Abdelouahed Radi dévoile le budget de la réconciliation
600 millions de DH pour les victimes des Droits de l'Homme
Est-ce la fin du processus de réconciliation avec le passé ? En tout cas, le volet de l'indemnisation des victimes des violations des droits de l'Homme touche pratiquement à sa fin.
En effet, selon le ministère de la Justice, l'Instance Equité et Réconciliation, a régularisé 8070 dossiers, soit 95% de l'ensemble des victimes reconnues en tant que telles. Une opération qui a coûté à l'Etat quelque six cent millions de DH, a souligné le ministre de la Justice, Abdelouahed Radi. Dans une intervention lue en son nom par le ministre chargé des relations avec le parlement, ce mercredi devant les députés, M.Radi a indiqué que si aucune suite n'a été donnée aux 5% restant, c'est pour des raisons personnelles.
Ces derniers n'ont vraisemblablement pas émis le souhait de postuler pour une éventuelle indemnisation. Le ministre rappelle par ailleurs que des demandes ont été bel et bien été rejetées, comme c'est le cas des anciens détenus par le « Polisario » ou encore le groupe dit de « Tagounit ». Des dossiers, considérés par l'IER dans son rapport final, comme n'entrant pas dans le cadre de ses prérogatives.
En revanche, Abelouahed Radi, cité par l'agence MAP, rassure quant au sort des dossiers relatifs aux cas administratifs et à l'insertion sociale. Le gouvernement, en collaboration avec le CCDH ( Conseil consultatif des droits de l'Homme » épluche actuellement les dossiers relatifs à l'indemnisation des préjudices individuels liés à l'administration, a-t-il dit. A rappeler que, le rapport final de l'IER avait préconisé une large opération de réparation du préjudice collectif, notamment dans les régions qui ont indirectement subi les violations en accueillant les lieux de la pratique de ces violations. Là également, et toujours en concertation avec le CCDH, organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de l'IER, le gouvernement examine actuellement les mécanismes de réhabilitation de ces régions, et ce, selon, une approche participative. Il s'agit de Figuig, Errachidia, Zagora, Khénifra, Ouarzazate, Al Hoceima et Hay Mohammadi à Casablanca. Enfin, Abdelouahed Radi, a mis en exergue l'importance de la signature de la convention relative à la couverture médicale obligatoire au profit des victimes et leurs ayants-droit, signée en Juillet 2007 entre le ministère de l'Economie et des Finances, le ministère de la Santé et la Caisse nationale des organismes de la prévoyance sociale (CNOPS), cette convention est entrée en vigueur en septembre de la même année.
Amina SALHI
Liberation.ma
600 millions de DH pour les victimes des Droits de l'Homme
Est-ce la fin du processus de réconciliation avec le passé ? En tout cas, le volet de l'indemnisation des victimes des violations des droits de l'Homme touche pratiquement à sa fin.
En effet, selon le ministère de la Justice, l'Instance Equité et Réconciliation, a régularisé 8070 dossiers, soit 95% de l'ensemble des victimes reconnues en tant que telles. Une opération qui a coûté à l'Etat quelque six cent millions de DH, a souligné le ministre de la Justice, Abdelouahed Radi. Dans une intervention lue en son nom par le ministre chargé des relations avec le parlement, ce mercredi devant les députés, M.Radi a indiqué que si aucune suite n'a été donnée aux 5% restant, c'est pour des raisons personnelles.
Ces derniers n'ont vraisemblablement pas émis le souhait de postuler pour une éventuelle indemnisation. Le ministre rappelle par ailleurs que des demandes ont été bel et bien été rejetées, comme c'est le cas des anciens détenus par le « Polisario » ou encore le groupe dit de « Tagounit ». Des dossiers, considérés par l'IER dans son rapport final, comme n'entrant pas dans le cadre de ses prérogatives.
En revanche, Abelouahed Radi, cité par l'agence MAP, rassure quant au sort des dossiers relatifs aux cas administratifs et à l'insertion sociale. Le gouvernement, en collaboration avec le CCDH ( Conseil consultatif des droits de l'Homme » épluche actuellement les dossiers relatifs à l'indemnisation des préjudices individuels liés à l'administration, a-t-il dit. A rappeler que, le rapport final de l'IER avait préconisé une large opération de réparation du préjudice collectif, notamment dans les régions qui ont indirectement subi les violations en accueillant les lieux de la pratique de ces violations. Là également, et toujours en concertation avec le CCDH, organe chargé de mettre en œuvre les recommandations de l'IER, le gouvernement examine actuellement les mécanismes de réhabilitation de ces régions, et ce, selon, une approche participative. Il s'agit de Figuig, Errachidia, Zagora, Khénifra, Ouarzazate, Al Hoceima et Hay Mohammadi à Casablanca. Enfin, Abdelouahed Radi, a mis en exergue l'importance de la signature de la convention relative à la couverture médicale obligatoire au profit des victimes et leurs ayants-droit, signée en Juillet 2007 entre le ministère de l'Economie et des Finances, le ministère de la Santé et la Caisse nationale des organismes de la prévoyance sociale (CNOPS), cette convention est entrée en vigueur en septembre de la même année.
Amina SALHI
Liberation.ma
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