L'affaire résulte bel et bien de la fermeture de ce passage de trafiquants de drogues marocains. Or, toute fermeture de frontière ressort de la souveraineté d'un pays et donc, impossible à attaquer devant des instances juriques.
Reste peut-être la voie d'attaquer la France au cas échéant si le Maroc existait en 1901 ( entre le Maroc et l’Algérie française en 1901) ce qui, apparemment, tel n'est pas le cas.
- Les Figuiguis ont organisé une marche ce jeudi 18 mars pour protester contre l'expulsion des 30 fermiers marocains de leurs terres ancestrales, situées à la frontière maroco-algérienne. Round-up d'une affaire qui endeuille la ville.
Les manifestations se succèdent à Figuig où une journée de deuil a été déclarée par les habitants pour “pleurer le décès d'El Arja”, zone frontalière abritant 15.000 palmiers appartenant à des fermiers marocains, exploitants de ces terres depuis des décennies mais contraints, par les autorités algériennes, d’évacuer les lieux.
(...)
Il s’agit d’un “héritage”, de leur “gagne-pain” et du “futur de leurs enfants”, comme le déplore Abdelmalek Boubekri, l’un des fermiers concernés par l’évacuation.
Joint par Médias24, ce dernier déclare que “les soldats marocains se sont installés sur place pour nous interdire l’accès et nous éviter tout affrontement avec les autorités algériennes”.
(...)
"Il faut distinguer entre souveraineté étatique et propriété privée"
Si les personnes lésées parlent d’indemnités et d’expropriation, c’est parce qu’elles déclarent détenir les documents prouvant qu’il s’agit de leur propriété et, comme l’explique Boubkeur Largou, président de l’OMDH (Organisation marocaine des droits humains), “il faut distinguer entre souveraineté étatique et propriété privée”.
Récemment contacté par Médias24 à ce sujet, M. Largou avait expliqué que les Figuiguis ont été autorisés à exploiter ces terres depuis la convention signée Or, une décision temporaire et liée au Covid-19 ne nécessite pas un déménagement définitif. Les fermiers, eux, ont tout délogé ou du moins tout ce qu’il est possible de transporter, abandonnant à contrecœur les terres et richesses ancestrales.
Cette convention a été rappelée dans le traité de 1972, relatif au tracé des frontières entre le Maroc et l’Algérie. C’est sur ce texte que les autorités algériennes se basent pour considérer la zone concernée, comme partie de leur territoire.
Une évacuation temporaire ?
(...).
En effet, la province de Figuig a publié son premier et seul communiqué officiel le mardi 16 mars, dans lequel elle indique que la décision d’évacuation est “temporaire et conjoncturelle”.
(...).
Or, une décision temporaire et liée au Covid-19 ne nécessite pas un déménagement définitif. Les fermiers, eux, ont tout délogé ou du moins tout ce qu’il est possible de transporter, abandonnant à contrecœur les terres et richesses ancestrales.
Medias24.ma
Reste peut-être la voie d'attaquer la France au cas échéant si le Maroc existait en 1901 ( entre le Maroc et l’Algérie française en 1901) ce qui, apparemment, tel n'est pas le cas.
- Les Figuiguis ont organisé une marche ce jeudi 18 mars pour protester contre l'expulsion des 30 fermiers marocains de leurs terres ancestrales, situées à la frontière maroco-algérienne. Round-up d'une affaire qui endeuille la ville.
Les manifestations se succèdent à Figuig où une journée de deuil a été déclarée par les habitants pour “pleurer le décès d'El Arja”, zone frontalière abritant 15.000 palmiers appartenant à des fermiers marocains, exploitants de ces terres depuis des décennies mais contraints, par les autorités algériennes, d’évacuer les lieux.
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Il s’agit d’un “héritage”, de leur “gagne-pain” et du “futur de leurs enfants”, comme le déplore Abdelmalek Boubekri, l’un des fermiers concernés par l’évacuation.
Joint par Médias24, ce dernier déclare que “les soldats marocains se sont installés sur place pour nous interdire l’accès et nous éviter tout affrontement avec les autorités algériennes”.
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"Il faut distinguer entre souveraineté étatique et propriété privée"
Si les personnes lésées parlent d’indemnités et d’expropriation, c’est parce qu’elles déclarent détenir les documents prouvant qu’il s’agit de leur propriété et, comme l’explique Boubkeur Largou, président de l’OMDH (Organisation marocaine des droits humains), “il faut distinguer entre souveraineté étatique et propriété privée”.
Récemment contacté par Médias24 à ce sujet, M. Largou avait expliqué que les Figuiguis ont été autorisés à exploiter ces terres depuis la convention signée Or, une décision temporaire et liée au Covid-19 ne nécessite pas un déménagement définitif. Les fermiers, eux, ont tout délogé ou du moins tout ce qu’il est possible de transporter, abandonnant à contrecœur les terres et richesses ancestrales.
Cette convention a été rappelée dans le traité de 1972, relatif au tracé des frontières entre le Maroc et l’Algérie. C’est sur ce texte que les autorités algériennes se basent pour considérer la zone concernée, comme partie de leur territoire.
Une évacuation temporaire ?
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En effet, la province de Figuig a publié son premier et seul communiqué officiel le mardi 16 mars, dans lequel elle indique que la décision d’évacuation est “temporaire et conjoncturelle”.
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Or, une décision temporaire et liée au Covid-19 ne nécessite pas un déménagement définitif. Les fermiers, eux, ont tout délogé ou du moins tout ce qu’il est possible de transporter, abandonnant à contrecœur les terres et richesses ancestrales.
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