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L’Union méditerranéenne vaut bien une grand-messe

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  • L’Union méditerranéenne vaut bien une grand-messe

    Seuls 3 pays du sud de la méditerranée sont pour cette union : Egypte, Maroc et Tunisie. Le reste, Algérie, Lybie, Le liban, la Syrie sont contre ! Même les autres pays européens avec en tête l'Allemagne sont très réservés ! vivement qu'elle passe aux oubliettes ! __________________________________________________ _______

    Le projet sarkozy en d’union méditerranéenne n’est pas vraiment
    fédérateur. La visite en Tunisie sera l’occasion de convaincre – très difficilement – son homologue. Et les autres dirigeants du sud de la Mare Nostrum avec lui…


    La visite d’État de trois jours en Tunisie de Nicolas Sarkozy devrait se concentrer sur le sommet de l’Union pour la Méditerranée qui se tiendra mi-juillet en France. Le président français vise, à travers ce déplacement, à inciter Zine El-Abidine Ben Ali, son homologue tunisien, à convaincre ses pairs maghrébins, l’algérien Abdelaziz Bouteflika, et le Libyen Mouammar Kadhafi, de participer à ce sommet. Une tâche qui s’annonce difficile. Le chef de la diplomatie tunisienne, Abdelwahab Abdallah, a compris que ni Alger ni Tripoli ne voulaient de ce projet.

    Les Algériens ont montré, dès le début, leur scepticisme envers ce projet méditerranéen. En privé, Bouteflika en dit pis que pendre. Les Libyens ont été plus directs et plus francs en indiquant qu’il serait impossible de faire partie d’une entité dans laquelle siège l’état d’Israël. Dans ce cadre, le ministre des Affaires étrangères, Abderrahmane Chalgham, aurait rappelé à son homologue tunisien que le Guide n’a pas encore avalé les déclarations de Nicolas Sarkozy qui ne « serre jamais la main à ceux qui n’acceptent pas la présence de l’État d’Israël dans le projet de l’Union pour la Méditerranée » ; et Chalgham d’ajouter en rapportant sur son patron : « Que Sarkozy fasse cette union avec les Israéliens, mais sans nous ».

    Un projet mort-né ?

    À Beyrouth, le premier ministre, Fouad Siniora, répète déjà devant ses proches collaborateurs qu’il sera délicat de participer à ce sommet, Israël continuant, explique t-il, à occuper une partie de notre territoire (les fermes de Chebâa au Sud-Liban). À Damas, le ministre des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a d’emblée annoncé que son pays n’était pas prêt à faire un tel cadeau à Nicolas Sarkozy. Le responsable syrien a tenu à rappeler que ce dernier avait provoqué tous les pays arabes en insistant à faire du Salon du Livre un « événement israélien », à l’occasion de la création de l’État hébreu. Il avait reçu en grande pompe son président, Shimon Perès.

    L’idée ne marche pas plus fort auprès des pays de l’Union européenne. Et ce, malgré le compromis de dernière minute qui a été conclu à Hanovre, le 3 mars dernier, entre Sarkozy et la chancelière allemande, Angela Merkel. En tout état de cause, les autres responsables européens ne cachent pas leur méfiance à l’égard du projet qui, d’après eux, servira de tremplin pour les ambitions du président français.

    André Azoulay à la manoeuvre

    Aujourd’hui, forums, séminaires et colloques se succèdent à Paris pour sauver la fameuse Union. Dernière manifestation en date, le « Forum de Paris-Euro-Méditerranée », tenu le 28 mars dernier à Paris et placé sous son Haut patronage. Les entreprises françaises, les institutions étatiques et privées telles que la Mairie de Paris ou des groupes de médias se sont bousculées pour sponsoriser cet événement. En dépit des discours complaisants d’un grand nombre des 72 intervenants, des voix se sont levées pour appeler à se méfier de la « démocratie impériale » et de sortir de l’ « élitisme ».

    À l’Élysée, on continue de répéter tous azimuts que c’est déjà dans la poche. « Il suffit de voir avec quel enthousiasme la Tunisie, l’Égypte et le Maroc , accueillent le projet du président pour mesurer l’impact de sa réussite », disait l’un des proches conseillers de Sarkozy en marge du Forum de Paris, en présence d’André Azoulay, conseiller économique du roi du Maroc, Mohamed VI. Ce conseiller un peu sur le déclin a oublié que le Maroc, la Tunisie ou l’Égypte ne représentent pas tous les états de la rive sud de la Méditerranée !
    Dernière modification par DZmes Bond, 08 mai 2008, 15h22.
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !
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