Le carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette (Pas-de-Calais), a été dégradé pour la deuxième fois en un an.
148 stèles du carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette, près d'Arras, ont été profanées dans la nuit. Peintes en noir, «les inscriptions visent directement l'islam» et la ministre de la Justice Rachida Dati, a déclaré le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi alors qu'une centaine de gendarmes se trouvaient sur place, ce matin, pour procéder aux relevés nécessaires à l'enquête et interdire l'accès au cimetière.
François Fillon a aussitôt exprimé son «indignation» et «condamné avec la plus grande fermeté ces actes révoltants qui insultent la mémoire de tous les Anciens combattants». Nicolas Sarkozy fustigeant, lui, un acte relevant du «racisme le plus inadmissible qui soit»
Le Premier ministre a confié au secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, le soin «de se rendre aujourd'hui sur les lieux afin de témoigner notre solidarité avec la communauté ainsi meurtrie».
Dans la nuit du 18 au 19 avril 2007, 52 tombes de cette même nécropole avaient été dégradées. Des symboles nazis et des références à Hitler et au IIIe Reich avaient été badigeonnés à la peinture noire et rouge. Une expédition minutieusement préparée de deux skinheads, Steve Castek et Vincent Ledieu.
Les deux hommes, âgés de 21 et 18 ans à l'époque des faits, avaient été condamnés en mai 2007 à deux années de prison dont une ferme, assorties d'une obligation de soins psychologiques et alcoologiques. Rien ne permet d'indiquer en l'état actuel qu'il s'agisse des mêmes profanateurs.
leparisien.fr
148 stèles du carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame de Lorette, près d'Arras, ont été profanées dans la nuit. Peintes en noir, «les inscriptions visent directement l'islam» et la ministre de la Justice Rachida Dati, a déclaré le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi alors qu'une centaine de gendarmes se trouvaient sur place, ce matin, pour procéder aux relevés nécessaires à l'enquête et interdire l'accès au cimetière.
François Fillon a aussitôt exprimé son «indignation» et «condamné avec la plus grande fermeté ces actes révoltants qui insultent la mémoire de tous les Anciens combattants». Nicolas Sarkozy fustigeant, lui, un acte relevant du «racisme le plus inadmissible qui soit»
Le Premier ministre a confié au secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, le soin «de se rendre aujourd'hui sur les lieux afin de témoigner notre solidarité avec la communauté ainsi meurtrie».
Dans la nuit du 18 au 19 avril 2007, 52 tombes de cette même nécropole avaient été dégradées. Des symboles nazis et des références à Hitler et au IIIe Reich avaient été badigeonnés à la peinture noire et rouge. Une expédition minutieusement préparée de deux skinheads, Steve Castek et Vincent Ledieu.
Les deux hommes, âgés de 21 et 18 ans à l'époque des faits, avaient été condamnés en mai 2007 à deux années de prison dont une ferme, assorties d'une obligation de soins psychologiques et alcoologiques. Rien ne permet d'indiquer en l'état actuel qu'il s'agisse des mêmes profanateurs.
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