Est-ce pour cause de bénéficier d'office de la nationalité espagnole (rêve de tout Marocain) ou de leur refus à la contrainte à devoir baiser la main du narcotrafoiquant et addictif à la coke M6?
- Dans un contexte où les besoins élémentaires sont fournis gratuitement, la plupart des activités ne sont pas ou très peu rémunérées. Cela pousse de nombreux Sahraouis à opter pour les quelques professions permettant de voir de l’argent circuler : commerce et transport notamment. Dans les camps, les Mercedes 300D et 190E règnent en maîtres. Elles sont importées d’Espagne à bas prix. L’autre option économique est d’offrir ses services à l’étranger. Hamoudi Thaleb a quitté les camps il y a plusieurs années pour travailler en Espagne, en Italie et en France. S’il est revenu à Smara, c’est pour aider sa famille. Désormais, chaque jour, il travaille à renforcer les fondations de la maison familiale et empêcher le sable d’y entrer.
(...).
« Il y a beaucoup de Sahraouis qui ont quitté les camps pour vivre ailleurs, explique Alkehal. Notre problème c’est le visa. Déjà que les ambassades européennes sont très réticentes à donner des visas aux Africains, imaginez un individu qui vit dans un camp de réfugiés au Sahara. ».
Mohamed Alkehal, jeune biologiste, tient à témoigner de sa première source de souffrance : celle de l’image que les médias marocains diffusent d’eux en Europe. « Le Maroc dit que nous restons ici parce que nous sommes séquestrés par le Polisario, c’est faux, nous sommes ici parce que notre terre est occupée. L’exil ? On y est déjà. » Systématiquement, les jeunes Sahraouis témoignent de leur incompréhension face aux mensonges des autorités marocaines relayés en Europe.
Le gouvernement marocain est conscient de la détresse des réfugiés sahraouis et essaie de motiver leur retour : « Nous devons passer par l’ambassade marocaine à Nouakchott, en Mauritanie. Là-bas, nous sommes invités à signer plusieurs documents où nous reconnaissons la légitimité de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et nous faisons allégeance au roi. Ensuite, nous bénéficions d’aides financières pour nous installer et trouver un logement. » Si certains ont accepté le chantage, les anecdotes ne manquent pas autour de « héros de la cause » qui transfèrent l’argent fourni par le Maroc à leur famille sahraouie, voire qui vendent le logement fourni par les autorités puis reviennent dans les camps avec d’importantes sommes d’argent.
(...).
Unanimement, les plus jeunes disent vouloir reprendre les armes. « À quoi sert-on ici ? Nous avons eu beaucoup de martyrs, mais tous les jeunes Sahraouis sont prêts à en offrir encore pour que notre cause soit de nouveau entendue », témoigne l’un d’eux.
L'Orien XXI
- Dans un contexte où les besoins élémentaires sont fournis gratuitement, la plupart des activités ne sont pas ou très peu rémunérées. Cela pousse de nombreux Sahraouis à opter pour les quelques professions permettant de voir de l’argent circuler : commerce et transport notamment. Dans les camps, les Mercedes 300D et 190E règnent en maîtres. Elles sont importées d’Espagne à bas prix. L’autre option économique est d’offrir ses services à l’étranger. Hamoudi Thaleb a quitté les camps il y a plusieurs années pour travailler en Espagne, en Italie et en France. S’il est revenu à Smara, c’est pour aider sa famille. Désormais, chaque jour, il travaille à renforcer les fondations de la maison familiale et empêcher le sable d’y entrer.
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« Il y a beaucoup de Sahraouis qui ont quitté les camps pour vivre ailleurs, explique Alkehal. Notre problème c’est le visa. Déjà que les ambassades européennes sont très réticentes à donner des visas aux Africains, imaginez un individu qui vit dans un camp de réfugiés au Sahara. ».
Mohamed Alkehal, jeune biologiste, tient à témoigner de sa première source de souffrance : celle de l’image que les médias marocains diffusent d’eux en Europe. « Le Maroc dit que nous restons ici parce que nous sommes séquestrés par le Polisario, c’est faux, nous sommes ici parce que notre terre est occupée. L’exil ? On y est déjà. » Systématiquement, les jeunes Sahraouis témoignent de leur incompréhension face aux mensonges des autorités marocaines relayés en Europe.
Le gouvernement marocain est conscient de la détresse des réfugiés sahraouis et essaie de motiver leur retour : « Nous devons passer par l’ambassade marocaine à Nouakchott, en Mauritanie. Là-bas, nous sommes invités à signer plusieurs documents où nous reconnaissons la légitimité de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et nous faisons allégeance au roi. Ensuite, nous bénéficions d’aides financières pour nous installer et trouver un logement. » Si certains ont accepté le chantage, les anecdotes ne manquent pas autour de « héros de la cause » qui transfèrent l’argent fourni par le Maroc à leur famille sahraouie, voire qui vendent le logement fourni par les autorités puis reviennent dans les camps avec d’importantes sommes d’argent.
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Unanimement, les plus jeunes disent vouloir reprendre les armes. « À quoi sert-on ici ? Nous avons eu beaucoup de martyrs, mais tous les jeunes Sahraouis sont prêts à en offrir encore pour que notre cause soit de nouveau entendue », témoigne l’un d’eux.
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