L'armée libanaise, contrairement aux armées des pays occidentaux et du tiers-monde en général, n'est pas une armée aux mains du pouvoir. Sa constitution en fait un outil assez étrange : elle ne peut prendre partie dans une bataille entre deux camps sinon elle risque la décomposition. Tout au long des premiers jours, l'armée n'a pas pris position contre l'opposition, ni contre le pouvoir, se contentant de ramasser les « miettes », c'est-à-dire de récupérer les armes et les sièges des organisations du pouvoir qui ressemblaient à des bunkers, n'intervenant qu'après les combats.
Or, le sinistre et criminel de guerre Geagea, tout en déplorant la non-intervention de l'armée libanaise contre l'opposition, menace d'une scission à l'intérieur de l'armée, la seule institution pouvant encore assurer l'unité du pays. Sa déclaration fut suivie par l'intervention américaine contre l'armée libanaise, critiquant également son rôle neutre dans les affrontements, mais promettant aussi son aide. Sanioura a également déploré la non-intervention de l'armée contre le peuple dans la rue, tout comme le représentant saoudien à la ligue arabe, c'est-à-dire le ministre des affaires étrangères.
Concernant le sinistre Geagea, la scission de l'armée est un rêve pour lui, qui lui permettrait de créer sa zone sioniste à l'intérieur du Liban : Geagea rêve de dominer une zone à sa mesure, ne pouvant espérer dominer le Liban.
Concernant l'armée, rappelons qu'elle est intervenue, cet hiver, contre les manifestants de la banlieue sud, pendant la révolte contre la vie chère. Plusieurs citoyens furent tués, mais la sagesse du Hizbullah et de l'opposition consista, à l'époque, à réclamer une enquête indépendante, pour délimiter les responsabilités, et juger les officiers et soldats ayant participé à l'assassinat des citoyens. Le Hizbullah n'aurait-il pas pu, à cette époque, démanteler l'armée, s'il l'avait voulu, en faisant scissionner une grande partie de ses effectifs ?
Il y a ceux qui pensent à l'intérêt du pays, dans sa totalité, et ceux qui pensent à leurs fiefs. Les premiers sont la résistance et ses alliés, et les seconds, les chefs de guerre qui ont mis la main sur le gouvernement.
Ils ont osé….appliquer les recommandations du sioniste Vinograd
Suite à sa défaite dans sa guerre contre le Liban, en juillet 2006, Israël a voulu savoir pourquoi le Hizbullah a pu lui tenir tête et lui infliger cette défaite. Le rapport Vinograd qui en est sorti recommande le démantèlement du système de communication de la résistance, qui a été capable d'assurer la liaison, en permanence, entre le commandement et les combattants. C'est ce système de communication que les criminels du gouvernement libanais ont voulu remettre en cause.
Non contents d'insulter la résistance et ses combattants (Jumblatt a maintes fois avoué qu'il veut absolument « désacraliser » le Hizbullah) depuis la fin de la guerre de juillet-août 2006,
Non contents d'avoir en leur sein des personnes directement responsables d'avoir donné des informations aux Américains (Marwan Hamade, ministre des communications, appartenant au parti de Jumblatt et courtisé par les services de renseignements étrangers) et par là, aux sionistes, ayant conduit au pilonnage meurtrier des derniers jours de la guerre (pensant que le dirigeant de la résistance s'y trouvait),
Non contents de leur silence criminel face aux violations incessantes d'Israël de leur sol et de leur air, depuis la guerre de juillet 2006,
Non contents de leur silence effarant concernant les prisonniers libanais toujours détenus dans les prisons israéliennes, concernant les victimes civiles qui tombent toujours à cause des bombes déversées par l'armée sioniste,
Ils ont osé…jouer avec le feu, et essayer de frapper la résistance en remettant en cause une de ses principales armes, qui ont protégé la capitale Beirut au cours de la guerre. Ils veulent offrir le Liban tout nu aux ambitions sionistes, politiques et territoriales.
Dans un pays normal, une telle attitude mériterait une cour martiale.
Ils ont osé…commettre des massacres
Les bandes sauvages enrôlées par l'argent saoudien de Hariri ont attaqué le siège du parti nationaliste syrien (libanais d'origine et de composition) à Halba, dans le nord. 14 membres du parti ont été tués par les gens haineux, qui voulaient élargir la guerre vers le nord du pays. 3 des martyrs du parti furent achevés alors que l'ambulance les emmenait, blessés, à l'hôpital.
Les milices haineuses de Jumblatt ont kidnappé, tué et défiguré les dépouilles de trois membres du Hizbullah, à Aley, dans la montagne, avant de les jeter devant un hôpital.
Le parti nationaliste syrien a remis l'affaire entre les mains de la justice libanaise : les documents visuels de la bataille contre le siège existent et seront dévoilés en temps voulu, lorsque l'armée prendra la sécurité du pays en main et que les juges ne seront pas des supplétifs du pouvoir en place.
Dans le nord, les milices de la haine ont incendié les sièges de plusieurs partis, dont celui de Michel Aoun. Certaines parties, très « généreuses » ont voulu mettre ces actes sur le compte de la « colère » d'avoir été évincés de Beirut. Au nord, la plaque commémorative du prisonnier Yahya Skaf a été arrachée et détruite, parce que Yahya Skaf, combattant libanais de la résistance palestinienne, a représenté pour eux le symbole de la résistance, et il l'est effectivement, pour nous tous.
Ils ont osé…accuser la résistance de sédition
C'est au tour des régimes arabes de prendre le relais, lorsque les gens du pouvoir se sont effondrés face à la résistance et ses alliés. Le ministre saoudien des affaires étrangères a accusé le Hizbullah d'avoir envahi Beirut, comme si Beirut était devenu un fief saoudien, malgré tout l'argent que les saoudiens ont déversé. Il a même osé…proposer l'envoi de troupes arabes pour soutenir le gouvernement de Sanioura, lui qui avait approuvé implicitement et même explicitement le bombardement du Liban en juillet 2006. Et le minitre saoudien a voulu, immédiatement, lancer une guerre arabe contre l'Iran, accusée de soutenir l'opposition. Bref, la même litanie remâchée depuis quelques années. Mais le représentant syrien lui a sèchement répondu : pourquoi ne pas avoir pensé à envoyer vos troupes arabes lors de l'attaque israélienne en juillet 2006 ? Pourquoi intervenir dans les affaires intérieures libanaises, en envoyant des troupes ? La ligue arabe doit se tenir à distance à égalité entre toutes les parties. Si vous tenez tellement à sauver, par les armées, vos frères arabes, pourquoi ne pas les envoyer défendre la population palestinienne à Gaza ? Pourquoi vous restez silencieux face aux massacres quotidiens de civils et des enfants à Gaza ?
Mais la manœuvre saoudienne a échoué. Ils voulaient, par leurs appels à la haine et à la guerre civile, entamer la popularité du Hizbullah auprès des masses et des peuples arabes. Peine perdue, car depuis longtemps, et surtout depuis 2005, lorsque les résistances en Palestine et au Liban ont clairement démontré que les régimes alignés sur les Etats-Unis et Israël sont capables de toutes les perfidies, les peuples arabes ne se font plus avoir par des slogans haineux : le guide des Frères musulmans a envoyé un message de solidarité à la résistance au Liban, plusieurs intellectuels et hommes politiques jordaniens ont clairement affirmé leur soutien au Hizbullah et à l'opposition. Des partis algériens se sont également exprimés, montrant que la bataille en cours n'a rien d'une guerre confessionnelle ou religieuse, tel que le pouvoir libanais veut le faire croire, mais d'une bataille pour la défense de la résistance contre les collaborateurs et les criminels, qui veulent livrer leur pays aux sionistes.
Ils ont osé….mais sont impuissants
Les représentants de la France ont osé….menacer le Hizbullah et l'opposition. Kouchner va-t-en-guerre a osé… déclarer son alignement aux côtés du gouvernement illégal. Il est vrai que la France ne connaît pas et n'a pas connu, même en pleine guerre de libération, ce que signifie que de larges couches d'un peuple se mobilisent pour défendre la résistance. Non pas vers la fin de la guerre, mais en plein milieu, c'est-à-dire que ces couches n'espèrent aucun gain, sauf l'avenir de leur pays, qu'elles sont prêtes à mourir et à vivre pour que la résistance soit toujours là, forte, attendant le moment crucial de la libération totale. Kouchner espère-t-il pouvoir combattre ces masses mobilisées ? Comme Wi'am Wahhab (homme politique druze allié à la résistance) a recommandé à Geagea d'être sage et de se tenir tranquille, nous disons la même chose aux représentants et dirigeants français : tenez-vous tranquille ! Vous n'êtes pas en mesure de faire face…. Le public de la résistance ne vous pardonnera pas un alignement quelconque.
Or, le sinistre et criminel de guerre Geagea, tout en déplorant la non-intervention de l'armée libanaise contre l'opposition, menace d'une scission à l'intérieur de l'armée, la seule institution pouvant encore assurer l'unité du pays. Sa déclaration fut suivie par l'intervention américaine contre l'armée libanaise, critiquant également son rôle neutre dans les affrontements, mais promettant aussi son aide. Sanioura a également déploré la non-intervention de l'armée contre le peuple dans la rue, tout comme le représentant saoudien à la ligue arabe, c'est-à-dire le ministre des affaires étrangères.
Concernant le sinistre Geagea, la scission de l'armée est un rêve pour lui, qui lui permettrait de créer sa zone sioniste à l'intérieur du Liban : Geagea rêve de dominer une zone à sa mesure, ne pouvant espérer dominer le Liban.
Concernant l'armée, rappelons qu'elle est intervenue, cet hiver, contre les manifestants de la banlieue sud, pendant la révolte contre la vie chère. Plusieurs citoyens furent tués, mais la sagesse du Hizbullah et de l'opposition consista, à l'époque, à réclamer une enquête indépendante, pour délimiter les responsabilités, et juger les officiers et soldats ayant participé à l'assassinat des citoyens. Le Hizbullah n'aurait-il pas pu, à cette époque, démanteler l'armée, s'il l'avait voulu, en faisant scissionner une grande partie de ses effectifs ?
Il y a ceux qui pensent à l'intérêt du pays, dans sa totalité, et ceux qui pensent à leurs fiefs. Les premiers sont la résistance et ses alliés, et les seconds, les chefs de guerre qui ont mis la main sur le gouvernement.
Ils ont osé….appliquer les recommandations du sioniste Vinograd
Suite à sa défaite dans sa guerre contre le Liban, en juillet 2006, Israël a voulu savoir pourquoi le Hizbullah a pu lui tenir tête et lui infliger cette défaite. Le rapport Vinograd qui en est sorti recommande le démantèlement du système de communication de la résistance, qui a été capable d'assurer la liaison, en permanence, entre le commandement et les combattants. C'est ce système de communication que les criminels du gouvernement libanais ont voulu remettre en cause.
Non contents d'insulter la résistance et ses combattants (Jumblatt a maintes fois avoué qu'il veut absolument « désacraliser » le Hizbullah) depuis la fin de la guerre de juillet-août 2006,
Non contents d'avoir en leur sein des personnes directement responsables d'avoir donné des informations aux Américains (Marwan Hamade, ministre des communications, appartenant au parti de Jumblatt et courtisé par les services de renseignements étrangers) et par là, aux sionistes, ayant conduit au pilonnage meurtrier des derniers jours de la guerre (pensant que le dirigeant de la résistance s'y trouvait),
Non contents de leur silence criminel face aux violations incessantes d'Israël de leur sol et de leur air, depuis la guerre de juillet 2006,
Non contents de leur silence effarant concernant les prisonniers libanais toujours détenus dans les prisons israéliennes, concernant les victimes civiles qui tombent toujours à cause des bombes déversées par l'armée sioniste,
Ils ont osé…jouer avec le feu, et essayer de frapper la résistance en remettant en cause une de ses principales armes, qui ont protégé la capitale Beirut au cours de la guerre. Ils veulent offrir le Liban tout nu aux ambitions sionistes, politiques et territoriales.
Dans un pays normal, une telle attitude mériterait une cour martiale.
Ils ont osé…commettre des massacres
Les bandes sauvages enrôlées par l'argent saoudien de Hariri ont attaqué le siège du parti nationaliste syrien (libanais d'origine et de composition) à Halba, dans le nord. 14 membres du parti ont été tués par les gens haineux, qui voulaient élargir la guerre vers le nord du pays. 3 des martyrs du parti furent achevés alors que l'ambulance les emmenait, blessés, à l'hôpital.
Les milices haineuses de Jumblatt ont kidnappé, tué et défiguré les dépouilles de trois membres du Hizbullah, à Aley, dans la montagne, avant de les jeter devant un hôpital.
Le parti nationaliste syrien a remis l'affaire entre les mains de la justice libanaise : les documents visuels de la bataille contre le siège existent et seront dévoilés en temps voulu, lorsque l'armée prendra la sécurité du pays en main et que les juges ne seront pas des supplétifs du pouvoir en place.
Dans le nord, les milices de la haine ont incendié les sièges de plusieurs partis, dont celui de Michel Aoun. Certaines parties, très « généreuses » ont voulu mettre ces actes sur le compte de la « colère » d'avoir été évincés de Beirut. Au nord, la plaque commémorative du prisonnier Yahya Skaf a été arrachée et détruite, parce que Yahya Skaf, combattant libanais de la résistance palestinienne, a représenté pour eux le symbole de la résistance, et il l'est effectivement, pour nous tous.
Ils ont osé…accuser la résistance de sédition
C'est au tour des régimes arabes de prendre le relais, lorsque les gens du pouvoir se sont effondrés face à la résistance et ses alliés. Le ministre saoudien des affaires étrangères a accusé le Hizbullah d'avoir envahi Beirut, comme si Beirut était devenu un fief saoudien, malgré tout l'argent que les saoudiens ont déversé. Il a même osé…proposer l'envoi de troupes arabes pour soutenir le gouvernement de Sanioura, lui qui avait approuvé implicitement et même explicitement le bombardement du Liban en juillet 2006. Et le minitre saoudien a voulu, immédiatement, lancer une guerre arabe contre l'Iran, accusée de soutenir l'opposition. Bref, la même litanie remâchée depuis quelques années. Mais le représentant syrien lui a sèchement répondu : pourquoi ne pas avoir pensé à envoyer vos troupes arabes lors de l'attaque israélienne en juillet 2006 ? Pourquoi intervenir dans les affaires intérieures libanaises, en envoyant des troupes ? La ligue arabe doit se tenir à distance à égalité entre toutes les parties. Si vous tenez tellement à sauver, par les armées, vos frères arabes, pourquoi ne pas les envoyer défendre la population palestinienne à Gaza ? Pourquoi vous restez silencieux face aux massacres quotidiens de civils et des enfants à Gaza ?
Mais la manœuvre saoudienne a échoué. Ils voulaient, par leurs appels à la haine et à la guerre civile, entamer la popularité du Hizbullah auprès des masses et des peuples arabes. Peine perdue, car depuis longtemps, et surtout depuis 2005, lorsque les résistances en Palestine et au Liban ont clairement démontré que les régimes alignés sur les Etats-Unis et Israël sont capables de toutes les perfidies, les peuples arabes ne se font plus avoir par des slogans haineux : le guide des Frères musulmans a envoyé un message de solidarité à la résistance au Liban, plusieurs intellectuels et hommes politiques jordaniens ont clairement affirmé leur soutien au Hizbullah et à l'opposition. Des partis algériens se sont également exprimés, montrant que la bataille en cours n'a rien d'une guerre confessionnelle ou religieuse, tel que le pouvoir libanais veut le faire croire, mais d'une bataille pour la défense de la résistance contre les collaborateurs et les criminels, qui veulent livrer leur pays aux sionistes.
Ils ont osé….mais sont impuissants
Les représentants de la France ont osé….menacer le Hizbullah et l'opposition. Kouchner va-t-en-guerre a osé… déclarer son alignement aux côtés du gouvernement illégal. Il est vrai que la France ne connaît pas et n'a pas connu, même en pleine guerre de libération, ce que signifie que de larges couches d'un peuple se mobilisent pour défendre la résistance. Non pas vers la fin de la guerre, mais en plein milieu, c'est-à-dire que ces couches n'espèrent aucun gain, sauf l'avenir de leur pays, qu'elles sont prêtes à mourir et à vivre pour que la résistance soit toujours là, forte, attendant le moment crucial de la libération totale. Kouchner espère-t-il pouvoir combattre ces masses mobilisées ? Comme Wi'am Wahhab (homme politique druze allié à la résistance) a recommandé à Geagea d'être sage et de se tenir tranquille, nous disons la même chose aux représentants et dirigeants français : tenez-vous tranquille ! Vous n'êtes pas en mesure de faire face…. Le public de la résistance ne vous pardonnera pas un alignement quelconque.
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