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G. Kepel et F. Heisbourg : Quelles conditions pour réussir l’Union pour la Méditerran

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  • G. Kepel et F. Heisbourg : Quelles conditions pour réussir l’Union pour la Méditerran

    Discussion entre deux spécialistes reconnus des problématiques méditerranéennes.


    Le premier est un des académiques français incontournables lorsque l’on traite des questions liées au Proche et au Moyent-Orient, le second est président du Conseil d’administration du prestigieux International Institute for Strategic Studies (IISS) basé à Londres et grand spécialiste des questions géopolitiques dans la région. Ce sont ces deux "sages" des questions méditerranéennes que les Euros du Village vous proposent d’écouter débattre du projet d’Union pour la Méditerranée. Des conditions préalables à sa réussite, notamment en tirant les enseignements de l’échec du processus de Barcelone, aux difficultés internes à la région, G. Kepel et F. Heisbourg partagent au moins l’idée que le moment n’a jamais été aussi opportun pour que l’Europe agisse enfin dans la région.
    COMPTE RENDU DE L’ENTRETIEN DISPONIBLE DANS LE CORPS DE L’ARTICLE


    G. Kepel est le premier à prendre la parole sur la question de la "méthodologie" à suivre pour réaliser l’Union pour la Méditerranée. Ce dernier répond ainsi que l’étape incontournable dans la construction d’un projet de ce type est la définition des frontières avant tout géographiques du projet. Se plaçant en porte-à-faux avec les propositions initiales de M. Guaino et, en partie, avec celle formulée récemment au niveau du Conseil européen, G. Kepel défend l’idée d’une nouvelle "Venise" qui engloberait non seulement tous les pays européens mais aussi, au-delà des pays riverains de la Méditerranée, les pays du golfe arabo-persique. Revenant sur l’échec de la stratégie américaine dans la région, il juge le "timing" de la proposition française excellent.


    G. Kepel et F. Heisbourg


    Répondant ensuite à la question de la capacité de l’UE à relever le défi de l’Union pour la Méditerranée, G. Kepel a rappelé que la "fenêtre d’opportunité" de l’UE pour agir dans la région n’a rarement été aussi large. L’échec américain dans la région laisse ainsi selon lui un créneau vide pour l’UE, créneau qui, s’il n’est pas rapidement occupé, risquera d’entraîner une grande instabilité à tous les niveaux. L’Union européenne se trouve ainsi aujourd’hui "mise devant ses responsabilités". Renchérissant l’analyse faite par F. Heisbourg de l’échec de Barcelone ("tout le monde s’en foutait de Barcelone"), G. Kepel appelle également de ses vœux la mise en place de coopération dans les domaines économique, social et universitaire. L’échec de "l’Union de Guaino (en référence à la proposition initiale formulée par le conseiller du Président français)" tient quant à lui à la coloration trop bureaucratique dont elle était teintée. Si la présidence française veut réussir, elle doit ainsi "être capable de mobiliser, au-delà de la société française, sociétés européennes et sociétés du Sud".


    Selon F. Heisbourg, à la question "est-ce que l’Europe peut et est ce que l’Europe va réussir". A la première question, M. Heisbourg répond qu’a priori l’UE peut réussir car son poids économique et commercial est supérieur à ceux des Etats-Unis et de la Chine. Il rappelle néanmoins que ces variables "objectives" ne suffisent pas à garantir la réussite du projet et que les motivations des Européens sont très inégales dans le projet. Critiquant l’approche initiale adoptée par MM Guaino et Sarkozy et ayant conduit à des tensions avec l’Allemagne, M. Heisbourg explique aussi que la réussité du projet dépendra de la mobilisation sur les rives Sud et Est du bassin méditerranéen. Les obstacles sont ainsi nombreux : conflit israélo-palestinien, mais aussi tensions algéro-marocaines et libano-syriennes constituent ainsi des entraves potentielles avec lesquelles il faudra composer et qui détermineront aussi la réponse à la question "l’Europe va-elle réussir ?".

    Par Pierre ROCA, Mathieu COLLET , Benoît ROUSSEL, Filip ENGEL, Begum BULAK
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    le mieux pour les Maghrebins c'est de se faire une union progressive, s'ils attendent cette chimere d'euro mediterannée, ils regretteront de n'avoir pas éte unis en temps voulu !
    perso, je ne crois pas à la sincerité de cette demarche, meme avec toutes les assurances possibles, quand on est faibles, on se fait bouffer, point barre !

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    • #3
      je suis d accord avec toi
      mais l union de proximite mais les pays qui nous entourent ne sont pas assis sur la science
      l algerie doit bien negocier ses atouts(les seuls qui font louvoyes le nord) pour rentrer de plein pied dans le monde moderne et de nous eloigner de pays archaiques

      l uma est une chimere
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        l algerie doit bien negocier ses atouts(les seuls qui font louvoyes le nord) pour rentrer de plein pied dans le monde moderne et de nous eloigner de pays archaiques
        tu sais , dans une foumiliére , il y a les furmis riches , et pauvre , les soldats , et les ouvriers .

        amis ca n'empéche pas le tamanoir de tout bouffer.

        penses y

        les atouts auquels tu fais référence c'est que dalle , si les ressources naturelles pouvaient faire des pays devélôppés , ca se saurait.

        essayez plutot de devellopper des capacités , comme ceux de la gestion , de la prise de décision ....

        l uma est une chimere
        non , c'est juste un mort née , entérés par ceux là meme qui l'ont créee
        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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        • #5
          pour faire l'union, il faut une convergence d'interets, dans le circonstances actuelles et passées, c'etait pas parti pour, en plus, les pays faibles par nature ne peuvent ni veulent s'unir, sinon ca se saurait !
          je reste toutefois toujours persuadé qu'il suffit pas grand chose pour inverser la situation, comment se fait il que les deux yemen avaient fusionné sans blabla ? ca parait pas une enigme positive pour vous ? un exemple à suivre ? aucun arabe n'en fait reference depuis !

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          • #6
            justement cet atout est une prise de decision

            energie contre science
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              energie contre science
              C'est ce que j'allais dire..........ça serait le meilleur investissement des ressources de ces pays du sud.......car il faut pas trop se leurrer, il est bien évident que les pays européens cherche à assoir leur assise et à reconquérir sa place dans certains pays, sinon.....pourquoi cela :

              mais aussi, au-delà des pays riverains de la Méditerranée, les pays du golfe arabo-persique
              que viendrait faire ces pays dans l'union des pays med'?!!

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