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Le Maroc vient de proposer la réouverture de ses frontières avec l’Algérie. Proposition que le pays de Bouteflika a vite fait de rejeter. Pourtant, le statu quo n’augure rien de bon pour l’avenir.
Au lendemain du quatrième round des négociations de Manhasset sur le problème du Sahara, le Maroc a pris de court l’Algérie. Le jeudi 20 mars, le ministre des affaires étrangères marocain, Taïeb Fassi Fihri, a appelé « dans l’amitié fraternelle et la sincérité totale à une normalisation des rapports bilatéraux et à une ouverture de la frontière entre les deux pays ». De la sorte, « le Royaume du Maroc réitère sa volonté d’ouvrir une page nouvelle dans les relations entre les deux pays voisins tenant compte de leur passé commun et de leur destin partagé ».
Ce à quoi, Alger a répondu deux jours après, par la voix de son ministre de l’Intérieur -montrant au passage qu’elle fait peu de cas des voies diplomatiques- : « il ne s’agit pas de construire un Maghreb où les uns gagnent et les autres perdent. Le Maghreb ne se limite pas seulement au Maroc et à l’Algérie. Il faut que tous les peuples qui se trouvent dans cet ensemble trouvent leur place ».
En clair, L’Algérie ne veut pas laisser de côté le problème du Sahara pour tenter d’améliorer ses relations avec le Maroc. Au contraire, elle ne rate aucune occasion pour les compliquer. Ce qui ne fait que la discréditer aux yeux de l’opinion publique internationale et fait gagner des points à son voisin de l’Est.
Pour défendre son appel au rapprochement avec Alger, Rabat avance des arguments solides. D’abord « la fermeture de la frontière a été décidée par l’Algérie de manière unilatérale en 1994 dans un contexte international, régional et bilatéral aujourd’hui largement dépassé ». Ensuite « la fermeture de la frontière entre les deux pays frères constitue de nos jours un fait singulier et exceptionnel dans le monde, contraire aux aspirations des peuples du Maghreb, des attentes de ses partenaires et des exigences régionales de paix et de développement ».
Enfin, le Maroc cherche à « répondre aux aspirations manifestes des deux peuples si proches à divers titres, satisfaire les souhaits des populations frontalières et en particulier les familles concernées et enfin canaliser les flux des marchandises qui font aujourd’hui l’objet de mouvements illicites et de trafics notoires ».
Pour tenter de justifier son refus de principe, l’Algérie ne pouvait avancer que des prétextes farfelus du genre « l’Algérie n’est pas pressée de rouvrir les frontières, car nous évaluons l’ampleur des dommages qu’engendrerait une décision comme celle-là, notamment le phénomène de la contrebande ». La déclaration est du ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, au micro d’une radio algérienne. Ou encore : « le problème de la circulation (des biens et des personnes) aux frontières (entre l’Algérie et le Maroc) ne peut être dissocié d’une approche globale de ce que nous voulons faire de notre Maghreb ». Ce que ne dit pas le ministre qui est également l’auteur de cette autre déclaration, c’est que l’Algérie ne veut rien faire du tout du Maghreb en dépit de la volonté des Algériens et du reste des habitants de cette région du monde. Il est pourtant établi aujourd’hui que la fermeture des frontières ne profite à personne hormis aux contrebandiers de tous acabits.
Le député algérien Tarit Mrar qui était en déplacement récemment au Maroc a déclaré avec grande conviction : « je n’a jamais rencontré un Algérien qui puisse être opposé à l’ouverture des frontières avec le Maroc ». Ce député doit se détromper. Il sait désormais que son ministre de l’Intérieur et avec lui tout le gouvernement algérien, s’opposent à cette ouverture, contre tout bon sens.
Mohamed Zainabi
Source: lereporter.ma
Il est bizarre ce Quotidien d'Oran 
les marocains preferes regarder la tele, au maroc y a une disaines de chaines marocaines alors en algerie y a une seule ets encore sans oublier que y une chaine prive MEDI 1 donc pas de comparaison en terme de journaux lus chacun choisi sa facon de se rssourcer en info
) ,ca me donne bien des idées.
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