Sacré maroquin Tahar BenJelloun: Déjà valet du narcotrafiquant et addictif à la coke M6, son mensonge relatif à Daoud ne peut berner que ses compatriotes (
Notre ami Kamel Daoud vient de publier dans Le Quotidien d’Oran une tribune magnifique, courageuse et juste; il a choisi un titre provocateur «Je suis Marocain»: «Oui, je suis Marocain. Est-ce être traître?)
C'est dans le journal marocain Al Bayane que Daoud a écrit son pamphlet de la semaine dernière (14 mars, 2021 - 6:00):
Haschich ou sélénité chez BenJelloun?
«Oui, je suis marocain» (remarquez la faute d'orthographe à marocain)
«Oui, je suis marocain»
- Le président Macron se trompait. Les dirigeants algériens ont fait de cette guerre de libération un alibi inépuisable de culpabilisation et de rancœur. Ils ont décidé que jamais les relations entre les deux pays ne se normaliseront. C’est ainsi, c’est leur butin de guerre. Ils ne le lâcheront pas.
L’initiative prise par quelques Franco-marocains de demander à la France de reconnaître la marocanité des provinces du sud du Maroc est pleine de bon sens. Elle émane de la foi et de la raison. Sans jouer au pessimiste, je ne pense pas qu’elle aboutisse. Mais elle a le privilège d’exister et de parier sur la paix.
Sans décourager qui que ce soit, j’imagine mal Macron répondre positivement à une telle demande. Pourquoi? Parce que la guerre d’Algérie entre ce pays et la France n’est pas terminée. Le récent rapport élaboré par l’historien Benjamin Stora et remis au président Macron dit bien les difficultés à assainir les relations conflictuelles entre les deux pays depuis plus de soixante ans.
Les différents présidents français ont tous espéré apaiser la situation entre les deux pays. Mais aucun n’a réussi. Ce n’est pas parce qu’il a été maladroit ou incompétent. Pas du tout. Face à eux, il y a un mur, le même que les militaires algériens ont érigé face à l’ancien colonisateur. Cela relève de la névrose.
Si la France reconnaît à l’instar des Américains la marocanité du Sahara, ce sera la rupture totale avec l’Algérie, ce qu’elle ne pourra pas se permettre.
Un jour, peut-être, l’Union européenne, finira par reconnaître l’évidence et tournera le dos à l’Algérie qui maintient un conflit artificiel pour des objectifs non avouables. Mais, pour cela, il va falloir travailler beaucoup.
Notre ami Kamel Daoud vient de publier dans Le Quotidien d’Oran une tribune magnifique, courageuse et juste; il a choisi un titre provocateur «Je suis Marocain»: «Oui, je suis Marocain. Est-ce être traître? Etre un agent du Makhzen? Un harki à l’horizontalité maghrébine? Un contrebandier? Un haineux de soi? Non. C’est juste rappeler un lien, une histoire, un dû du temps de la guerre de libération, un sang et une proximité. Il faut le rappeler pour contrer ce curieux esprit anti-marocain dont font pain à la fois les islamistes, les populistes et les propagandes pour se nourrir et manger nos enfants».
Tahar BenJelloun in le 360.ma (extraits)
Notre ami Kamel Daoud vient de publier dans Le Quotidien d’Oran une tribune magnifique, courageuse et juste; il a choisi un titre provocateur «Je suis Marocain»: «Oui, je suis Marocain. Est-ce être traître?)
C'est dans le journal marocain Al Bayane que Daoud a écrit son pamphlet de la semaine dernière (14 mars, 2021 - 6:00):
Haschich ou sélénité chez BenJelloun?
«Oui, je suis marocain» (remarquez la faute d'orthographe à marocain)
«Oui, je suis marocain»
- Le président Macron se trompait. Les dirigeants algériens ont fait de cette guerre de libération un alibi inépuisable de culpabilisation et de rancœur. Ils ont décidé que jamais les relations entre les deux pays ne se normaliseront. C’est ainsi, c’est leur butin de guerre. Ils ne le lâcheront pas.
L’initiative prise par quelques Franco-marocains de demander à la France de reconnaître la marocanité des provinces du sud du Maroc est pleine de bon sens. Elle émane de la foi et de la raison. Sans jouer au pessimiste, je ne pense pas qu’elle aboutisse. Mais elle a le privilège d’exister et de parier sur la paix.
Sans décourager qui que ce soit, j’imagine mal Macron répondre positivement à une telle demande. Pourquoi? Parce que la guerre d’Algérie entre ce pays et la France n’est pas terminée. Le récent rapport élaboré par l’historien Benjamin Stora et remis au président Macron dit bien les difficultés à assainir les relations conflictuelles entre les deux pays depuis plus de soixante ans.
Les différents présidents français ont tous espéré apaiser la situation entre les deux pays. Mais aucun n’a réussi. Ce n’est pas parce qu’il a été maladroit ou incompétent. Pas du tout. Face à eux, il y a un mur, le même que les militaires algériens ont érigé face à l’ancien colonisateur. Cela relève de la névrose.
Si la France reconnaît à l’instar des Américains la marocanité du Sahara, ce sera la rupture totale avec l’Algérie, ce qu’elle ne pourra pas se permettre.
Un jour, peut-être, l’Union européenne, finira par reconnaître l’évidence et tournera le dos à l’Algérie qui maintient un conflit artificiel pour des objectifs non avouables. Mais, pour cela, il va falloir travailler beaucoup.
Notre ami Kamel Daoud vient de publier dans Le Quotidien d’Oran une tribune magnifique, courageuse et juste; il a choisi un titre provocateur «Je suis Marocain»: «Oui, je suis Marocain. Est-ce être traître? Etre un agent du Makhzen? Un harki à l’horizontalité maghrébine? Un contrebandier? Un haineux de soi? Non. C’est juste rappeler un lien, une histoire, un dû du temps de la guerre de libération, un sang et une proximité. Il faut le rappeler pour contrer ce curieux esprit anti-marocain dont font pain à la fois les islamistes, les populistes et les propagandes pour se nourrir et manger nos enfants».
Tahar BenJelloun in le 360.ma (extraits)
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