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Algériens… mais pas arabes

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  • #31
    Envoyé par Anzoul Voir le message
    oui, mais est ce que tu es arabe ?
    Je suis le fils d'Adam et Eve

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    • #32
      Oui comme nous tous, mais est ce que tu es arabe ou non ?

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      • #33
        Envoyé par Anzoul Voir le message
        Oui comme nous tous, mais est ce que tu es arabe ou non ?
        Il n'y a pas d'Arabes ni Kabyles seulement dans les esprits arriérés

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        • #34

          هل أنت بدون اصل؟
          لماذا لا تجيب؟
          Dernière modification par Anzoul, 24 mars 2021, 21h23.

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          • #35
            - « Nous n’avons pas renoncé à ce que le tamazight soit une langue officielle et non pas seulement nationale », scande Louisa Hanoune, porte-parole du Parti des travailleurs (PT, première force d’opposition au sein du Parlement).

            En attendant, on regarde sans broncher le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s’exprimer en kabyle lors des questions orales à l’Assemblée nationale. Une chaîne de télévision tamazight a été créée, et les frontons de certaines administrations arborent des inscriptions en tifinagh (l’alphabet tamazight). "Et, aujourd’hui, hormis quelques ultras du nationalisme panarabe, la quasi-totalité des Algériens se revendique amazigh, des « hommes libres ».

            Le paradoxe berbère, le 25 novembre 2009 à 10h44 | Par Jeune Afrique (extraits)

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            • #36
              N'importe quel algérien sera libre en Juin 2021 de voter. Gardez pour vous la zizanie. J'ai rectifié la date. Merci

              Dans le cas ou les régions Kabylophones rejettent une fois de plus la mascarade électorale, ça ne ferait qu'amplifier la rupture avec le pouvoir centrale déjà entamée lors des deux dernières élection bâclées ... Une manière pour les communautés de ces régions de s’affirmaient dans leur volonté d'autonomie...

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              • #37
                Ma femme rifaine mais native de Mohammedia m'invite à soumettre cet article à ses compatriotes marocains.

                - « Amazigh tu redeviendras. »

                Pays arabe, le royaume ? Pas si sûr. Les Berbères reposent la question de l'identité, brandissent des exigences et songent à créer un parti politique. Et s'ils réussissaient ?

                A la « question berbère », il y a deux réponses autorisées : le mépris et l'anathème. Selon l'humeur des officiels bien-pensants, les militants berbéristes sont soit « les pathétiques défenseurs d'une cause marginale et perdue d'avance », soit « des serpents inoculant le venin de la discorde dans le coeur des enfants de ce pays ». Ce qui est d'ailleurs contradictoire : si la cause est vraiment éculée, elle ne devrait pas constituer un facteur de discorde. Il n'empêche. Même de mauvaise foi, ces arguments permettent aux autorités marocaines d'éviter le sujet de la berbérité.

                Il ne saurait y avoir qu'une seule vérité, inscrite dans la loi fondamentale du royaume : le Maroc est « arabe ».Peut-être, mais pas les Marocains. Pas tous, du moins, puisqu'une partie d'entre eux se revendique Amazigh. Il ne s'agit pas là d'ethnicité. Chacun sait que « l'ascendance pure » est une chimère, dont la pour-suite peut, effectivement, se révéler dangereuse pour la stabilité d'un pays. C'est pourquoi on préfère dire que le Maroc est partagé entre arabophones et berbérophones. Dans quelles proportions ? Secret d'État !

                Du reste, le clivage n'est pas aussi net qu'on peut le penser. La darija, marocain dialectal et « vraie » langue du pays, par opposition à l'arabe classique, est un parfait équilibre linguistique entre arabe et berbère, avec même quelques touches de français et d'espagnol, voire, dans le parler néo-urbain de Casablanca et des grandes villes... d'anglais !

                Officiellement, le berbère, ou tamazight, n'est pas considéré au Maroc comme une langue, mais comme un ramassis de « dialectes ». Ce qui est absurde : un « dialecte » est forcément dérivé d'une langue - et, en l'occurrence, il ne s'agit pas de l'arabe. « Autorisés » par Hassan II au milieu des années quatre-vingt-dix en réponse à l'agitation des milieux berbéristes, les trois bulletins d'information « en dialectes » de la première chaîne (le tarifit, le tamazight et le tachelhit) constituent, pour les berbérophones, une énorme farce. C'est comme si, en France, on présentait un JT avec l'accent marseillais, un autre avec l'accent parisien et un troisième avec l'accent alsacien... en les présentant comme des « dialectes » dans le but de démontrer que le français n'est pas une langue unifiée. La mystification va encore plus loin. Dans les manuels d'histoire, on enseigne la maxime suivante aux petits Marocains : « Les premiers habitants du Maroc sont les Berbères. Ils sont venus du Yémen et de Syrie, en passant par l'Éthiopie et l'Égypte. » Ibn Khaldoun (mort en 1406), père de la sociologie, écrivait il y a déjà six siècles dans son Histoire des Berbères : « L'opinion [...] qui les fait émigrer de Syrie [...] est tellement insoutenable qu'elle mérite d'être rangée au nombre des fables. » Pourquoi affirmer, en dépit de toute logique, que les Berbères viennent de la péninsule Arabique ? Sans doute pour suggérer qu'ils sont d'origine arabe... ce qui justifie a posteriori la conquête arabe de la Berbérie menée au VIIIe siècle par Oqba Ibn Nafi' !

                L'histoire officielle du Maroc donne de cette conquête une version idyllique : l'armée islamique venue d'Arabie porter le message du Prophète aurait été accueillie pacifiquement par des peuplades quasi primitives. Quelque temps plus tard, ces « bons sauvages » auraient été subjugués par un chérif (descendant du Prophète) venu d'Arabie et nommé Moulay Idriss. Celui-ci, déclaré sultan, aurait fondé le Maroc. « Supercherie ! » dénoncent les lettrés. « Que l'on cesse de faire ânonner à nos enfants, s'insurge l'académicien Mohamed Chafik, la fable du Maroc inventé, créé de toutes pièces, voici seulement douze siècles, par un homme, un seul, dans un désert vide de toute humanité, de toute intelligence et de tout sens politique ! » Les historiens sont formels : le trône de Maurétanie a été fondé au IIIe siècle avant J.-C. par le souverain berbère Baga. Or Maurétanie n'est que le mot grec pour « Extrême Occident », ce qui a été traduit plus tard en arabe par « el-Maghrib el-Aqsa » - en abrégé, Maghrib, ou Maroc.

                Et Oqba, onze siècles plus tard, n'a pas été accueilli avec des fleurs, loin s'en faut. Il a dû, au contraire, batailler pendant des décennies pour - comme tous les conquérants - s'accaparer les richesses du pays, et, accessoirement, imposer l'islam. L'arrivée d'Oqba, puis celle de Moulay Idriss, est le début d'un très long processus d'arabisation, sous couvert d'islamisation. L'arabe devient peu à peu la langue dominante parce que langue du Coran. Mais pas forcément celle du pouvoir. L'histoire officielle du Maroc oublie volontiers de préciser, par exemple, que Tariq Ibn Ziyad, conquérant de l'Andalousie, était un Berbère du Rif. Comme elle s'abstient de rappeler que les dynasties almoravide et almohade (XIe et XIIe siècles), sous l'empire desquelles le Maroc s'étendait de l'Espagne jusqu'au fleuve Sénégal, étaient berbères.

                MAROC - 24 avril 2001 - par AHMED R.BENCHEMSI CORRESPONDANT AU MAROC in Jeune Afrique

                (A Suivre)



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                • #38
                  - Mais bien qu'il ait implicitement reconnu la responsabilité de l'État dans ces événements, Hassan II n’a pas manqué de critiquer de manière virulente les habitants des villes qui se sont soulevées. Il utilisera même, dans son discours du 22 janvier, un vocabulaire sans précédent, décrivant la population rifaine de «Awbach» et de «chômeurs vivant de la contrebande et du vol». Il fait aussi un petit clin d’œil historique à la répression contre les manifestations de 1958, rappelant que «les habitants du nord connaissent le prince héritier et qu’il est dans leur intérêt de ne pas connaître Hassan II» en tant que roi-.

                  Ya...bi

                  Hassan II après émeutes de 1984 - YouTube

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