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Des voix s'élèvent à Washington pour appeler à l'ouverture des camps de Tindouf

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  • Des voix s'élèvent à Washington pour appeler à l'ouverture des camps de Tindouf

    Des voix s'élèvent à Washington pour appeler à l'ouverture des camps de Tindouf


    Washington, 08/05/08- Des voix se sont élevées cette semaine à Washington pour appeler à l'ouverture des camps de Tindouf et accorder aux milliers de personnes qui y sont séquestrées le droit à la liberté de circulation, de mouvement et d'expression.



    Ces appels ont été lancés lors des multiples réunions que les membres d'une délégation d'anciens séquestrés des camps de Tindouf, ayant rallié la mère patrie récemment, ont tenus avec des parlementaires américains et des responsables d'organisations de défense des droits de l'Homme pour les informer des conditions de vie inhumaines infligées aux populations dans les camps de Tindouf en Algérie et des procédés auxquels le Polisario se livre, en parfaite collusion avec les autorités algériennes, pour détourner l'assistance humanitaire et la vendre au marché noir dans les pays voisins.
    La représentante de l'Etat de Floride, Corrine Brown, qui a écouté avec un vif intérêt le récit que lui ont fait les membres de la délégation, s'est engagée à sensibiliser ses autres collègues au Congrès à cette question et à oeuvrer avec eux afin, a-t-elle dit, de s'assurer que ces populations aient la liberté de quitter les camps quand elles veulent et qu'elles puissent vivre dans des conditions de dignité humaine.
    Mme Brown, qui siège dans plusieurs caucus et commissions parlementaires, a indiqué que le Congrès peut adopter des résolutions et saisir l'ONU pour que des enquêtes sur les conditions de vie dans les camps de Tindouf soient menées, pour que les populations puissent jouir du droit à la liberté de mouvement, et pour que l'assistance humanitaire arrive aux personnes auxquelles elle était initialement destinée.
    La congresswoman, qui a qualifié sa rencontre avec la délégation des anciens séquestrés de "très instructive", a promis de tout faire pour que la situation des populations des camps soit améliorée.
    La nécessité de lever le blocus de ces camps et de permettre aux familles de se réunir a également été soulignée avec force lors d'une table ronde organisée mercredi au siège de "Refugees International" avec la participation du président de cette ONG, Kenneth Bacon, qui s'est attardé sur la dimension humanitaire de la question du Sahara.
    Les victimes premières du conflit du Sahara qui dure depuis trente trois ans sont précisément ceux qui sont toujours dans les camps, a-t-il dit, ajoutant que la vie dans les camps est très difficile, très dure comme l'ont confirmé les témoignages des membres de la délégation.
    Se disant convaincu que seule une solution politique peut mettre fin au problème du Sahara et permettre d'aider ces gens à sortir des camps, M. Bacon a insisté que tout le monde doit oeuvrer pour arriver à cette solution politique.
    Le professeur William Zartman, spécialiste américain de la gestion des conflits, qui a pris part à la table ronde, a souligné que les témoignages "forts" de cette délégation ont jeté la lumière, pour ceux qui l'ignorent encore, sur la vie dans les camps en Algérie.
    "Ces témoignages montrent à quel point il est impératif d'ouvrir les camps pour permettre à l'air extérieur d'y entrer et à ceux qui le veulent d'en sortir", a déclaré, à l'issue de la table ronde, M. Zartman, qui est professeur à l'Université John Hopkins de Washington.
    Il a exprimé l'espoir que les personnes prises en otage dans les camps et qui sont fatiguées de leur situation pourront finalement être libérées.
    "Le Sahara est visitable et poreux, les gens peuvent y aller et venir comme ils veulent", a dit M. Zartman, insistant que les mêmes conditions devraient exister dans les camps "où il n'y a pas de liberté, ni de mouvement, ni d'opinion".
    Quant au détournement de l'assistance humanitaire par les dirigeants du Polisario, M. Zartman a souligné que la supervision de la distribution de cette aide est une responsabilité internationale.
    La délégation des anciens séquestrés des camps de Tindouf, qui comprend Naba Deddah El-Meki, Naha Al-Salek Sidi, Al-Afia Hammidi, Salma Essalek et son époux Said Abderahman et M. Brahim Al-Selem, a tenu des réunions similaires avec d'autres congressmen ou leurs staffers, ainsi qu'avec des responsables de Human Rights watch, dont le directeur de recherche à la division Moyen-Orient-Afrique du Nord, Eric Goldstein.

  • #2
    Déjà posté .Mille excuses.

    A ignorer.

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