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L'organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé, hier, mercredi, la police saoudienne d'avoir mis le feu à un dépôt d'ordures dans lequel se cachaient des clandestins yéménites, dont 18 ont été grièvement brûlés.
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme basée à New York, la police a mis le feu le 9 mars à un dépôt d'ordures dans lequel 25 sans-papiers yéménites se cachaient, pour apparemment les forcer à sortir.
De tels actes «sont choquants et montrent un total mépris pour la vie humaine», a déclaré dans un communiqué la directrice de HRW pour le Moyen-Orient.
Le gouvernement saoudien a affirmé avoir sauvé des Yéménites d'un incendie accidentel, a rapporté HRW. Majid Chami, qui a été brûlé, a raconté à HRW que des officiers de la police avaient lancé une substance inflammable, déclenchant le feu dans le dépôt d'ordure.
«Nous sommes tous sortis brûlés (...) Ils ont tiré en l'air pour nous empêcher de nous enfuir», a-t-il dit.
Selon HRW, les Yéménites ont été interrogés, puis, seulement après, conduits à l'hôpital, et qu'ensuite 18 d'entre eux ont été expulsés vers leur pays.
- InfoSoir
Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme basée à New York, la police a mis le feu le 9 mars à un dépôt d'ordures dans lequel 25 sans-papiers yéménites se cachaient, pour apparemment les forcer à sortir.
De tels actes «sont choquants et montrent un total mépris pour la vie humaine», a déclaré dans un communiqué la directrice de HRW pour le Moyen-Orient.
Le gouvernement saoudien a affirmé avoir sauvé des Yéménites d'un incendie accidentel, a rapporté HRW. Majid Chami, qui a été brûlé, a raconté à HRW que des officiers de la police avaient lancé une substance inflammable, déclenchant le feu dans le dépôt d'ordure.
«Nous sommes tous sortis brûlés (...) Ils ont tiré en l'air pour nous empêcher de nous enfuir», a-t-il dit.
Selon HRW, les Yéménites ont été interrogés, puis, seulement après, conduits à l'hôpital, et qu'ensuite 18 d'entre eux ont été expulsés vers leur pays.
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