Trois ans et demi après le tsunami dévastateur qui avait fait plus de 300 000 morts, l'Asie du Sud-Est est de nouveau frappée par une catastrophe naturelle. Samedi 3 mai, le cyclone Nargis s'est abattu de plein fouet sur la Birmanie, ravageant plusieurs villes et faisant plus de 10 000 morts et plus de 3 000 disparus selon un dernier bilan de la junte birmane. En milieu de journée, la télévision birmane faisait état d'au moins 3 969 morts.
"Nous sommes toujours en train de recueillir les informations et il pourrait y avoir davantage de victimes", a précisé lundi le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win. Ce dernier a également salué la promesse d'aide en médicaments et en nourriture du voisin thaïlandais tout en se déclarant favorable à une aide provenant d'autres pays. "Nous accueillerons une aide venant d'autres pays car notre peuple est en difficulté", a déclaré le chef de la diplomatie birmane. Pour faire face à cette catastrophe, les principales agences de l'ONU et des organisations internationales de bienfaisance se sont réunies lundi à Bangkok afin de coordonner leurs actions.
Référendum maintenu
Les destructions ont été considérables, notamment dans le sud du pays. La tempête tropicale, qui venait du golfe du Bengale, a touché la côte sud-ouest de la Birmanie tard vendredi soir, avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/h. Elle a poursuivi sa progression vers l'est samedi, causant des dégâts majeurs, notamment à Rangoun, la plus grande ville du pays. Dimanche, les rues de Rangoun étaient jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de panneaux publicitaires et de toits de maison arrachés, ainsi que de nombreux véhicules défoncés. De nombreux bâtiments ont été endommagés et des canalisations d'eau coupées, forçant les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins encore ouverts.
Les cinq grandes divisions administratives de Rangoun, d'Irrawaddy, de Pegu, ainsi que les Etats Mon et Karen ont été déclarées en état de catastrophe naturelle mais c'est le delta de l'Irrawaddy qui a le plus souffert. Sur l'île de Haing Gyi, quelque 20 000 habitations ont été détruites et près de 100 000 personnes sont sans abri, a indiqué la télévision locale MRTV, ajoutant que, dans la localité de Lubutya, 75 % des maisons avaient été détruites. L'aéroport international de Rangoun a été fermé samedi et dimanche, et des vols ont été redirigés vers Mandalay, la deuxième ville du pays, située dans le centre.
D'après les observateurs présents sur place, les secours tardaient à se déployer 48 heures après le passage dévastateur du cyclone. La Birmanie, gouvernée par des juntes militaires successives depuis 1962, est l'un des pays les plus pauvres d'Asie. Cette catastrophe intervient une semaine avant l'organisation, samedi 10 mai, d'un référendum sur une nouvelle Constitution. Une consultation maintenue en dépit de la situation, a annoncé lundi le quotidien officiel New Light of Myanmar .
"Nous sommes toujours en train de recueillir les informations et il pourrait y avoir davantage de victimes", a précisé lundi le ministre birman des Affaires étrangères, Nyan Win. Ce dernier a également salué la promesse d'aide en médicaments et en nourriture du voisin thaïlandais tout en se déclarant favorable à une aide provenant d'autres pays. "Nous accueillerons une aide venant d'autres pays car notre peuple est en difficulté", a déclaré le chef de la diplomatie birmane. Pour faire face à cette catastrophe, les principales agences de l'ONU et des organisations internationales de bienfaisance se sont réunies lundi à Bangkok afin de coordonner leurs actions.
Référendum maintenu
Les destructions ont été considérables, notamment dans le sud du pays. La tempête tropicale, qui venait du golfe du Bengale, a touché la côte sud-ouest de la Birmanie tard vendredi soir, avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/h. Elle a poursuivi sa progression vers l'est samedi, causant des dégâts majeurs, notamment à Rangoun, la plus grande ville du pays. Dimanche, les rues de Rangoun étaient jonchées d'arbres et de feux de signalisation renversés, de panneaux publicitaires et de toits de maison arrachés, ainsi que de nombreux véhicules défoncés. De nombreux bâtiments ont été endommagés et des canalisations d'eau coupées, forçant les habitants à aller chercher de l'eau potable dans les rares magasins encore ouverts.
Les cinq grandes divisions administratives de Rangoun, d'Irrawaddy, de Pegu, ainsi que les Etats Mon et Karen ont été déclarées en état de catastrophe naturelle mais c'est le delta de l'Irrawaddy qui a le plus souffert. Sur l'île de Haing Gyi, quelque 20 000 habitations ont été détruites et près de 100 000 personnes sont sans abri, a indiqué la télévision locale MRTV, ajoutant que, dans la localité de Lubutya, 75 % des maisons avaient été détruites. L'aéroport international de Rangoun a été fermé samedi et dimanche, et des vols ont été redirigés vers Mandalay, la deuxième ville du pays, située dans le centre.
D'après les observateurs présents sur place, les secours tardaient à se déployer 48 heures après le passage dévastateur du cyclone. La Birmanie, gouvernée par des juntes militaires successives depuis 1962, est l'un des pays les plus pauvres d'Asie. Cette catastrophe intervient une semaine avant l'organisation, samedi 10 mai, d'un référendum sur une nouvelle Constitution. Une consultation maintenue en dépit de la situation, a annoncé lundi le quotidien officiel New Light of Myanmar .
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