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Enquête ouverte en Espagne sur les « retours à chaud » de mineurs arrivés à Ceuta- -

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  • Enquête ouverte en Espagne sur les « retours à chaud » de mineurs arrivés à Ceuta- -

    Comme je l'avais insinué bien auparavant, l'expulsion sine die de ces miséreux gamins et adultes marocains par l'Espagne constitue une grave violation de la loi sur l'asile.

    Est-ce un délit que de fuir la mort par famine?

    - La crise migratoire à Ceuta (Sebta) due à l’afflux massif de milliers de personnes en provenance du Maroc, a semé le débat en Espagne sur la question de savoir si le gouvernement central avait fait ou non des retours à chauds, de sorte que beaucoup d’entre eux sont retournés dans le pays voisin, rapporte le journal local El Faro de Ceuta.

    Bien que le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, ait nié que ce soit le cas [le politicien a assuré qu’il y avait des « rejets de la frontière »], maintenant le parquet a ouvert une enquête pour déterminer si ceux-ci étaient vraiment « à chauds ».

    Suite à la plainte d’une ONG, une procédure a été ouverte pour analyser les actions des autorités espagnoles, qui ont refoulé des mineurs venus s’échouer sur la plage de Tarajal, apprend-on.

    Le cas très médiatisé d’Achraf, un jeune de 16 ans arrivé à la nage et porté par des bouteilles en plastique, a été présenté comme l’exemple d’un refoulement systématisé de la part des autorités espagnoles. « Ce n’était pas la première fois que ce mineur voulait entrer à Ceuta : il a essayé à plusieurs reprises sans succès. A cette dernière occasion, il a tenté de traverser mais, même étant mineur, il a été renvoyé au Maroc. Cette image a choqué le peuple marocain et a également eu un grand impact en Espagne », a souligné la même source.

    Selon la loi sur l’immigration, et étant protégés par la Cour constitutionnelle, les « retours à chaud » sont prévus pour les plus de 18 ans qui sont interceptés à la frontière de Ceuta ou Melilla essayant de surmonter les éléments de confinement existants, mais pas s’ils sont déjà sur le sol espagnol, alors qu’ils sont en situation irrégulière.

    S’ils ont moins de 18 ans, le retour est expressément interdit par les conventions internationales sur la protection de l’enfance. Tout cela ne laisse que deux options : accueillir les mineurs ou, s’il est possible de contacter leurs familles, les rapatrier en veillant toujours à leurs intérêts.

    Compte tenu des éléments de preuve dans cette affaire, le ministère public a ouvert une procédure pénale pour enquêter sur les faits. Le bureau du procureur a aussi demandé à l’agence Reuters la vidéo originale de l’arrivée d’Achraf. Le représentant du ministère public a également demandé au commandement général de Ceuta d’identifier les soldats qui se trouvaient sur la plage ce jour-là, toute la chaîne de commandement et les soldats qui, apparemment, ont renvoyé Achraf au Maroc.

    Le procureur en charge des des mineurs a confirmé au journal El Correo que, bien que l’enquête soit basée sur cette plainte spécifique, elle s’étend à tous les cas qui peuvent être documentés d’expulsions de mineurs dans la zone frontalière la semaine dernière. Le parquet, selon les informations recueillies par ce moyen, a demandé à la police nationale espagnole, à la Guardia Civil et à l’armée, des rapports sur les procédures suivies à la frontière et, s’agissant de la dernière crise migratoire, quelles instructions ont été données pour les retours à « chaud » et qui les a donnés-.

    Le Desk.ma

  • #2
    Surprenant que ce soit une ONG qui ait dénoncé la violation espagnole du droit d'asile et non la dictature marocaine? Cela en dit sur le peu d'estime que consent la dictature marocaine envers son peuple!

    - Suite à la plainte d’une ONG, une procédure a été ouverte pour analyser les actions des autorités espagnoles, qui ont refoulé des mineurs venus s’échouer sur la plage de Tarajal, apprend-on-.

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