Publié le 05/05/2021
L’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite) demande, aujourd’hui, à la justice espagnole de procéder à la «détention immédiate» de Brahim Ghali. Une mesure, explique l’ONG, pour ne pas tomber dans la même erreur commise dans le cas de José Ignacio de Juan Chaos, un membre de l’organisation terroriste basque qui a pris la poudre d’escampette après sa libération en 2007. Après un séjour en Irlande, il est actuellement au Venezuela.
La nouvelle sortie d’Acavite intervient vingt-quatre heures après les déclarations de la ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez. Hier, elle a affirmé, à l’occasion d’un point de presse, que le chef du Polisario quittera le territoire espagnol dès la fin de son traitement. Des propos que l’association condamne, rappelant à la cheffe de la diplomatie qu’il y a 300 victimes canariennes du terrorisme du Polisario qui attendent encore «reconnaissance et réparation».
Yabiladi
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