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Le risque d’une indépendance de la Nouvelle-Calédonie s’accroît, l’Etat réfléchit à “un accord d’association”

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  • Le risque d’une indépendance de la Nouvelle-Calédonie s’accroît, l’Etat réfléchit à “un accord d’association”

    Capital Publié le 25/05/2021 à 15h23

    Le gouvernement français n'exclut pas un "accord d'association" en cas d'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, un scénario de plus en plus probable. En cas d'accession à la pleine souveraineté, la Nouvelle-Calédonie perdra le bénéfice "de l'ensemble des traités internationaux conclus par la France".

    La Nouvelle-Calédonie va-t-elle finir par sortir du giron de la France ? Alors que les chances d'une victoire du oui au prochain référendum sur l'indépendance sont en augmentation, le gouvernement, qui doit recevoir des responsables politiques de l'île, n'exclut pas un "accord d'association", selon un document de 46 pages qui détaille les conséquences du oui et du non. Un document transmis mi-mai à dix dirigeants de Nouvelle-Calédonie dans la perspective des discussions sur l'avenir politique de l'archipel qui vont se tenir à Paris du 26 mai au 3 juin, à l'invitation du Premier ministre, Jean Castex.

    L'Etat y indique qu'en cas d'accession à la pleine souveraineté, la Nouvelle-Calédonie perdra le bénéfice "de l'ensemble des traités internationaux conclus par la France". Toutefois, le nouvel Etat "pourra, ou non, conclure un accord d'association avec un autre Etat, dont la France". Les indépendantistes kanak du FLNKS prônent une "indépendance avec partenariat" ou "avec des interdépendances négociées". "Résultat d'un important travail mené par l'Etat", le texte est présenté par Sébastien Lecornu, ministre des outre-mer, comme "une base de travail, absolument pas définitive", et qui doit pour le moment "rester confidentiel".

    La copie transmise à Roch Wamytan, président du Congrès, a cependant circulé durant le week-end sur les réseaux sociaux "dans le cadre de travaux internes", a expliqué l'élu dans un communiqué en invitant "tous les citoyens du pays à en prendre connaissance". Technique et précis, le document s'attarde surtout sur les conséquences du oui dans les domaines juridiques, économiques et financiers, sur les politiques publiques du quotidien et sur l'exercice des compétences régaliennes. Chaque chapitre est suivi d'une série de questions qui peuvent faire l'objet de discussion avec les acteurs calédoniens.
    Avant octobre 2022, un troisième et dernier référendum d'autodétermination aura lieu en Nouvelle-Calédonie dans le cadre de l'accord de Nouméa, qui organise sa décolonisation. Les deux premiers en 2018 et 2020 ont été remportés par les pro-français avec 56,7% puis 53,3% des voix. La question "très sensible de la monnaie" - actuellement le franc Pacifique qui a une parité fixe avec l'euro circule en Nouvelle-Calédonie - avec ses conséquences pour les banques, les patrimoines et les prix est également soulevée.
    Alors que la France injecte chaque année 1,5 milliard d'euros en Nouvelle-Calédonie (soit 18% du PIB de Nouvelle-Calédonie), le document s'interroge sur "l'organisation de la transition financière" en cas d'indépendance et sur ce qui "est attendu de la France" en la matière. Actuellement, les recettes fiscales locales sont équivalentes aux transferts de l'Etat.

    Le nickel, les départs de population après le référendum, les modalités et la durée de la transition jusqu'à l'indépendance sont aussi développés. Moins conséquente, la partie consacrée aux conséquences du non souligne que ce résultat "ne constitue pas en soi la consécration du statu quo actuel" et "ne conduira pas automatiquement au retrait de la Nouvelle-Calédonie de la liste des territoires non autonomes de l'ONU".
    Le document pose enfin la très sensible question du corps électoral restreint et figé pour les élections provinciales et les consultations sur l'indépendance, qui fait que le vote est réservé aux personnes présentes en Nouvelle-Calédonie de manière continue depuis au moins novembre 1998. "Une nouvelle définition du corps électoral, conforme aux principes constitutionnels français (...) devra être recherchée", préconise l'Etat.

    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    On a donc pensé à tout, rien n'est laissé au hasard , c'est ce qui fait défaut en Algérie, assez souvent , on a recourt à l'improvisation ...

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    • #3
      Arhas On a donc pensé à tout, rien n'est laissé au hasard
      Indépendants les Kanaks mais pas fous, tant qu'il n'auront pas l'autonomie économique il vont vivre comme des puces sur le dos d'un gros chien.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

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      • #4

        Indépendants les Kanaks mais pas fous, tant qu'il n'auront pas l'autonomie économique il vont vivre comme des puces sur le dos d'un gros chien.
        Ne sois pas méchant , après ce long chemin ensemble , s'il y a séparation , ca doit être dans la bonne humeur , et n'oublie pas , y a pas mal d'eux qui sont algériens

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        • #5

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          • #6
            C'est mieux que d'être déporté en Guyane.

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            • #7
              Les TOM du pacifique indépendants, seront aussitôt phagocytés par la Chine, qui a déjà envoyé plusieurs fois ses navires provoqué les français au large des îles Polynésiennes sans réponse aucune de la marine française.

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              • #8
                Envoyé par alibigoud Voir le message
                C'est mieux que d'être déporté en Guyane.
                Mon arrière grand père est parti au bagne de Cayenne pour avoir assassiné son oncle et son cousin, il en est ressorti pas très net.

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                • #9
                  Alibigoud

                  C'est mieux que d'être déporté en Guyane.
                  A les voir , je ne sais si tous les descendants des Algériens vivent de la sorte , mais on voit bien que dans une société ou les Français ne sont pas majoritaires , ces descendants d'algériens s'intègrent bien , vivent correctement , travaillent , ont de belles maisons , entourés d'une belle nature .
                  Déportés en 1871, a ce jour , leurs descendants ont la nostalgie d'un pays qu'ils n'ont jamais connu.
                  Le documentaire est très intéressant , ces Algériens ont été déportés suite a la révolte d'El-Mokrani , d'autres ont été déportés en Syrie .
                  Ce serait intéressant de connaitre c'est quoi leurs intentions de vote !?

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                  • #10
                    Les Français considéraient les Kanaks comme des animaux sauvages



                    SANS TABOU - Discriminations, un mal calédonien ?

                    Dernière modification par ahras, 26 mai 2021, 00h53.

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                    • #11
                      la nouvelle caledonie est trop calme pour acceder a l independance, d ailleurs les evenements dramatique qui eu en 1988 ne se deroulait pas a noumea mais dans une ile peuples principalement de kanaks, de plus il y a plusieurs communautes en nouvelle caldeonie et meme les kanaks sont divises sur la question de l independance.
                      pour le moment il n y a pas de majorite electorale pour se prononcer sur l independance,je crois que la france cherche a faire peur a ceux qui serait tenter de voter pour l independace en 2022.

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