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Colons marocains de Figuig: il s'agit bel et bien d'une fermeture de frontière

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  • Colons marocains de Figuig: il s'agit bel et bien d'une fermeture de frontière

    L'Algérie a fermé ce passage de frontière afin d'enrayer un important trafic de drogues. En substance, une fermeture de frontières est un acte de souveraineté et la décision algérienne ne souffre d'aucune lacune (CF. fermeture de la frontière entre le Maroc et les territoires espagnols d'Afrique du Nord)

    -L’oasis de Figuig fait les frais des tensions entre le Maroc et l’Algérie

    Des militaires algériens ont été déployés pour bloquer les passages quotidiens des cultivateurs marocains, jusque-là tolérés malgré la fermeture de la frontière depuis 1994.

    « Encore une fois, c’est nous qui payons ! » Les habitants de Figuig, oasis historique enclavée aux confins du Maroc et de l’Algérie, subissent le regain de tensions entre les deux pays, leur interdisant désormais de cultiver leurs dattes dans la zone frontalière algérienne. Mercredi 17 mars, des militaires algériens ont été déployés pour bloquer les passages quotidiens des cultivateurs marocains, jusque-là tolérés malgré la fermeture officielle de la frontière depuis 1994. Au préalable, ces cultivateurs avaient reçu un ultimatum des autorités algériennes pour évacuer les lieux.

    « Une décision politique »

    Alger a justifié la « sécurisation de la frontière » par des « manquements » dans les exploitations agricoles et par l’existence de « bandes criminelles organisées dans le trafic de drogues » – arguments vigoureusement contestés à Figuig. « Ces expulsions, c’est une décision politique », estime Mohamed El Jilali, président d’une association locale. La mesure d’Alger n’a suscité aucune réaction officielle à Rabat. Seule réponse : les autorités régionales marocaines ont organisé une réunion pour « examiner les solutions possibles pour atténuer les répercussions » de cette décision « temporaire et conjoncturelle ».

    Maisons abandonnées

    Abdelmalik Boubekri dit avoir laissé derrière lui « 30 000 arbres », dont certains plantés par son grand-père. « Des années de travail » représentant selon lui une valeur de « plus de 5 millions de dirhams » (environ 500 000 euros), avec des dattes se vendant jusqu’à 150 dirhams le kilo. Comme la trentaine d’exploitants expulsés d’Arja, cet homme au visage buriné affirme disposer d’un « droit historique » sur le terrain, brandissant la photocopie d’un titre notarié manuscrit rédigé en 1939 (!)

    Le Monde.fr

  • #2
    Si je comprend bien ils faisaient aussi de l'exportation illégale de dattes au lieu de les apporté dans une coopérative algérienne

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par galaxy Voir le message
      Si je comprend bien ils faisaient aussi de l'exportation illégale de dattes au lieu de les apporté dans une coopérative algérienne
      Apparemment, tel était le cas.

      Commentaire


      • #4
        Reste à savoir si cette histoire colons marocains n'a pas été amplifiée car elle impliquait l'Algérie dont le Maroc lui voue une haine viscérale? Remarquons que les FARces n'ont insinué aucune menace, sachant qu'elles seraient anéanties en moins de 24 heures comme lors de leur invasion suicidaire de l'ilot à chèvres ibérique de Persil en juillet 2002.

        En fin, ces colons marocains vont pouvoir bénéficier du programme marocain d'aide aux victimes alaouites du confinement engendré par la Covid-19.

        - Maroc : Les aides ont sauvé des millions de ménages de la pauvreté pendant le confinement
        (...).
        «Dans le contexte de la crise sanitaire, l’incidence de la pauvreté s’est multipliée par près de 7 à l’échelle nationale, passant de 1,7% avant cette crise à 11,7% au temps du confinement», indique la note. Le même indice a été multiplié par «5 en milieu rural, passant respectivement de 3,9% à 19,8%, et de 14 fois en milieu urbain, respectivement de 0,5% à 7,1%».

        De même, le taux de vulnérabilité a plus que doublé, passant de 7,3% avant le confinement à 16,7% pendant le confinement. Dans ces conditions, les inégalités sociales se sont détériorées et ont dépassé le seuil socialement intolérable (42%), poursuit la note. Celle-ci souligne que l’indice de Gini a atteint 44,4%, contre 38,5% avant la crise sanitaire.

        De même, le taux de vulnérabilité a plus que doublé, passant de 7,3% avant le confinement à 16,7% pendant le confinement. Dans ces conditions, les inégalités sociales se sont détériorées et ont dépassé le seuil socialement intolérable (42%), poursuit la note. Celle-ci souligne que l’indice de Gini a atteint 44,4%, contre 38,5% avant la crise sanitaire.

        «Ces contrecoups majeurs de la pandémie Covid-19 sur le bien-être socioéconomique des ménages obligent le Maroc à réagir en doublant les efforts et les mesures urgentes de lutte contre l’exacerbation de la précarité afin d’endiguer l’augmentation de la pauvreté et des inégalités sociales et de renforcer la résilience des ménages vulnérables à la crise sanitaire pour renverser la tendance vers une société plus égalitaire.» HCP
        (...)
        Pour sa part, l’indice de Gini, mesure synthétique des inégalités sociales, est passé de 44,4% sans les transferts publics à 38,4% après réception des aides publiques, conclut la note-.

        Ya...bi


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        • #5
          Nombreux sur ce forum ignorent que le conflit des frontières entre l'Algérie et la dictature marocaine existe depuis très longtemps. Il faut savoir que cette frontière a été plus souvent fermée que ouverte à l'instar de la frontière Maroc-RASD.

          - En dépit du niet catégorique de Noureddine Zerhouni
          Rabat insiste pour la réouverture des frontières



          Revenant à la charge jeudi dernier, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Taieb Fassi Fihri, estime qu’aucune réaction officielle du gouvernement algérien n'a été enregistrée à ce jour à l'appel du Maroc en faveur de la réouverture des frontières. D’où ce nouveau rappel.

          Faisant la sourde oreille à la réponse on ne peut plus officielle du ministre d’ةtat et ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Yazid Zerhouni, lequel avait répondu le 22 mars dernier, que la réouverture des frontières entre l’Algérie et le Maroc n’était pas d’actualités, Rabat réitère son appel à ce sujet. Pourtant, le niet algérien émanait d’un ministre d’ةtat, et était argumenté par le fait que “le problème de la circulation des biens et des personnes aux frontières algéro-marocaines n’est pas une question isolée et doit être prise dans un cadre général”. Considérant cette réponse comme “commentaires” de ministres et non une réponse officielle, le gouvernement marocain est revenu à la charge jeudi au cours de sa réunion. De qui la réponse algérienne doit-elle émaner pour que Rabat la considère comme officielle, si celle d’un ministre d’ةtat ne l’est pas ? Dans son rapport, le chef de la diplomatie marocaine, Taïeb Fassi Fihri, a affirmé qu’“aucune réaction officielle algérienne n'a été enregistrée à ce jour à l'appel du Maroc en faveur de la réouverture des frontières, qui procède d'une démarche sincère et de bonne foi”. Selon lui, plusieurs membres du gouvernement algérien ont, toutefois, publiquement émis des commentaires et des positions malheureusement contraires à l'idée d'une réouverture de la frontière, en l'état actuel des choses. ہ partir de ce constat, Fassi Fihri rappellera que “l'appel du royaume du Maroc procède d'une démarche sincère et de bonne foi, somme toute normale entre deux pays voisins, dont les peuples frères, unis hier dans le combat pour l'indépendance, partagent aujourd'hui les mêmes aspirations au rapprochement, au progrès et à la stabilité”.

          Le ministre a, par ailleurs, rappelé les multiples initiatives prises par SM le roi, que Dieu L'assiste (!), en faveur d'une normalisation des relations entre les deux pays frères, et en particulier de la réouverture de leur frontière commune, dont le communiqué publié le 20 mars 2008 par son département sur le sujet. Il dira en ce sens qu’il est intervenu suite à la déclaration des hautes autorités algériennes, à des médias internationaux, justifiant le refus de la réouverture, pour l'instant, de la frontière terrestre par les obstacles qui seraient, selon elles, liés aux conditions ayant présidé à sa fermeture par l'Algérie en 1994. Ces propos ont été rapportés par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, lors d'un point de presse à l'issue du conseil du gouvernement, dont les membres, selon la même source, se sont félicités de l'appel récemment lancé par le royaume du Maroc pour la réouverture de la frontière terrestre avec l'Algérie et se sont enquis de la réaction des autorités algériennes à cet égard.

          Dans ce contexte, a encore souligné M. Naciri, le Maroc a souhaité lancer de nouveau un appel solennel à la réouverture de la frontière entre les pays frères. Constatant que c’est la solution aux difficultés économiques et sociales auxquelles est confronté le Maroc oriental, Rabat n’a d’autres choix que de faire pression sur Alger pour avoir gain de cause, refusant cependant de traiter de manière global les différends entre les deux pays, comme le souhaitent les autorités algériennes. Voilà un entêtement inutile, qui n’aboutira à rien, parce que comme l’a dit Zerhouni : “Il ne s’agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maghreb ne se limite pas seulement au Maroc et à l’Algérie. Il faut que tous les peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leur place.


          Soir d'Algérie, le 5 avril 2003

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          • #6
            Tebboune bluff! Même avec des excuses, l'Algérie n'ouvrira pas ses frontières terrestres avec la dictature marocaine, du fait de la crainte d'une augmentation du trafic de drogue par les Marocains.

            - Maroc-Algérie : «Les frontières peuvent s’ouvrir mais il faut des excuses», selon Tebboune

            Après avoir critiqué le Maroc dans une sortie médiatique, il y a deux semaines, Abdelmajid Tebboune, candidat à la présidentielle du 12 décembre en Algérie, est revenu sur la question des frontières terrestres avec le royaume.

            Dans une déclaration à la presse algérienne dimanche, il a reconnu que «le peuple marocain aime le peuple algérien». «Ceux qui ne croient pas à ces propos n’ont qu’à se rappeler de la joie du peuple marocain lorsque l’Algérie a remporté la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), à Rabat, à Casablanca et à Oujda», dit-il.

            Le candidat présenté comme le grand favori de ce scrutin a toutefois reconnu qu’il y a «un pouvoir» au Maroc et un autre en Algérie, ajoutant que «lorsqu’il donne sa parole, l’Algérien peut mourir en tentant de l’honorer». «Mais certains donnent leur parole pour vous rassurer tandis qu’il (!) complotent derrière votre dos», a-t-il déclaré.

            Abdelmajid Tebboune a rappelé qu’il «y a deux affaires sur lesquelles [les deux pays] divergent», préférant aborder celle des frontières terrestres fermées. Selon lui, «[elles] peuvent s’ouvrir un de ces jours, mais il faut des excuses. Car [elles] n’ont pas été fermées à cause du Sahara occidental. Il ne faut pas déformer la réalité».

            «Je me rappelle d’avoir eu des étudiants universitaires qui sont allés au Maroc. Il leur a fallu trois jours pour quitter», a-t-il rappelé, insinuant une «maltraitance» par les autorités marocaines. «Le peuple les a aidé à arriver jusqu’aux frontières» pour sortir du Maroc, s’est-il rattrapé.

            Toujours à ce sujet, Abdelmajid Tebboune a accusé le Maroc pour son rôle dans un «embargo» imposé auparavant sur l’Algérie par la France. «Près de 350 000 Algériens étaient coincés (au Maroc), jusqu’à ce que des bateaux et des autocars les rapatrient», ajoute-t-il.

            Ya..bi, (extraits)

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