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Quand le passé rattrape Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche

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  • Quand le passé rattrape Brahim Ghali alias Mohamed Benbatouche

    La véritable source de la crise entre le Maroc et l’Espagne, est indéniablement l’accueil par Madrid du chef séparatiste des milices du polisario, Brahim Ghali, de surcroit sous le nom de Mohamed Benbatouche et qui aujourd’hui est à la veille d’être entendu par la justice espagnole dans le cadre de deux enquêtes pour « tortures » et « génocide ».

    L’hospitalisation de Ghali en Espagne, a été marquée par le sceau du secret entre l’Espagne et l’Algérie, jusqu’à ce que les services marocains l’en ait ébruitée. Depuis, c’est branle-bas de combat entre les deux capitales au point où la crise en débordant a pris un toute autre allure en s’internationalisant un peu plus. Brahim Ghali est depuis 2016 chef du polisario et président de la RASD (autoproclamée en 1976). Le séparatiste âgé de 71 ans était un homme de main des services secrets espagnols sous Franco ou en d’autres termes un agent double. Le journal La Razon en a dévoilé quelques bribes dans son édition de ce samedi. Que de chemins parcourus par ce natif de Smara. Ses principaux faits d’armes, il avait négocié la libération de deux Espagnols enlevés naguère par un groupe terroriste sahraoui, sans nom à l’époque et dont « Gali » en tant que tel répertorié, par les services secrets franquistes se voulait le représentant.

    C’est que le bonhomme avait rejoint les troupes espagnoles dans la police territoriale, dont il finit par être expulsé avec le numéro 8 360, du temps du « Gouvernement général du Sahara. Politique intérieure. 2e section », lit l’en-tête du dossier de« Gali Sidi Mustafa, alias Sidi Moh Uld Sidi Chej », de la tribu Erguibat, fraction Ulab Taleb; sous-fraction Ulad Ben Lansen, identifiée avec le DNI B-7248055, selon le média qui a eu accès à son dossier de police dans lequel ses mouvements, entretiens et autres activités sont répertoriés et passés en revue. Dès lors fiché, les services secrets de Francisco Franco ont gardé le plus bel œil sur Brahim Ghali (Gali pour les intimes). Reconnu par l’Espagne comme tel, les services de Franco l’infiltrent, il se fait samaritain et se voue à la collecte de fonds en Libye, Mauritanie et Algérie. D’ailleurs, les services secrets du régime franquiste avaient déployé une vaste opération, entre 1971 et 1975, pour savoir à tout moment ce que faisait l’agent Gali.


    Ils l’ont infiltré et ont réussi à déterminer les sources de financement d’un groupe subversif qu’il supervisait. Toutes les annotations sont faites à la main et, sur la première page, il est souligné qu’il est membre du « comité diplomatique du polisario ». Dans le dossier, un « extrait de cette histoire « passionnante » est mentionnée, dans lequel il est précisé qu’ayant participé activement à des incidents de juin 1970 (manifestation « Zemla Intifada » organisée par le Mouvement national pour la libération du Sahara (MLNS) à Laayoune, en tant qu’assistant administratif dans la société FOSBUCRA, il a été arrêté par le légionnaires espagnols.

    Il a été emprisonné à Bir Anzaran apparaissant sous le numéro 192 sur la liste de qualification qui signifie (personnes soupçonnées d’«activités subversives»). Libéré en 1971 il a connu d’autres arrestations pour d’autres délits dont certains relevant du pénal. A partir de ce moment, le suivi de ses activités fut continu , notamment pour ses voyages hors du Sahara, en Mauritanie, Algérie et Libye « sans autorisation et à des fins subversives ». Selon la fiche d’information, des « pays limitrophes » notamment l’Algérie en fournitures de fonds et d’armes ont soutenu ces activités sans aucun problème. Il aurait eu cette phrase notée et enregistrée par un des informateurs « qu’il ne retournerait légalement au Sahara que lorsque l’Espagne serait partie et qu’il se battrait contre le Maroc, aidé en cela par l’Algérie, car ils possédait beaucoup d’armes ».

    Aujourd’hui ce sont deux scénarios auxquels l’Espagne est confrontée. Soit pour la Justice espagnole, on y va pour un simulacre et compromettre du coup son indépendance, permettant de ce fait à l’Exécutif espagnol d’ôter une sacrée épine de son talon en exfiltrant l’empêcheur de tourner en rond, soit, l’autre option, celle que le monde démocratique attend de l’Espagne, assumer son erreur et permettre à la justice espagnole d’accomplir son devoir sans pression aucune et alors Brahim Ghali payera en conséquences de ses méfaits.


    Hespress

  • #2
    Je confonds toujours Hespress par Herpes. Mes excuses.
    Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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    • #3
      Mohhamed Ben Babouche ?

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      • #4
        Envoyé par El_Hour1 Voir le message
        Je confonds toujours Hespress par Herpes. Mes excuses.
        Attention parce que Hespress attaque Tebboune très souvent
        "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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