Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Quand le Maroc sacrifiait sa relation avec la Catalogne pour plaire à l’Espagne

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Quand le Maroc sacrifiait sa relation avec la Catalogne pour plaire à l’Espagne

    C'est absolument faux! La dictature marocaine n'avait pas soutenu le référendum catalan par crainte que l'Espagne lui enjoint d'en faire de même face au Sahara Occidental. Enfin, il ne faut pas oublier que l'Espagne soutien un référendum sur l'indépendance sahraouie mais refuse en revanche une telle hypothèse envers ses territoires nord-africains.

    - Le Maroc est vent debout contre l’hospitalisation de Brahim Ghali en Espagne sous une fausse identité. L’ambassadeur de Madrid à Rabat a été convoqué pour donner des «éclaircissements» et le ministère des Affaires étrangères a fini par rendre publique sa colère dans un communiqué publié ce dimanche. Cet accueil en catimini du chef du Polisario, sous une fausse identité et de surcroît s’en aviser le Maroc, tranche avec l'excellence des relations entre Madrid et Rabat tant vantée par Arancha Gonzalez Laya, la ministre des Affaires étrangères. Elle fait surtout l'effet d'un coup de poignard dans le dos lorsqu'on se souvient de la politesse diplomatique des autorités marocaines, il y a quatre années au sujet de la Catalogne.

    En mai 2017, le gouvernement El Othmani refusait en effet d’accueillir l’ancien président de la Catalogne, Carles Puigdemont. Le ministre des Affaires étrangères avait expliqué, lors d’un point de presse animé conjointement par son homologue espagnol Alfonso Dastis, que ce genre de déplacement doit avoir au préalable le feu vert des autorités espagnoles.

    «Le Maroc maintient et maintiendra toujours une étroite concertation avec les autorités espagnoles pour l’organisation de ce type de visites», a-t-il souligné. De son côté le chef de la diplomatie d’Espagne a affirmé que son pays «n’a pas exercé des pressions sur le Maroc» pour rejeter la visite du président de la Catalogne. La décision des autorités de Rabat s’inscrivait en rupture avec une tradition qui remonte aux années Hassan II. Pour mémoire, en septembre 1994, le défunt roi fut l’un des premiers leaders au monde à recevoir le président de la Generalitat, Jordi Pujol, avec les honneurs militaires et le drapeau catalan flottant aux côtés de celui de l’Espagne ; un traitement de faveur rare pour un président d’une région autonome.

    Une politesse qui a un coût politique

    Le Maroc a ensuite payé chèrement les conséquences du rejet de la demande de Puigdemont. En plein Hirak du Rif, il a perdu le soutien traditionnel des formations catalanes de droite et de centre droit, au pouvoir à Barcelone. Les députés de ces partis ont rejoint la gauche et l’extrême gauche dans des déclarations soutenant le Hirak et condamnant les interventions des forces publiques contre les manifestants du mouvement de contestation populaire du Rif.


    Ya...bi
Chargement...
X