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Migration: Côté marocain, la commission mixte Maroc-UE condamne la résolution votée

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  • Migration: Côté marocain, la commission mixte Maroc-UE condamne la résolution votée

    Décidément, la dictature marocaine insiste dans son hérésie à considérer que l'affaire de migrants marocains adultes et mineurs qui ont envahi les Territoires espagnols d'Afrique du Nord n'est que bilatérale et ne concerne pas l'Union européenne.

    Souvenons-nous de l'agression perpétrée par Les FARCes contre l'ilot à chèvres espagnol de Persil en juillet 2002, tant l'Union européenne que les USA s'étaient mêlés dans cette agression suicidaire des FARces et pourquoi pas lors de cette invasion de Marocains adultes et mineurs de ce territoire espagnol (Ceuta) en Afrique du Nord?

    Votre opinion sera la bienvenue!


    - Côté marocain, la Commission parlementaire mixte (CPM) Maroc-UE s’est réuni d’urgence ce lundi pour discuter du contenu de la résolution votée le 10 juin, au sujet de l’utilisation du Maroc de mineurs et de migrants comme pression politique sur un pays membre de l’Union Européenne.

    Dans son communiqué diffusé ce lundi, la partie marocaine de la CPM Maroc-UE, présidée par Chaoui Belassal, affirme « condamner l’instrumentalisation du Parlement européen par l’Espagne dans la crise bilatérale entre le Maroc et l’Espagne ». La CPM ajoute que cette résolution va à l’encontre des positions de l’Union européenne et celles d’autres institutions internationales.

    Avant le vote de la résolution au Parlement, la CPM avait estimé que « le différend entre le Maroc et l’Espagne est purement bilatéral » et ne souhaitait pas voir « son européanisation ».

    Le Desk.ma

  • #2
    Encore une autre thèse d'un maroquin totalement inaccessible à tout esprit sain. Donc, celui lui, l'Europe aurait tort de soutenir l'Espagne dans son différend avec le Maroc, mais en revanche les parlements arabes et africains ont raison de soutenir la dictature marocaine? C'est le monde à l'envers!

    - MAROC - ESPAGNE : MADRID ACCENTUE L'HOSTILITÉ

    Le Parlement européen a adopté le 10 juin courant, une résolution relative à la "Violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l'enfant et utilisation de mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Ceuta". Tout a été dit sur ce texte qui ne trompe personne en ce qu'il est le résultat de l'Espagne engagée dans un bras de fer avec le Maroc.

    Cette proposition de résolution commune, votée telle quelle en séance plénière, a été présentée par 28 eurodéputés du groupe PPE et 17 autres (groupe S&D, groupe Renew et groupe Verts/AL. Elle a donné lieu au scrutin suivant : 397 oui, 196 abstentions et 85 non. La tonalité de cette résolution est celle de l'hostilité. Du parti pris. Et de la mauvaise foi. Certains eurodéputés n'ont donc rien d’autre à trouver que de reprocher au Maroc sa politique en direction des droits des mineurs qui ne seraient pas respectés. Mauvais procès, mauvais terrain...

    Des eurodéputés blâmables

    Mauvaise foi, aussi : à quoi tient la crise entre Rabat et Madrid ? Aux conditions dans lesquelles le dénommé Brahim Ghali a séjourné en Espagne avec une fausse identité et de faux papiers, prétendument pour une raison "humanitaire", alors qu'il est poursuivi précisément dans ce même pays pour des crimes de viol, tortures, crimes contre l'humanité, etc. Le gouvernement espagnol prend la pleine responsabilité de cette situation ; la justice de ce pays aussi qui s'est totalement décrédibilisée en se bornant à une seule audition par visioconférence alors que sur le chef séparatiste pèsent des charges accablantes. Quant aux eurodéputés qui ont voté la résolution, ils sont tout aussi blâmables. Leur texte consacre quatre lignes à l'origine de la crise en faisant état de la situation créée par le séjour "médical" de B. Ghali. Si ces élus étaient dignes de leur mandat et de leur mission, ils n’auraient pas entériné une procédure d’urgence, dite " fast track"; se préoccuper de tous ses tenants et aboutissants ; et tenter de privilégier une approche éligible à un partenariat entre l'UE et le Royaume.
    (...).
    Une diplomatie différente…

    Un autre enseignement doit être mis en relief. Nul doute que la diplomatie marocaine va appréhender en des termes différents l'état de ses rapports avec différents membres de l'UE. Jusqu'à présent, il y avait comme une sorte de tropisme sur Paris et Madrid. Une mise à plat est évidente à cet égard : accentuer l'ouverture et le partenariat en direction des pays de l'Europe de l'Est qui n'ont pas soutenu la résolution espagnole ; revoir les relations avec Paris par suite de la tiédeur de son soutien - pas seulement au Parlement européen - illustré par le ralliement des eurodéputés du parti La République en Marche " du président Macron ; prendre acte de l'abstention de la majorité des eurodéputés allemands alors que la crise diplomatique Rabat-Berlin persiste ; enfin, mettre au net aussi les rapports tant avec le gouvernement espagnol socialiste espagnol de Pedro Sanchez mais aussi avec l'ensemble des partis de ce pays. Une piste également pour la diplomatie parlementaire marocaine. Tant de commissions mixtes avec des dizaines de parlements ! Mais quel actif ? Si les parlements arabe et africain (!) ont légitimement soutenu le Maroc en l'espèce et réaffirmé leur solidarité, le silence le plus assourdissant a prévalu ailleurs, surtout en Europe..

    Quid.ma (extraits)

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