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Washington dément ce que Rabat a annoncé sur la tenue de manœuvres AFRICOM dans les terres sahraouies occupées
واشنطن تنفي ما أعلنته الرباط عن اجراء مناورات ل “أفريكوم” بأراضي صحراوية محتلة
2 juin 2021
Le département américain de la Défense (Pentagone), mardi, a démenti ce que le Maroc a annoncé qu'une partie des exercices militaires conjoints "African Lion 2021" supervisés par les Etats-Unis, se déroulera dans les terres sahraouies occupées.
Par cela, Washington a réfuté les déclarations du Premier ministre marocain Saad Eddine El Othmani, publiées en fin de semaine dernière, dans un tweet sur Twitter, selon lesquelles une partie de cet entraînement annuel du Commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM) se déroule à des terres sahraouies occupées, laissant entendre qu'il s'agit d'un « point culminant » de l'annonce de la revendication de l'ancien président américain Donald Trump de la souveraineté de son pays sur le Sahara occidental.
De nombreux milieux anticipent la réaction d'Al-Othmani et de son gouvernement à ce qui a été déclaré dans la déclaration du « Pentagone », se vantant et intimidant à chaque fois avec une annonce publiée par un ancien président américain et largement condamnée par la communauté internationale.
Pour sa part, AFRICOM avait déclaré que les manœuvres, auxquelles participeront sept mille soldats de neuf pays, n'incluront pas les territoires occupés du Sahara occidental.
Dans une déclaration à l'agence de presse espagnole EFE, un porte-parole d'AFRICOM a confirmé que les manœuvres auront lieu au Maroc, précisant les emplacements de ces manœuvres, de la base aérienne de Kénitra aux sites d'entraînement de Tan-Tan et de la zone de Gharir al-Bouhi. d'Assa El-Zak.
Et l'agence espagnole a déclaré que le porte-parole officiel d'AFRICOM a confirmé que les manœuvres auront lieu dans les zones désertiques du Maroc, mais pas dans les zones occupées des terres sahraouies.
Le Front Polisario a démenti la déclaration de Rabat, la qualifiant de « rumeur sans fondement ».
"Il n'y aura pas d'exercices conjoints au Sahara occidental dans le cadre des exercices African Lion 2021, auxquels les forces américaines participeront", a récemment déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek dans un communiqué à l'AFP. Il a souligné qu'"il se tiendra dans le sud du Maroc et à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du Maroc".
L'édition 2021 des exercices conjoints AFRICOM, qui ont été annulés en 2020 en raison de la pandémie, réunira 7 000 soldats de 9 pays entre le 7 et le 18 juin, selon le site du commandement américain.
Le ministère espagnol de la Défense a refusé de participer aux exercices militaires, pour son refus de légitimer l'occupation marocaine des terres sahraouies, que les Nations Unies classent comme territoire non indépendant.
Le boycott par l'Espagne des manœuvres militaires du "Lion d'Afrique" intervient sur fond de crise diplomatique entre Madrid et Rabat, à la lumière de la tentative du Royaume du Maroc de "faire chanter" l'Espagne, en raison de ses positions en faveur de la légitimité internationale au Sahara occidental.
(...)
Source : المستقبل الصحراوي
واشنطن تنفي ما أعلنته الرباط عن اجراء مناورات ل “أفريكوم” بأراضي صحراوية محتلة
2 juin 2021
Le département américain de la Défense (Pentagone), mardi, a démenti ce que le Maroc a annoncé qu'une partie des exercices militaires conjoints "African Lion 2021" supervisés par les Etats-Unis, se déroulera dans les terres sahraouies occupées.
Par cela, Washington a réfuté les déclarations du Premier ministre marocain Saad Eddine El Othmani, publiées en fin de semaine dernière, dans un tweet sur Twitter, selon lesquelles une partie de cet entraînement annuel du Commandement militaire américain en Afrique (AFRICOM) se déroule à des terres sahraouies occupées, laissant entendre qu'il s'agit d'un « point culminant » de l'annonce de la revendication de l'ancien président américain Donald Trump de la souveraineté de son pays sur le Sahara occidental.
De nombreux milieux anticipent la réaction d'Al-Othmani et de son gouvernement à ce qui a été déclaré dans la déclaration du « Pentagone », se vantant et intimidant à chaque fois avec une annonce publiée par un ancien président américain et largement condamnée par la communauté internationale.
Pour sa part, AFRICOM avait déclaré que les manœuvres, auxquelles participeront sept mille soldats de neuf pays, n'incluront pas les territoires occupés du Sahara occidental.
Dans une déclaration à l'agence de presse espagnole EFE, un porte-parole d'AFRICOM a confirmé que les manœuvres auront lieu au Maroc, précisant les emplacements de ces manœuvres, de la base aérienne de Kénitra aux sites d'entraînement de Tan-Tan et de la zone de Gharir al-Bouhi. d'Assa El-Zak.
Et l'agence espagnole a déclaré que le porte-parole officiel d'AFRICOM a confirmé que les manœuvres auront lieu dans les zones désertiques du Maroc, mais pas dans les zones occupées des terres sahraouies.
Le Front Polisario a démenti la déclaration de Rabat, la qualifiant de « rumeur sans fondement ».
"Il n'y aura pas d'exercices conjoints au Sahara occidental dans le cadre des exercices African Lion 2021, auxquels les forces américaines participeront", a récemment déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Salek dans un communiqué à l'AFP. Il a souligné qu'"il se tiendra dans le sud du Maroc et à l'intérieur des frontières internationalement reconnues du Maroc".
L'édition 2021 des exercices conjoints AFRICOM, qui ont été annulés en 2020 en raison de la pandémie, réunira 7 000 soldats de 9 pays entre le 7 et le 18 juin, selon le site du commandement américain.
Le ministère espagnol de la Défense a refusé de participer aux exercices militaires, pour son refus de légitimer l'occupation marocaine des terres sahraouies, que les Nations Unies classent comme territoire non indépendant.
Le boycott par l'Espagne des manœuvres militaires du "Lion d'Afrique" intervient sur fond de crise diplomatique entre Madrid et Rabat, à la lumière de la tentative du Royaume du Maroc de "faire chanter" l'Espagne, en raison de ses positions en faveur de la légitimité internationale au Sahara occidental.
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Source : المستقبل الصحراوي
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