Nasser Bourita: Depuis quand le Parlement européen est-il le gardien de l’application d’une convention onusienne?
Medias 24
En réponse aux questions des journalistes sur la position du Maroc quant à la résolution votée, jeudi 10 juin, par le Parlement européen, le ministre des Affaires étrangères a mis les choses au clair: "Le Parlement européen n'a aucune légitimité en ce qui concerne une éventuelle violation des conventions des Nations unies."
Nasser Bourita, qui a reçu, vendredi 11 juin, son homologue libyenne a rappelé lors d’un point de presse que la nature de la crise Maroc-Espagne est bilatérale. « Toute volonté de détourner le débat par une quelconque européanisation de cette crise est contre-productive et voire même nuisible à toute sortie de crise« , a-t-il déclaré.
Le ministre s’est dit par ailleurs « satisfait des relations du Maroc avec l’UE dans tous les domaines ».
« La résolution est en déphasage avec le registre du Maroc en matière de lutte contre la migration clandestine. (…) L’effort du Maroc en cette matière est « connu et reconnu ».
« Les conventions ont leurs mécanismes »
Pour le ministre, cette résolution s’inscrit dans « une instrumentalisation des institutions européennes par rapport à une question qui n’est pas du ressort du Parlement européen« , lui valant ainsi de se poser la question: « Depuis quand le Parlement européen est-il le gardien de l’application par les États membres d’une convention onusienne?! ».
Pour rappel, jeudi 10 juin, le Parlement européen a voté une résolution, à l’encontre du Maroc. Elle porte sur la « violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et l’instrumentalisation des mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Sebta ».
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En réponse aux questions des journalistes sur la position du Maroc quant à la résolution votée, jeudi 10 juin, par le Parlement européen, le ministre des Affaires étrangères a mis les choses au clair: "Le Parlement européen n'a aucune légitimité en ce qui concerne une éventuelle violation des conventions des Nations unies."
Nasser Bourita, qui a reçu, vendredi 11 juin, son homologue libyenne a rappelé lors d’un point de presse que la nature de la crise Maroc-Espagne est bilatérale. « Toute volonté de détourner le débat par une quelconque européanisation de cette crise est contre-productive et voire même nuisible à toute sortie de crise« , a-t-il déclaré.
Le ministre s’est dit par ailleurs « satisfait des relations du Maroc avec l’UE dans tous les domaines ».
« La résolution est en déphasage avec le registre du Maroc en matière de lutte contre la migration clandestine. (…) L’effort du Maroc en cette matière est « connu et reconnu ».
« Les conventions ont leurs mécanismes »
Pour le ministre, cette résolution s’inscrit dans « une instrumentalisation des institutions européennes par rapport à une question qui n’est pas du ressort du Parlement européen« , lui valant ainsi de se poser la question: « Depuis quand le Parlement européen est-il le gardien de l’application par les États membres d’une convention onusienne?! ».
Pour rappel, jeudi 10 juin, le Parlement européen a voté une résolution, à l’encontre du Maroc. Elle porte sur la « violation de la convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant et l’instrumentalisation des mineurs par les autorités marocaines dans la crise migratoire à Sebta ».
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