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En Espagne, Brahim Ghali a redouté des mésaventures avec les services marocains

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  • En Espagne, Brahim Ghali a redouté des mésaventures avec les services marocains





    Les départ précipité de Brahim Ghali vers l’Algérie est resté une énigme, notamment pour les députés espagnols qui ont demandé des explications publiques sur cet épisode, alors que le chef du Polisario était hospitalisé. Ce seraient des inquiétudes sur la présence «des Marocains» qui l’auraient poussé à s’empresser de fuir l’Espagne.

    Peu après les révélations sur la présence de Brahim Ghali en Espagne, des victimes qui ont porté plainte contre lui pour viol, séquestration et torture on manifesté devant l'hôpital où il a été admis / DR.
    Temps de lecture: 3'

    Depuis son hospitalisation en avril dernier en Espagne, il «ne s’est jamais senti tranquille qu’à [son] arrivée à Alger». C’est avec ces mots que le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, a répondu aux expressions de soutien du président algérien Abdelmadjid Tebboune et du chef des armées, le général Saïd Chengriha, qui lui ont rendu visite hier à l’hôpital militaire d’Aïn Naaja. Dans le royaume ibérique, certains médias ont tenté d’en savoir plus sur les circonstances du séjour hospitalier de Ghali, admis le 18 avril dernier à Logroño après une infection au nouveau coronavirus.

    «Malgré tout ce qui était fait pour lui, il n’était ni reconnaissant, ni facile à gérer», ont confié des sources espagnoles à El Confidencial Autonómico. Ces dernières ont indiqué aussi qu’«il était étroitement surveillé». La crainte n’était pas qu’il fuie de l’établissement, mais que «les Marocains», à savoir des membres des renseignements de Rabat, ne portent préjudice à sa vie. Les mêmes sources ont révélé auprès du média que Brahim Ghali était bien entré en Espagne sous une fausse identité, «son pseudonyme ayant été Mohamed Abdelall», même que le président du gouvernement aurait donné ses consignes pour le prendre en charge.

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    «Quand il a atterri à l’aéroport militaire de Saragosse, une ambulance qui avait été envoyée de Logroño l’attendait déjà. L’impression est que Concha Andreu, le président régional, a reçu des ordres directs de Pedro Sánchez pour prendre soin du patient», ont déclaré les sources, décrivant que cet épisode a été «choquant» au niveau local. «L’impression est que le PSOE est devenu incontrôlable. En raison de l’ignorance et de l’imprudence, ils n’ont pas vu venir une crise d’une telle ampleur», ont ajouté les interlocuteurs d’El Confidencial Autonómico.

    Des craintes que l’on s’en prenne à Ghali à l’hôpital

    Depuis, l’aspect de sécurité a pris de plus en plus d’importance dans le séjour de de Brahim Ghali. Le site d’information décrit que l’hôpital de San Pedro à Logroño est une structure «immense», avec plus de 400 chambres individuelles et «plusieurs portes d’entrée et de sortie» difficiles à contrôler au même degré. De ce fait, certains membres du personnel de santé ont été «préoccupés» que le chef du Polisario se fasse attaquer dans sa pièce, voire qu’il soit exposé à un danger de mort. Dans le contexte de la crise diplomatique entre les deux pays et la situation frontalière à Ceuta depuis le 11 mai dernier, les inquiétudes se sont accrues. Après le «départ volontaire» de Brahim Ghali de cet hôpital, le personnel se serait senti «soulagé», bien que son patient ne se soit pas remis à 100% de son infection à la Covid-19. Ce même soulagement a été exprimé par le concerné au président algérien, à l’hôpital militaire d’Aïn Naaja.

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    En plus des inquiétudes sur sa sécurité physique en Espagne, le comportement du chef séparatiste avec le corps médical a également été difficile à gérer, surtout que l’homme se serait montré «désagréable». «Il est venu cracher sur les infirmières», racontent certains membres du personnel au média espagnol. Dans ce même contexte et au fur et à mesure de l’évolution de la crise entre Rabat et Madrid, le dispositif de sécurité s’est accru. Hospitalisé sans garde rapprochée le 18 avril dernier, Brahim Ghali a dû faire appel à des renforts, lorsque sa présence dans le pays a été révélée. «Le ministère de l’Intérieur a déployé un service de contre-surveillance qui n’a cessé de croître», a rapporté El Confidencial Autonómico.

    En mai dernier, la diplomatie marocaine a averti l’Espagne qu’une éventuelle exfiltration en catimini de Brahim Ghali ne ferait qu’aggraver la crise entre les deux pays. Le vol du chef du Polisario vers Alger, dans la nuit de mardi à mercredi, a provoqué l’ire de députés espagnols aussi. Ce derniers ont appelé Pedro Sánchez à s’expliquer publiquement sur les circonstances de ce départ, d’autant que le chef du Polisario a été accueilli pour des raisons humanitaires et qu’il n’était pas encore guéri de la Covid-19. Mercredi, des parlementaires ont appelé également la ministre espagnole des Affaires étrangères à fournir un rapport détaillé, qui devra évoquer les garanties de la coopération de Ghali avec la justice. Malgré son départ, il reste poursuivi pour des faits de viol, enlèvement, séquestration, torture et crimes contre l’humanité.


    Yabiladi

  • #2
    Vous n’arrêtez pas d’aboyer de 10:00 très tard la nuit.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      Je comprends son émoi !! Jeté 10000 gamins à la mer par le makhzen donne des frissons aux pire diktats de se monde .

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