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Maroc / Algérie: Jeune Afrique, un magazine pris entre deux ennemis jurés

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  • Maroc / Algérie: Jeune Afrique, un magazine pris entre deux ennemis jurés

    " Le Maroc n’a réintégré l’institution qu’en 2017, après 33 ans d’exil volontaire" Et pourtant en date du 20 septembre 2004, Jeune Afrique stipulait: ((...), en partenariat avec le Nigérian Obasanjo, dont le pays a également reconnu la RASD, ils parrainent en quelque sorte une Union africaine dont le Maroc est toujours exclu, le 20 septembre 2004).

    En outre, Jeune Afrique fait fi de rappeler son article du 4 mai 2004: Maroc-Afrique du Sud le match!:22:

    Or, cet hebomadaire basé en France, n'engage aucunement la responsabilité française quant à la "désunion" du Maghreb central? Nombreux analystes avaient insinué que si l'Algérie parvenait à vaincre la France militairement: le futur du Maghreb sera sombre!

    Donc, le pire qui fut craint pour le Maghreb (victoire miliatire algérienne) s'est pleinement réalisé!


    - La question du Sahara occidental a empoisonné plus que les relations maroco-algériennes. Le magazine «Jeune Afrique» continue d’être interdit en Algérie, où il est également devenu une victime des tensions entre les deux pays.

    En 1964, Mohamed Boudiaf, le plus «marocain» des politiciens algériens, a fait une déclaration prémonitoire: «L’existence d’une atmosphère chargée d’émotion dans laquelle les dirigeants et même les masses, qui restent influencés par un sentiment d’identité régionale et de nationalisme, échangent des insultes, les uns avec les autres crée un fossé entre les gens qui sera difficile à combler. »

    Plus de 50 ans plus tard, à notre grand regret, ses paroles continuent d’être confirmées chaque jour qui passe. Le conflit que les ennemis frères de l’Afrique du Nord entretiennent depuis des décennies est de notoriété publique et a saigné dans de nombreux autres domaines, de la mal nommée Union du Maghreb arabe, qui n’a pas tenu de réunion depuis plus d’une décennie, à l’Union africaine, scènario de discussions animées entre Alger et Rabat. Le Maroc n’a réintégré l’institution qu’en 2017, après 33 ans d’exil volontaire.


    Aveuglés par une aversion pavlovienne l’un envers l’autre, l’élite politique, commerciale et intellectuelle de chaque pays insiste pour perpétuer un conflit anachronique. Pire encore, une course folle aux armements se déroule depuis le début de ce siècle, l’Algérie se tournant vers la Russie pour ses biens militaires, tandis que les puissances occidentales approvisionnent le Maroc. Les sommes massives que ces ennemis investissent dans leurs forces armées pourraient certainement être mieux dépensées ailleurs.

    Jeune Afrique (JA) a souvent été victime de cette animosité profondément enracinée, comme celle entre chats et chiens, cet enchevêtrement inextricable de bile et d’amertume. Surtout en ce qui concerne l’Algérie, car les dirigeants du pays ont clairement indiqué que nous devions choisir un camp. Nous avons donc été confrontés à un nœud gordien, qui a provoqué de nombreuses crises. Interdit pendant deux décennies en Algérie, de 1978 à 1998, JA a de nouveau été attaqué par les autorités du pays il y a un peu plus de deux ans.
    (...).
    Surprise Surprise

    Mais à notre grande surprise, au cours d’une discussion de plus d’une heure avec Oussaïd, une grande partie du débat tournait encore autour du Maroc, l’ennemi juré, son vœu pieux «colonialiste» au Sahara occidental, la duplicité de ses dirigeants à la tête d’un «Royaume des trafiquants» et, eh bien, vous voyez l’idée.

    Inutile de dire qu’il n’a pas manqué de nous critiquer pour nos tendances pro-marocaines ou de nous inciter à la sagesse. Au lieu du changement annoncé par la nouvelle administration – à tout le moins celui d’un changement de mentalité – nous avons été confrontés à la même vieille chanson obsessionnelle, encore une autre tirade anti-marocaine qui rappelle quelqu’un qui avait une explosion provoquée par provoquée par le syndrome de Tourette-.


    Source : The Africa Report, 8 mars 2021 (extraits)

  • #2
    Nombreux analystes avaient insinué que si l'Algérie parvenait à vaincre la France militairement: le futur du Maghreb sera sombre!

    Donc, le pire qui fut craint pour le Maghreb (victoire miliatire algérienne) s'est pleinement réalisé!
    Cet article est du n'importe quoi. Il n'y a pas eu de victoire militaire, plutôt une victoire politique menant à l'indépendance, même avec ça, c'est quoi ce futur sombre, l'Algérie devait-elle rester française?

    L'article a été très mal traduit apparemment avec un traducteur automatique.
    Dernière modification par UnAlgerien, 09 mars 2021, 22h03.

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    • #3
      Parfois, je me demande si Jeune Afrique et la presse marocaine omettent de tenir compte du "défaut" des Algériens: ils sont cconsidérés le peuple le plus nationaliste au monde et n'ont pas la mémoire courte malgré les impérities puériles de Jeune Afrique!


      - Quand Jeune Afrique crache dans « la soupe marocaine »

      « Born in Morocco » n’a rien à voir avec « Born on the Fourth of July« , le film d’Oliver Stone qui raconte l’histoire d’un vétéran de la guerre du Viêt Nam, sauf que Jeune Afrique a, semble-t-il, choisi ce titre provocateur afin « to be in tune » et suivre « la tendance », une tendance initiée par des journaux anglo-saxons comme ‘The Observer’ et qui sont allés plus vite en besogne pour des raisons obscures.

      La Une de Jeune Afrique (JA) avec les portraits de 10 djihadistes d’origine Marocaine comme illustration à but purement commercial et non éditorial, n’est autre chose qu’une extrapolation de faits afin de montrer en filigrane du doigt le Maroc, suite à la découverte de l’implication de 15 Marocains dans les attentats en Catalogne.

      La question qui se pose : pourquoi ce magazine parisien dirigé par des Maghrébins, et qui était jusque-là « le chouchou » du Makhzen bénéficiant de ses largesses et souvent de ses « scoops », a changé soudainement son fusil d’épaule et carrément craché dans la soupe ?
      (...).
      Ingratitude !

      La direction de JA est plus qu’ingrate car depuis belle lurette, sans parler des ventes, elle empoche chaque année des millions de dirhams grâce à la publicité et les sponsors, notamment des grands établissements marocains comme Maroc Telecom de M. Ahizoune, l’ONMT de M. Zouiten, la RAM de M. Addou, etc…

      Toutefois quand elle a « des soucis », un changement de comportement comme le serpent s’opère et des « impairs » sont commis avec les « mécènes », selon des journalistes parisiens bien introduits.

      Et les autres, les médias nationaux, notamment les sites électroniques, sollicités si souvent pour jouer du violon ; eh bien, ils doivent presque « quémander » pour survivre car ces grandes boîtes marocaines si généreuses avec les étrangers, deviennent du coup exigeantes. Aux locaux pour ne pas dire « indigènes », ils demandent avec une certaine arrogance « des clics, beaucoup de clics… » sinon ils ne recevront que des « claques ».

      Chez nous, on raconte souvent « مغني الحي لا يطرب » (le musicien du quartier ne chante jamais comme il faut). Curieuse vision des choses!

      Article 19.ma, le 30 août 2017

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      • #4
        [QUOTE=UnAlgerien;n8194534]

        Cet article est du n'importe quoi. Il n'y a pas eu de victoire militaire, plutôt une victoire politique menant à l'indépendance, même avec ça, c'est quoi ce futur sombre, l'Algérie devait rester française?

        Donc tout autant, à Diên Biên Phu, la France n'avait pas été vaincue militairement?

        - Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel

        Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue. Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France. Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu.-.

        Le Monde.fr, publié le 28 juin 2006 à 15h44

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        • #5
          Rago, l'Algérie n'a pas gagné la guerre militairement, le rapport était vraiment inégal, mais politiquement, elle a su manœuvrer pour une reconnaissance internationale, la France a lâché prise suite à des pressions internationales et surtout par le fait qu'elle de pouvait appuyer son effort de guerre indéfiniment.

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