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Refus a une famille d'un prisonnier politique du Sahara occidental en grève de la faim le droit de visite. Sa famille craint pour sa vie
Au Sahara occidental occupé par le Maroc, la famille d'un prisonnier politique en grève de la faim depuis début janvier s'est vu refuser l'accès pour le voir et a averti qu'il pourrait être dans un état critique ou même mort. Mohamed Lamin Haddi aurait également été menacé de représailles et de mort. Voici la mère de Haddi. La mère de Mohamed Lamin Haddi: «S'il est encore en vie, ils devraient nous permettre de lui rendre visite. Et s'il est mort, ils devraient nous donner sa dépouille. Je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurai pas rencontré mon fils. Laissez-les m'arrêter ou me tuer ou me faire disparaître. Je ne peux plus supporter la vie sans lui. " Haddi fait partie d'un groupe de prisonniers politiques qui ont reçu des peines sévères après le démantèlement violent du camp de protestation connu sous le nom de Gdeim Izik, que Noam Chomsky a qualifié de premier soulèvement du printemps arabe.
Pendant ce temps, 100 organisations sahraouies ont publié une lettre ouverte au président Biden lui demandant de revenir sur la reconnaissance par Trump de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Ils ont écrit: «La question du Sahara occidental, la dernière colonie d'Afrique, est facile à comprendre. Ce n’est pas un conflit ethnique ou une guerre civile, mais une question fondamentale de décolonisation qui n’est pas encore résolue. »
( traduction:democracynow.org)
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