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A New York, le pape prêche pour l’ingérence humanitaire.

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  • A New York, le pape prêche pour l’ingérence humanitaire.

    Hier, au sixième et dernier jour de sa visite aux Etats-Unis, au milieu des gratte-ciel de Manhattan perdus dans la brume, le pape Benoît XVI a dit une prière sur le site du World Trade Center détruit par 18 kamikazes musulmans dans les attentats du 11 septembre 2001. Sur ce lieu symbolisant le fossé séparant l’Occident de l’islam fondamentaliste, le pape a prié pour les 3 000 victimes, et semble-t-il aussi pour les terroristes, en demandant à Dieu de «faire retrouver le chemin de l’amour à ceux dont le cœur et l’esprit sont consumés par la haine». Mais ces paroles magnanimes prononcées sur le site sacralisé de Ground Zero n’iront sans doute pas sans susciter de controverse aux Etats-Unis, où le strict respect des droits de l’homme est souvent considéré comme secondaire lorsqu’il s’agit de lutter contre les terroristes.



    Au cours d’une cérémonie jeudi, Benoît XVI a rencontré les communautés juive et musulmane américaines. Mais plusieurs leaders musulmans invités ont refusé de s’y joindre, afin de manifester leur opposition au baptême public par le pape, le 23 mars d’un musulman converti au catholicisme, Magdi Allam.
    «Causes naturelles». Le Vatican, qui a fait du respect des droits de l’homme sa religion, a encouragé vendredi les Nations unies à agir en ce sens. «Chaque Etat, a déclaré le pape, a pour devoir premier de protéger sa propre population de violations graves et répétées des droits de l’homme de même que des conséquences de crises humanitaires liées à des causes naturelles ou provoquées par l’action de l’homme.» Dans le cas inverse, a poursuivi le pontife devant l’amphithéâtre bondé de l’ONU, «si les Etats sont incapables de garantir une telle protection, la communauté internationale doit intervenir avec les moyens juridiques contenus dans la charte des Nations unies et d’autres textes de loi internationaux». Ce type d’intervention, estime encore Benoît XVI, n’est pas de l’ingérence, et «ne devrait jamais être interprété comme une action arbitraire ni une limitation de la souveraineté [d’un pays]».
    Tourner la page. Le pape ne faisait que paraphraser, presque mot à mot, le concept de la «responsabilité de protection». Celui-ci a été adopté par le Conseil de sécurité (résolution 1674), voilà deux ans. Il affirme le droit du Conseil de sécurité d’agir «pacifiquement» par des moyens diplomatiques et humanitaires, pour protéger les populations victimes de génocide, de crimes de guerre, de nettoyage ethnique et de crimes contre l’humanité. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, également interventionniste, tente de convaincre les Etats-membres de mettre en pratique ce principe à l’égard de la persécution des populations du Darfour par l’Etat soudanais.


    Le pape est resté très général dans son discours, qui a néanmoins été interprété comme un soutien en filigrane à cette démarche. A l’instar de Jean-Paul II en 1995, il a souligné que «la promotion des droits de l’homme demeure la stratégie la plus efficace pour accroître la sécurité et éliminer les inégalités entre les pays et les groupes sociaux». Sur l’Irak, sans rappeler l’opposition du Vatican à l’invasion américaine, le pontife a toutefois pointé du doigt les Etats-Unis en affirmant que «les problèmes du monde exigent, de la part de la communauté internationale, des interventions sous forme d’actions communes».


    Mais les médias américains ont surtout souligné la volonté du pape de tourner la page du vaste scandale de pédophilie qui a secoué l’Eglise catholique américaine. Environ 14 000 enfants et adolescents auraient été abusés par des hommes en soutane depuis les années 50. Le pontife a abordé cette question à cinq reprises à New York et à Washington, où il a reçu quelques victimes qui avaient été invitées à cette rencontre improvisée à la dernière minute. Jean Paul II, pour sa part, s’était refusé à faire un tel geste.


    De notre correspondant à Washington Philippe Grangereau.
    Sources : libération.fr.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    venant du pape c'est pas bon signe !
    avec tout le repect que je dois au representant de la religion d'un milliard de fidels !

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    • #3
      18 kamikazes musulmans
      Non monsieur, pas musulmans. Islamistes, il existe une grande difference
      « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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