La Russie pourrait participer à la construction d'une centrale nucléaire au Maroc (Gazeta.ru)
16:36 | 14/ 05/ 2008
MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. Les spécialistes russes du nucléaire souhaitent construire une centrale au Maroc pour un montant d'environ 6 milliards de dollars , indique mercredi le quotidien Gazeta.ru.
Le français Areva et le canadien AECL pourraient faire concurrence au russe Atomstroyexport, qui s'occupe de la construction d'ouvrages nucléaires à l'étranger. Il sera difficile de s'entendre avec la partie africaine, avertissent les experts.
Les autorités marocaines ont adopté un programme de développement du secteur nucléaire national, qui prévoit la construction de deux réacteurs d'une puissance de 600-1.000 MW chacun. Si les Marocains optent pour un schéma à deux réa0 MW chcteurs de 1.00acun, le coût de la construction d'une centrale nucléaire sera d'au moins 6 milliards de dollars, calcule Evgueni Roudakov, expert-analyste du département des études du secteur électroénergétique de l'Institut des problèmes des monopoles naturels.
Les Marocains ont déjà choisi l'emplacement pour la centrale, et sa mise en exploitation est prévue pour 2016-2017.
Irina Essipova, porte-parole d'Atomstroyexport, a expliqué à Gazeta.ru que la compagnie russe avait remis à la partie marocaine ses propositions commerciales et l'étude de faisabilité pour la construction de la centrale. Ces propositions sont actuellement examinées. La compagnie russe n'a pas précisé les délais éventuels pour l'adoption de la décision définitive concernant le choix du maître d'oeuvre.
Les spécialistes russes ont déjà de puissants concurrents, à savoir le français Areva et le canadien AECL. Les avantages des projets russes par rapport aux étrangers résident dans les technologies de pointe, l'expérience des Russes en la matière et les réacteurs déjà mis en exploitation (construits pas Atomstroyexport, par exemple, en Chine), affirme la compagnie.
Ce n'est pas le prix du contrat et encore moins les caractéristiques techniques des réacteurs proposés par les compagnies qui auront une grande importance lors du choix du partenaire du Maroc, estime l'analyste de l'IPMN. Tout comme dans la plupart des pays où le développement de certains secteurs de leur industrie et leur énergie ne fait que commencer, ce sont les résultats des négociations bilatérales sur la coopération au niveau gouvernemental qui jouent le rôle décisif dans ce choix, résume-t-il.
Atomstroyexport n'envisage pas de se borner au continent africain. Parmi les pays prometteurs qui pourraient conclure des contrats avec la compagnie russe, les comptes-rendus d'Atomstroyexport citent le Kazakhstan, le Vietnam, l'Ukraine, la République tchèque, la Turquie, la Finlande, l'Arménie, l'Egypte, l'Indonésie et la Jordanie. A l'heure actuelle, Atomstroyexport est en train de construire cinq réacteurs de centrales nucléaires: deux en Inde, un en Iran et deux en Bulgarie.
16:36 | 14/ 05/ 2008
MOSCOU, 14 mai - RIA Novosti. Les spécialistes russes du nucléaire souhaitent construire une centrale au Maroc pour un montant d'environ 6 milliards de dollars , indique mercredi le quotidien Gazeta.ru.
Le français Areva et le canadien AECL pourraient faire concurrence au russe Atomstroyexport, qui s'occupe de la construction d'ouvrages nucléaires à l'étranger. Il sera difficile de s'entendre avec la partie africaine, avertissent les experts.
Les autorités marocaines ont adopté un programme de développement du secteur nucléaire national, qui prévoit la construction de deux réacteurs d'une puissance de 600-1.000 MW chacun. Si les Marocains optent pour un schéma à deux réa0 MW chcteurs de 1.00acun, le coût de la construction d'une centrale nucléaire sera d'au moins 6 milliards de dollars, calcule Evgueni Roudakov, expert-analyste du département des études du secteur électroénergétique de l'Institut des problèmes des monopoles naturels.
Les Marocains ont déjà choisi l'emplacement pour la centrale, et sa mise en exploitation est prévue pour 2016-2017.
Irina Essipova, porte-parole d'Atomstroyexport, a expliqué à Gazeta.ru que la compagnie russe avait remis à la partie marocaine ses propositions commerciales et l'étude de faisabilité pour la construction de la centrale. Ces propositions sont actuellement examinées. La compagnie russe n'a pas précisé les délais éventuels pour l'adoption de la décision définitive concernant le choix du maître d'oeuvre.
Les spécialistes russes ont déjà de puissants concurrents, à savoir le français Areva et le canadien AECL. Les avantages des projets russes par rapport aux étrangers résident dans les technologies de pointe, l'expérience des Russes en la matière et les réacteurs déjà mis en exploitation (construits pas Atomstroyexport, par exemple, en Chine), affirme la compagnie.
Ce n'est pas le prix du contrat et encore moins les caractéristiques techniques des réacteurs proposés par les compagnies qui auront une grande importance lors du choix du partenaire du Maroc, estime l'analyste de l'IPMN. Tout comme dans la plupart des pays où le développement de certains secteurs de leur industrie et leur énergie ne fait que commencer, ce sont les résultats des négociations bilatérales sur la coopération au niveau gouvernemental qui jouent le rôle décisif dans ce choix, résume-t-il.
Atomstroyexport n'envisage pas de se borner au continent africain. Parmi les pays prometteurs qui pourraient conclure des contrats avec la compagnie russe, les comptes-rendus d'Atomstroyexport citent le Kazakhstan, le Vietnam, l'Ukraine, la République tchèque, la Turquie, la Finlande, l'Arménie, l'Egypte, l'Indonésie et la Jordanie. A l'heure actuelle, Atomstroyexport est en train de construire cinq réacteurs de centrales nucléaires: deux en Inde, un en Iran et deux en Bulgarie.
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