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Au Maroc, le phénomène du travail des enfants en baisse de plus de 26% en 2020 (HCP)

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  • Au Maroc, le phénomène du travail des enfants en baisse de plus de 26% en 2020 (HCP)

    Au Maroc, le phénomène du travail des enfants en baisse de plus de 26% en 2020 (HCP)


    Au Maroc, on compte 147.000 enfants économiquement actifs parmi les 7.469.000 enfants âgés de 7 à 17 ans. Ce chiffre est en baisse de 26,5% par rapport à 2019. Les principales caractéristiques du phénomène au Maroc, selon le HCP.




    Rédaction Medias24


    Le 14 juin 2021 à 12h10

    Modifié 14 juin 2021 à 12h26

    Le Haut-commissariat au plan publie les traits saillants du phénomène du travail des enfants au Maroc, selon les données de l’enquête nationale sur l’emploi de 2020.

    Sur le plan national, on compte 147.000 enfants économiquement actifs parmi les 7.469.000 enfants âgés de 7 à 17 ans. La part de l’ensemble des enfants de cette tranche d’âge au travail est ainsi de 2%, 3,8% en milieu rural (soit 119.000 enfants) contre 1% en milieu urbain (soit 28.000 enfants). Ces enfants sont à 81% ruraux, 79% masculins et à 86% âgés de 15 à 17 ans.

    En outre, 15,1% parmi eux sont scolarisés, 80,9% ont quitté l’école et 4% ne l’ont jamais fréquentée.

    Sur le plan régional, cinq régions abritent 77% des enfants au travail. La région de Casablanca-Settat vient en première position, avec 25,6%, suivie de Marrakech-Safi (18,3%), de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (13%), de Rabat- Salé-Kénitra (10,4%) et de Fès-Meknès (10,3%).

    Le phénomène du travail des enfants reste concentré dans certains secteurs économiques et diffère selon le milieu de résidence. Ainsi, en milieu rural, ils sont 83% à travailler dans l’agriculture, forêt et pêche. En zones urbaines, les « services », avec 59%, et « l’industrie y compris l’artisanat », avec 24%, sont les principaux secteurs employeurs d’enfants.

    Près de 8 enfants actifs occupés sur 10 en milieu rural travaillaient en tant qu’aides familiaux. En milieu urbain, 42,3% travaillaient en tant que salariés, 35,3% comme des apprentis et 16,9% en tant qu’aides familiaux.

    En termes de nombre d’heures d’emploi, les enfants travaillaient en moyenne 33 heures par semaine, soit 4 heures en moins par rapport aux personnes âgées de 18 ans et plus. Cet écart est d’environ 4 heures en milieu rural (32 contre 36 heures) alors qu’il n’est que de 1 heure en milieu urbain (39 contre 40 heures).
    Le cadre familial de ces enfants


    En 2020, le phénomène du travail des enfants a concerné 113.000 ménages, soit 1,3% de l’ensemble des ménages marocains. Ces ménages demeurent concentrés sur les zones rurales (85.000 ménages contre 27.000 dans les villes) et près de 8% d’entre eux sont dirigés par des femmes.

    Ce sont les ménages de grande taille qui restent le plus affectés. En effet, la proportion des ménages ayant au moins un enfant au travail est de 0,6% pour les ménages de trois personnes et augmente progressivement avec la taille pour atteindre 3,6% parmi les ménages de 6 personnes ou plus.

    Les caractéristiques socioculturelles du ménage et de son chef en particulier sont déterminantes pour ce phénomène. Ainsi, la proportion des ménages dont au moins un enfant est au travail est quasi nulle parmi les ménages avec un chef ayant un niveau d’instruction supérieur et s’établit à 2,1% parmi les ménages dont le chef n’a aucun niveau d’instruction.

    Selon le type d’activité du chef de ménage, cette proportion passe de 0,4% pour les ménages dont les chefs sont inactifs à 0,6% pour les chômeurs et atteint 1,8% pour les ménages dirigés par des actifs occupés, précise le HCP.

    Enfin, il y a lieu de souligner que plus on avance dans l’échelle sociale plus l’effectif des enfants au travail diminue. En effet, l’analyse de ce phénomène selon la catégorie socioprofessionnelle 1 du chef de ménage révèle que 53,6% des enfants au travail sont issus du milieu d’exploitants agricoles, 15,7% du milieu populaire, 20,3% du milieu intermédiaire et 10,3% proviennent du milieu chefs inactifs. Le phénomène demeure quasi-inexistant au sein du milieu supérieur.

  • #2
    Enfin, il y a lieu de souligner que plus on avance dans l’échelle sociale plus l’effectif des enfants au travail diminue.


    Et par conséquent et au vu du nombre d'enfant qui travaillent 147 000 ...

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par wahrani Voir le message
      Enfin, il y a lieu de souligner que plus on avance dans l’échelle sociale plus l’effectif des enfants au travail diminue.


      Et par conséquent et au vu du nombre d'enfant qui travaillent 147 000 ...
      No comment....

      لَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِٱللَّٰهِ



      Contrairement à ce qu'affirment les autorités 200 à 600 000 enfants travaillent en Algérie selon la LADDH

      Le Matin d'Algérie - LADDH

      A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, qui coïncide chaque année avec le 12 juin, le Bureau National de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH), attire l’attention de l’opinion publique nationale quant aux progrès réalisés par notre pays dans le domaine de l’élimination du travail des enfants, où elle est classée dans la première catégorie de pays qui ont déployés de grands efforts notamment dans les entreprise publique et entreprise privée de bâtiment et construction …etc , mais LADDH affirme que le travail des enfants est loin d’avoir disparu et ceci est dû au fait que le phénomène du travail des enfants en Algérie se situe en dehors des relations de travail qui impliquent directement l’enfant à un employeur

      Dans ce contexte, le directeur des relations professionnelles et du contrôle des conditions du travail à l’Inspection générale du travail, Yataghène Mourad affirme que « Les enquêtes menées par les services de l`Inspection du travail pour contrôler sur le terrain le respect des lois, avaient démontré que le travail des enfants en Algérie était marginal et reste insignifiant »

      Pourtant, La LADDH déjà soulignée à maintes reprises que les principales causes de ce phénomène, c’est la pauvreté, le décès ou l’absence permanente du père, l’enfance abandonnée, le nombre élevé des membres de la famille et la dégradation du pouvoir d’achat et du niveau de vie ou, souvent l’emploi des parents qui ne répond pas aux besoins de la famille.

      D’ailleurs les assurances des autorités officielles et en particulier le ministre du Travail et de l’Emploi et la sécurité sociale, Mourad Zemali, a confirmé à plusieurs reprises que la proportion du travail des enfants en Algérie ne dépasse pas 0.5% par rapport au nombre total de travailleurs présente une surveillance en milieu de travail.

      Mais contrairement à ces statistiques officielles, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme estime qu’environ 200 mille enfants travaillent en Algérie et dont la plupart sont âgés de moins de 16 ans qui est l’âge légal pour exercer une activité rémunératrice en Algérie, précisant que ce chiffre est souvent appelé à la hausse atteignant 600 mille enfants à l’occasion de mois de Ramadan, et environ 400000 pendant les vacances scolaires saison estivale et récolte des cultures agricoles.

      La plupart d’entre eux sont souvent utilisés comme main-d’œuvre dans les décharges sauvages, ils sont surtout présents dans les dépotoirs pour récupérer les objets destinés au recyclage, mettant ainsi leur vie en péril pour la modique somme de 400 DA la journée

      Et d’autres d’enfants derrière les tables de vente de fruits et légumes et de pain dans les marchés ou sur pain sur les routes pour soutenir leur famille est très pathétique.

      En intégrant des enfants tôt dans le monde du travail on ne fait que voler leur enfance par ce que le travail et la traite des enfants ne sont pas une fatalité. En ciblant globalement et localement les causes de ce mal, nous pouvons les extraire ensemble de ce cercle vicieux. Les enfants qui bénéficient de meilleures conditions de vie et d’une scolarité normale seront demain, les adultes qui à leur tour, offriront toutes les chances de succès à leurs enfants.

      Dernière modification par ayoub7, 14 juin 2021, 18h55.
      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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      • #4
        Et c'est tant mieux si c'est vraiment le cas! Cependant, il semblerait qu'avec le coronavirus obligeant les écoles à fermer, nombreux enfants seraient à nouveau victime au labeur.

        Commentaire


        • #5
          EL-EULMA (SÉTIF)

          Le travail des enfants prend de l’ampleur



          Liberte Algerie

          Dans la ville commerciale d’El-Eulma, à l’est de Sétif, le travail des enfants ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, le marché de Dubai attire des dizaines d’enfants âgés entre 10 et 14 ans, issus de familles défavorisées. Ces enfants accomplissent des activités très dures dont le transport des marchandises à l’aide des charrettes. Selon des informations en notre possession, la location de ces moyens de transport est assurée par un propriétaire de plusieurs dizaines de charrettes. Ce dernier n’a aucun scrupule, nous dit-on, à exploiter les enfants. C'est le cas de Abderraouf, 14 ans, qui a quitté les bancs du collège pour aider sa famille. “J’habite à Bazer Sakhra. Je viens chaque matin ici pour travailler. Mon père ne travaille pas car il est malade. Je loue chaque jour une charrette qui coûte 100 DA que je dois rendre à son propriétaire, à midi”, ajoutera Abderraouf. Et d’ajouter : “Je gagne 150 DA pour chaque opération de transport. Je dois couvrir les besoins de ma famille.” Sous un soleil de plomb et en plein mois de Ramadhan, ces enfants sillonnent les quartiers à l'intérieur du marché à la recherche d'un client, poussant des charrettes souvent plus lourdes que leurs corps frêles. Ils transportent les marchandises des visiteurs qui viennent faire leurs emplettes à El-Eulma, dont des produits électroménagers (réfrigérateurs, cuisinières, machines à laver) et même des meubles.

          Selon des enfants rencontrés sur les lieux, ils ont l’habitude de louer ces charrettes pour transporter les marchandises. “Nous sommes habitués à travailler ici. Le propriétaire des charrettes nous connaît parfaitement, parce que cela fait des années que nous travaillons avec lui”, nous dira un autre enfant. Lors de notre déplacement, nous avons constaté que la grande majorité des charrettes sont louées, sans conscience aucune, aux enfants qui investissent tous les quartiers, en quête de clients. “C’est la période des vacances. Nous profitons de cette période pour aider nos familles et tenter de collecter un peu d’argent pour couvrir les besoins de la rentrée sociale prochaine”, nous expliquera un autre enfant.

          A. LOUCIF
          Dernière modification par ayoub7, 14 juin 2021, 19h46.
          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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          • #6
            Des images valent mieux que des écrits:

            Maroc : Dans l'enfer du tourisme sexuel - YouTube

            Commentaire


            • #7
              لَا حَوْلَ وَلَا قُوَّةَ إِلَّا بِٱللَّٰهِ


              Vendeurs de pain et de Kalb Elouz, histoires d’enfants à la rescousse de leurs familles


              Les Echos d'Alger



              Voir des enfants vendre du Metlaou (pain à la semoule), du persil ou de la salade du potager est devenu une scène presque ordinaire dans toutes les villes de l’Algérie où ces bambins, poussés souvent par le besoin, se démènent comme de grands hommes pour venir en aide à leur famille durant ce mois de ramadhan.

              « Metlaou, tout chaud », lance amine, 10 ans à peine, pour attirer l’attention des passants à El Mohamadia à l’est d’Alger. Sourire aux lèvres, casquette vissée sur la tête pour se protéger du soleil, le bambin se délecte à l’idée de vendre tout son « produit » pour gagner le maximum de dinars. « Je n’ai vraiment pas le choix. Je dois travailler pour aider ma famille. Nous sommes dans le besoin, nos très modestes revenus peuvent à peine servir à acheter du pain et du lait », a-t-il confié.

              Rahim et Samy, deux autres enfants de 11 et 13 ans, se disputent tout le temps, pour montrer leur féroce concurrence pour faire du « business ». L’un vend du coriandre et du persil et l’autre du Kelb Ellouz (pâtisserie orientale) à Bab Ezzouar, abondamment consommée durant le mois sacré du Ramadhan, accompagné d’un bon thé à la menthe.

              Les deux garçons se chamaillent sans cesse, mais ne perdent pas des yeux les clients, tant leur crédo est de vendre toute la « marchandise ». « Nous nous amusons et nous gagnons quelques sous », lancent-ils en toute innocence.

              Assister sa famille nombreuse ?

              Tenant à peine sur ses jambes, bâillant sans cesse, le petit Mokhtar a dû mal a gérer le flux des clients qui se bousculent dans l’échoppe de son père. Ce dernier le laisse ainsi tout seul, pour vaquer à ses autres occupations, lui attribuant une grande responsabilité pour ce « petit homme ».

              Au moment où l’échoppe se vide de ses clients, Mokhtar somnole et s’assoupit spontanément, traduisant ainsi sa grande fatigue et surtout son manque de sommeil. Chabane, 12 ans, quant à lui traine, dans un marché de Boghni (Tizi Ouzou), sa brouette remplie de salade toute fraiche venant de leur jardin.

              Il essaie de se frayer un chemin laborieusement et de se faire une place timidement au milieu des habitués marchands de fruits et légumes, tant il n’est pas vraiment le bienvenu, vu les regards réprobateurs qui lui sont lancés.

              Pour cet enfant, il est indispensable pour lui de venir au marché écouler cette marchandise pour assister sa famille nombreuse. « Je n’y peux rien, j’aurais aimé jouer et m’amuser comme tous les enfants de mon âge », a-t-il dit. Accompagnant son père souvent dans leur champs, Mohamed n’a pas commencé à savourer sa présence, à la vue de ce merveilleux paysage, qu’il est pressé par son père pour l’aider à cueillir des fèves. Au soir, il a le dos en vrille et peut à peine tenir debout, tant il est submergé par la fatigue.

              Séquelles psychologiques

              Il est difficile de savoir si ces enfants travaillent pour aider leur famille qui sont dans le besoin, gagner quelques sous pour eux-mêmes ou le font-ils contraints et forcés.

              Cependant la loi relative à la protection de l’enfant du 15 juillet 2015 est sans ambiguïté. Selon cette loi, sont considérés comme des situations exposant l’enfant au danger, l’exploitation économique de l’enfant notamment, son emploi ou son astreinte à un travail l’empêchant de poursuivre ses études ou nuisible à sa santé et à son bien-être physique et/ou moral.

              Pour Inès Nikkaoui, psychologue et responsable de la cellule d’écoute au Réseau national pour la défense des droits de l’enfant « Nada », ces enfants travaillent selon les cas, soit pour gagner de l’argent sans y être forcés pour se permettre des choses luxueuses (portable, Smartphone, baskets de marque) ou pour aider leurs familles qui sont extrêmement dans le besoin.

              « Souvent ces enfants sont victimes de conflits familiaux, notamment les divorces, un père handicapé ou une mère qui ne travaille pas, les poussant ainsi à devenir le chef de famille », a-t-elle expliqué, soutenant que cette situation induisent en eux des séquelles psychologiques.

              Pour cette spécialiste, cette situation « anormale » crée des troubles psychiques et psychologiques chez l’enfant, causant en lui un manque de concentration, un problème de langage, des problèmes de santé, car ne mangeant et ne dormant pas correctement. Ces enfants seront ainsi une « proie facile » pour l’échec et la déperdition scolaire, la délinquance, a-t-elle relevé, ajoutant qu’ils sont soumis constamment aux risques d’agressions physiques et sexuelles durant leur « travail ».

              « Quand on veut les orienter vers une formation, une fois l’échec scolaire consommé, ils n’en veulent plus, car ils se sont habitués à gagner de l’argent sans recourir à une formation. Ils peuvent sombrer dans différents milieux notamment celui dangereux de la drogue », craint-elle.

              Un total de 70% des enfants exploités économiquement dans le marché parallèle exercent une activité commerciale en tant que vendeurs de légumes, de pain et ou de cigarettes.

              Malgré la ratification de l’Algérie de la Convention internationale relative aux droits de l`enfant ainsi que les principales conventions internationales pertinentes dont celle relative à l`âge minimal d`admission à l`emploi, l’Organe national de protection de l’enfance reçoit quotidiennement via le numéro vert « 11-11 » entre 3 et 4 signalements de cas d’exploitation économique des enfants.
              "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

              Commentaire


              • #8
                Désolé cher perroquet, la photo ne montre pas un enfant en train de travailler. C'est une occupation de temps volontaire pour se faire un peu d'argent de poche pour s'acheter des bonbons . Les enfants qui travaillent ont une toute autre définition en Algérie qu'au maroc . À titre de comparaison , nous sommes sensibles à des enfants que l'on envoie faire des courses ménagères et vous vous êtes ( peut être ) sensibles aux enfants qui cassent les pierres et qui portent des fardeaux de deux ou trois fois leur poids , nuance ! Nuance, les rapports sont inégaux ! ! !

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                • #9
                  Envoyé par wahrani Voir le message
                  Désolé cher perroquet, la photo ne montre pas un enfant en train de travailler. C'est une occupation de temps volontaire pour se faire un peu d'argent de poche pour s'acheter des bonbons . Les enfants qui travaillent ont une toute autre définition en Algérie qu'au maroc . À titre de comparaison , nous sommes sensibles à des enfants que l'on envoie faire des courses ménagères et vous vous êtes ( peut être ) sensibles aux enfants qui cassent les pierres et qui portent des fardeaux de deux ou trois fois leur poids , nuance ! Nuance, les rapports sont inégaux ! ! !
                  hahaha, mliha hadi...

                  Donc les centaines de milliers d'enfants en Algerie travaillent pour l'amour du travail, c'est ce que tu veux nous expliquer?


                  la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme estime qu’environ 200 mille enfants travaillent en Algérie et dont la plupart sont âgés de moins de 16 ans qui est l’âge légal pour exercer une activité rémunératrice en Algérie, précisant que ce chiffre est souvent appelé à la hausse atteignant 600 mille enfants à l’occasion de mois de Ramadan, et environ 400000 pendant les vacances scolaires saison estivale et récolte des cultures agricoles.

                  La plupart d’entre eux sont souvent utilisés comme main-d’œuvre dans les décharges sauvages, ils sont surtout présents dans les dépotoirs pour récupérer les objets destinés au recyclage, mettant ainsi leur vie en péril pour la modique somme de 400 DA la journée

                  Et d’autres d’enfants derrière les tables de vente de fruits et légumes et de pain dans les marchés ou sur pain sur les routes pour soutenir leur famille est très pathétique.

                  En intégrant des enfants tôt dans le monde du travail on ne fait que voler leur enfance par ce que le travail et la traite des enfants ne sont pas une fatalité. En ciblant globalement et localement les causes de ce mal, nous pouvons les extraire ensemble de ce cercle vicieux. Les enfants qui bénéficient de meilleures conditions de vie et d’une scolarité normale seront demain, les adultes qui à leur tour, offriront toutes les chances de succès à leurs enfants.


                  Pourtant l'article est clair, il parle de travail pour assister la famille et de sequelles psychologiques qui en decoulent...


                  Et ça? c'est pour de l'argent de poche aussi??


                  Assister sa famille nombreuse ?

                  Tenant à peine sur ses jambes, bâillant sans cesse, le petit Mokhtar a dû mal a gérer le flux des clients qui se bousculent dans l’échoppe de son père. Ce dernier le laisse ainsi tout seul, pour vaquer à ses autres occupations, lui attribuant une grande responsabilité pour ce « petit homme ».

                  Au moment où l’échoppe se vide de ses clients, Mokhtar somnole et s’assoupit spontanément, traduisant ainsi sa grande fatigue et surtout son manque de sommeil. Chabane, 12 ans, quant à lui traine, dans un marché de Boghni (Tizi Ouzou), sa brouette remplie de salade toute fraiche venant de leur jardin.

                  Il essaie de se frayer un chemin laborieusement et de se faire une place timidement au milieu des habitués marchands de fruits et légumes, tant il n’est pas vraiment le bienvenu, vu les regards réprobateurs qui lui sont lancés.

                  Pour cet enfant, il est indispensable pour lui de venir au marché écouler cette marchandise pour assister sa famille nombreuse. « Je n’y peux rien, j’aurais aimé jouer et m’amuser comme tous les enfants de mon âge », a-t-il dit. Accompagnant son père souvent dans leur champs, Mohamed n’a pas commencé à savourer sa présence, à la vue de ce merveilleux paysage, qu’il est pressé par son père pour l’aider à cueillir des fèves. Au soir, il a le dos en vrille et peut à peine tenir debout, tant il est submergé par la fatigue.

                  Séquelles psychologiques

                  Il est difficile de savoir si ces enfants travaillent pour aider leur famille qui sont dans le besoin, gagner quelques sous pour eux-mêmes ou le font-ils contraints et forcés.

                  Cependant la loi relative à la protection de l’enfant du 15 juillet 2015 est sans ambiguïté. Selon cette loi, sont considérés comme des situations exposant l’enfant au danger, l’exploitation économique de l’enfant notamment, son emploi ou son astreinte à un travail l’empêchant de poursuivre ses études ou nuisible à sa santé et à son bien-être physique et/ou moral.

                  Pour Inès Nikkaoui, psychologue et responsable de la cellule d’écoute au Réseau national pour la défense des droits de l’enfant « Nada », ces enfants travaillent selon les cas, soit pour gagner de l’argent sans y être forcés pour se permettre des choses luxueuses (portable, Smartphone, baskets de marque) ou pour aider leurs familles qui sont extrêmement dans le besoin.

                  « Souvent ces enfants sont victimes de conflits familiaux, notamment les divorces, un père handicapé ou une mère qui ne travaille pas, les poussant ainsi à devenir le chef de famille », a-t-elle expliqué, soutenant que cette situation induisent en eux des séquelles psychologiques.

                  Pour cette spécialiste, cette situation « anormale » crée des troubles psychiques et psychologiques chez l’enfant, causant en lui un manque de concentration, un problème de langage, des problèmes de santé, car ne mangeant et ne dormant pas correctement. Ces enfants seront ainsi une « proie facile » pour l’échec et la déperdition scolaire, la délinquance, a-t-elle relevé, ajoutant qu’ils sont soumis constamment aux risques d’agressions physiques et sexuelles durant leur « travail ».

                  « Quand on veut les orienter vers une formation, une fois l’échec scolaire consommé, ils n’en veulent plus, car ils se sont habitués à gagner de l’argent sans recourir à une formation. Ils peuvent sombrer dans différents milieux notamment celui dangereux de la drogue », craint-elle.

                  Un total de 70% des enfants exploités économiquement dans le marché parallèle exercent une activité commerciale en tant que vendeurs de légumes, de pain et ou de cigarettes.

                  Malgré la ratification de l’Algérie de la Convention internationale relative aux droits de l`enfant ainsi que les principales conventions internationales pertinentes dont celle relative à l`âge minimal d`admission à l`emploi, l’Organe national de protection de l’enfance reçoit quotidiennement via le numéro vert « 11-11 » entre 3 et 4 signalements de cas d’exploitation économique des enfants.
                  Dernière modification par ayoub7, 14 juin 2021, 21h06.
                  "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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