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Construction d’une base navale marocaine à l’est de Tanger

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  • Construction d’une base navale marocaine à l’est de Tanger


    L’Espagne voit d’un mauvais œil l’édification en face de ses côtés d’une base navale marocaine,qui risque de constituer une menace pour elle, selon la presse madrilène.
    Le lancement le 24 mars dernier par le roi Mohammed VI des travaux de construction d'une base navale à Ksar Séghir, située à 40 km à l'est de Tanger, pour un coût de 130 millions d’euros environ, ne semble être du goût de Madrid. L’achat par Rabat auprès de la France d’une frégate multi-missions FREMM pour un montant évalué à 470 millions d'euros, n’a fait que rajouter aux inquiétudes espagnoles. Ce contrat, qui devrait être officiellement annoncé et finalisé lors d'un séminaire franco-marocain prévu le 18 avril prochain en présence du Premier ministre François Fillon, avait été initié lors de la visite en octobre dernier de Nicolas Sarkozy à Marrakech en compensation de l'échec cuisant de la vente du Rafale, l'avion de combat fabriqué par Dassault Aviation. Cette frégate, qui vient après l’acquisition par le Maroc de trois corvettes néerlandaises de type Sigma au chantier naval De Schelde de la filiale néerlandaise Thales Neerderland, qui a été sélectionnée en tant que maître d'œuvre du système de combat des corvettes, armements inclus pour un contrat de l'ordre de 500 millions d'euros, donne à réfléchir aux Ibériques. La même société fournira son radar Smartest, alors que du côté armement, les Sigma marocaines seront équipées de missiles antinavires Exocet MM40 Block2 et du VL Mica.
    Ainsi, le gouvernement de Zapatero suit de près ce dossier, à en croire les médias espagnols. Le fait que la base navale de Ksar Séghir constituera le point géographique marocain le plus proche de l’Espagne, est la cause des appréhensions madrilènes, selon le journal électronique Imparcial, connu surtout pour les questions stratégiques. En effet, cet ouvrage naval n’est qu’à onze milles marins de la ville de Tarifa, le point le plus méridional du continent européen, et à quelques kilomètres aussi de la ville de Ceuta, revendiquée par le Maroc tout comme Melilla. Pour des experts espagnols, la construction de cette base navale est une réponse de Rabat à la crise de l’île de Tora en 2002, lorsque les navires de guerre espagnols ont annihilé toute tentative de la marine du Maroc après l’encerclement de cette île et l’arrestation des sept soldats marocains, qui s’y était introduits.
    L’on se rappelle que cela avait été ressenti comme une grande humiliation au Maroc. Par ailleurs, certains analystes espagnols estiment que l’initiative marocaine entre dans le cadre de ses accords militaires avec les États-Unis. Selon eux, cette base servira pour le transit des navires de guerre américains dans leurs missions dans la région et au Moyen-Orient, car le Pentagone ne veut pas dépendre uniquement de la base espagnole de Rota près de Cadix en raison des conditions contraignantes de Madrid. Il n’en demeure pas moins que Madrid voit d’un mauvais œil le projet de Ksar Séghir, qui pourrait modifier les rapports de force entre les deux pays, surtout que ce ne sont pas les différends territoriaux qui font défaut.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    ksar essaghir n'atteindra jamais 5% de la base de ROTA

    c'est des fantasmes ded journalistes
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    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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