Peter Van Walsum écarte l’hypothèse de l’indépendance
du Sahara occidental L
Par Kamel Aït BessaïLe représentant du Front Polisario en France, Oumar Mansour, a dénoncé hier les déclarations de l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Peter Van Walsum, estimant qu’«elles sont alignées sur la position marocaine et [ne sont pas] conformes à l’esprit des négociations directes entre le Maroc et le Polisario, sous les auspices de l’ONU, devant aboutir à une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
Dans une déclaration transmise à l’agence sahraouie SPS, le diplomate sahraoui a indiqué que le Conseil de sécurité, qui devrait adopter mardi (hier, Ndlr) une résolution présentée par les amis du secrétaire général, a exposé le rapport du SG de l’ONU et l’évaluation des négociations directes entre les deux parties.
A cet égard, M. Mansour a relevé que l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Walsum, a donné son appréciation selon laquelle «l’indépendance n’est pas une solution réaliste et que les deux positions (l’indépendance et l’autonomie) doivent être écartées pour rechercher une position qui ne soit pas l’indépendance totale».
M. Mansour a rappelé, à cette occasion que la question du Sahara occidental n’est pas un conflit frontalier dans lequel il faut chercher le compromis.
Mais un problème de décolonisation d’un territoire non autonome interrompu par l’invasion du Maroc, en dépit de l’avis du Tribunal international de justice et des résolutions des Nations unies. Le responsable sahraoui a réaffirmé que «nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie», s’interrogeant de savoir «au nom de quel droit on peut défendre l’indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l’occupation illégale du Maroc au Sahara occidental». Dans la foulée, le diplomate sahraoui dit que le Front Polisario continuera à coopérer avec les Nations unies et poursuivra son engagement en faveur de négociations substantielles et sans préalable dans le cadre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. De son côté, Mohamed Khaddad, qui est membre de la délégation sahraouie aux négociations directes avec le Maroc sous les auspices de l’ONU et également coordinateur avec la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a qualifié de «stupides» lundi soir à une chaîne satellitaire arabe les déclarations de M. Van Walsum, et qu’elles ne cadraient pas du tout avec le rapport remis la veille par M. Ban Ki-moon au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental. M. Khaddad a tenu à préciser à l’opinion publique internationale que M. Wasum «n’est qu’un représentant personnel du secrétaire général des Nations unies», ajoutant qu’il y a eu 5 ou 6 représentants personnels du SG de l’ONU pour le Sahara occidental», depuis le cessez-le feu de 1991. K. A. B.
du Sahara occidental L
Par Kamel Aït BessaïLe représentant du Front Polisario en France, Oumar Mansour, a dénoncé hier les déclarations de l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Peter Van Walsum, estimant qu’«elles sont alignées sur la position marocaine et [ne sont pas] conformes à l’esprit des négociations directes entre le Maroc et le Polisario, sous les auspices de l’ONU, devant aboutir à une solution qui garantisse le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination».
Dans une déclaration transmise à l’agence sahraouie SPS, le diplomate sahraoui a indiqué que le Conseil de sécurité, qui devrait adopter mardi (hier, Ndlr) une résolution présentée par les amis du secrétaire général, a exposé le rapport du SG de l’ONU et l’évaluation des négociations directes entre les deux parties.
A cet égard, M. Mansour a relevé que l’envoyé personnel du SG de l’ONU au Sahara occidental, Walsum, a donné son appréciation selon laquelle «l’indépendance n’est pas une solution réaliste et que les deux positions (l’indépendance et l’autonomie) doivent être écartées pour rechercher une position qui ne soit pas l’indépendance totale».
M. Mansour a rappelé, à cette occasion que la question du Sahara occidental n’est pas un conflit frontalier dans lequel il faut chercher le compromis.
Mais un problème de décolonisation d’un territoire non autonome interrompu par l’invasion du Maroc, en dépit de l’avis du Tribunal international de justice et des résolutions des Nations unies. Le responsable sahraoui a réaffirmé que «nul ne peut se substituer au peuple sahraoui dans le choix de son destin en toute liberté et démocratie», s’interrogeant de savoir «au nom de quel droit on peut défendre l’indépendance du Kosovo et faire des acrobaties pour justifier l’occupation illégale du Maroc au Sahara occidental». Dans la foulée, le diplomate sahraoui dit que le Front Polisario continuera à coopérer avec les Nations unies et poursuivra son engagement en faveur de négociations substantielles et sans préalable dans le cadre des résolutions 1754 et 1783 du Conseil de sécurité, en vue de parvenir à une solution garantissant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. De son côté, Mohamed Khaddad, qui est membre de la délégation sahraouie aux négociations directes avec le Maroc sous les auspices de l’ONU et également coordinateur avec la mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a qualifié de «stupides» lundi soir à une chaîne satellitaire arabe les déclarations de M. Van Walsum, et qu’elles ne cadraient pas du tout avec le rapport remis la veille par M. Ban Ki-moon au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental. M. Khaddad a tenu à préciser à l’opinion publique internationale que M. Wasum «n’est qu’un représentant personnel du secrétaire général des Nations unies», ajoutant qu’il y a eu 5 ou 6 représentants personnels du SG de l’ONU pour le Sahara occidental», depuis le cessez-le feu de 1991. K. A. B.
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