Le Maroc est vraiment "malade du Sahara Occidental"! Pour qu'un soi-disant professeur de droit puisse mentir et ignorer toute l'histoire de l'affaire de la colonisation marocaine du Sahara Occidental, cela dépasse tout entendement.
Ce type sait que la dictature marocaine est sous l'indépendance dans l'interdépendance tant envers la France que l'Espagne?
1964 : Première résolution de l’ONU en faveur de l’autodétermination du Sahara par le biais d’une consultation référendaire des populations concernées.
- Certains adversaires du Maroc sont surpris par la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental, ils le seront davantage encore dans les jours qui suivent de voir d'autres pays et pas des moindres rejoindre le cortège des pays déjà nombreux à reconnaître la marocanité de nos provinces sahariennes auxquels, viennent de s'ajouter récemment de nombreux Etats africains ouvrant leurs Consulats Généraux soit à Laâyaoune, soit à Dakhla. Se trompent beaucoup ceux qui pensent comme les responsables algériens que la décision du Président américain de reconnaître la marocanité du Sahara date de la fin de son mandat. Les spécialistes de la politique étrangère américaine leur révéleront un jour que cette initiative est non seulement le résultat d'un travail inlassable et discret de Sa Majesté Mohammed VI en direction des USA depuis son accession au Trône, mais aussi le résultat d'une longue gestation à la Maison Blanche du Dossier Saharien depuis le mandat de Bill CLINTON qui, au lendemain des Accords d'Oslo, avait réussi, après l'historique poignée de mains entre Aarafat et Yitzhak RABIN à encourager l'ouverture d'un bureau de liaison entre Israël et le Maroc avec l'aval même de Aarafat suite à la paix retrouvée entre Israël et les Palestiniens.
C'est pourquoi la France et l'Espagne ont désormais le devoir de réparer leur tort et de suivre l'exemple des U.S.A. Car de par leur connaissance du Dossier Saharien, de par leur partage du Maroc en 1912, la France et l'Espagne savent mieux que quiconque que Saqia AI Hamra et Ouad Edahab l'actuel Sahara occidental étaient bel et bien partie intégrante de la Zone Sud laissée à l'Espagne par la France, conformément à leur Convention secrète du 3 octobre 1904, dès après la signature du Traité de Fez du Protectorat Français du 30 mars 1912.
Par conséquent, le Maroc ne doit pas être sanctionné par le comportement colonialiste de Franco qui avait purement et simplement fait de cette partie de sa Zone Sud une colonie espagnole en violation flagrante des deux Traités du Protectorat : Celui de la France du 30 mars 1912 et celui de l'Espagne par l'intermédiaire de la France du 27 novembre 1912.
Or, si cette partie du Protectorat espagnol par la faute de la Puissance « protectrice» fut soumise à la quatrième Commission de l'O.N.U. il n'appartient pas au Maroc de supporter les conséquences d'une telle décolonisation. Et pourtant, contre mauvaise fortune bon cœur, le Maroc continua tout seul sa lutte au sein de cette quatrième Commission de l'O.N.U. dès le lendemain d'une Indépendance tronquée, en réussissant le vote d'abord par cette Commission, ensuite par l'Assemblée Générale de l'O.N.U, de la Résolution 20-72 (XX) du 16 décembre 1965, qui fit du Royaume du Maroc la seule partie concernée pour négocier la décolonisation du Sahara occidental et d'Ifni avec l'Espagne avant de réussir :
Après la mort de Franco, garant d'un référendum tant souhaité par l'Algérie
- Après le règlement du contentieux maroco-mauritanien qui ne pouvait plus être exploité cyniquement par l'Algérie.
- Après l'avis de la C.I.J favorable au Maroc (!)
Par Mohammed MOATASSIME Professeur Emérite. Faculté de Droit, Rabat-Agdal
(A suivre)
Ce type sait que la dictature marocaine est sous l'indépendance dans l'interdépendance tant envers la France que l'Espagne?
1964 : Première résolution de l’ONU en faveur de l’autodétermination du Sahara par le biais d’une consultation référendaire des populations concernées.
- Certains adversaires du Maroc sont surpris par la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara occidental, ils le seront davantage encore dans les jours qui suivent de voir d'autres pays et pas des moindres rejoindre le cortège des pays déjà nombreux à reconnaître la marocanité de nos provinces sahariennes auxquels, viennent de s'ajouter récemment de nombreux Etats africains ouvrant leurs Consulats Généraux soit à Laâyaoune, soit à Dakhla. Se trompent beaucoup ceux qui pensent comme les responsables algériens que la décision du Président américain de reconnaître la marocanité du Sahara date de la fin de son mandat. Les spécialistes de la politique étrangère américaine leur révéleront un jour que cette initiative est non seulement le résultat d'un travail inlassable et discret de Sa Majesté Mohammed VI en direction des USA depuis son accession au Trône, mais aussi le résultat d'une longue gestation à la Maison Blanche du Dossier Saharien depuis le mandat de Bill CLINTON qui, au lendemain des Accords d'Oslo, avait réussi, après l'historique poignée de mains entre Aarafat et Yitzhak RABIN à encourager l'ouverture d'un bureau de liaison entre Israël et le Maroc avec l'aval même de Aarafat suite à la paix retrouvée entre Israël et les Palestiniens.
C'est pourquoi la France et l'Espagne ont désormais le devoir de réparer leur tort et de suivre l'exemple des U.S.A. Car de par leur connaissance du Dossier Saharien, de par leur partage du Maroc en 1912, la France et l'Espagne savent mieux que quiconque que Saqia AI Hamra et Ouad Edahab l'actuel Sahara occidental étaient bel et bien partie intégrante de la Zone Sud laissée à l'Espagne par la France, conformément à leur Convention secrète du 3 octobre 1904, dès après la signature du Traité de Fez du Protectorat Français du 30 mars 1912.
Par conséquent, le Maroc ne doit pas être sanctionné par le comportement colonialiste de Franco qui avait purement et simplement fait de cette partie de sa Zone Sud une colonie espagnole en violation flagrante des deux Traités du Protectorat : Celui de la France du 30 mars 1912 et celui de l'Espagne par l'intermédiaire de la France du 27 novembre 1912.
Or, si cette partie du Protectorat espagnol par la faute de la Puissance « protectrice» fut soumise à la quatrième Commission de l'O.N.U. il n'appartient pas au Maroc de supporter les conséquences d'une telle décolonisation. Et pourtant, contre mauvaise fortune bon cœur, le Maroc continua tout seul sa lutte au sein de cette quatrième Commission de l'O.N.U. dès le lendemain d'une Indépendance tronquée, en réussissant le vote d'abord par cette Commission, ensuite par l'Assemblée Générale de l'O.N.U, de la Résolution 20-72 (XX) du 16 décembre 1965, qui fit du Royaume du Maroc la seule partie concernée pour négocier la décolonisation du Sahara occidental et d'Ifni avec l'Espagne avant de réussir :
Après la mort de Franco, garant d'un référendum tant souhaité par l'Algérie
- Après le règlement du contentieux maroco-mauritanien qui ne pouvait plus être exploité cyniquement par l'Algérie.
- Après l'avis de la C.I.J favorable au Maroc (!)
Par Mohammed MOATASSIME Professeur Emérite. Faculté de Droit, Rabat-Agdal
(A suivre)
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