Le Vatican négocie l'ouverture d'une église à Riyad
Bientôt une église sur le sol le plus sacré de l'islam ? A en croire La Stampa, c'est possible. "Le Saint Siège est en train de négocier avec les autorités saoudiennes l'autorisation de construire des églises catholiques", annonce le quotidien turinois, qui cite monseigneur Mounged El-Hachem, nonce apostolique au Koweït, Qatar, Yémen, Emirats arabes unis et Bahreïn.
La Stampa rappelle qu'en Arabie Saoudite, "le Coran fait office de Constitution" et qu'"il n'est pas permis de pratiquer, même sous forme privée, aucun culte différent du culte musulman, sous peine d'être arrêté". La police saoudienne procède par ailleurs régulièrement à des perquisitions dans les maisons des chrétiens, à la recherche de bibles, et la liberté religieuse est lourdement réprimée.
Pourtant, "depuis quelques semaines, des pourparlers 'serrés' sont en cours. Un pas en avant impensable jusqu'à il y a encore quelques années, rendu possible par la visite au mois de novembre dernier du roi Abdallah d'Arabie auprès de Benoît XVI. Ce dernier aurait demandé davantage de réciprocité et rappelé à l'occasion que Rome abrite la plus grande mosquée d'Europe.
L'inauguration récente, après quatorze siècles d'interdiction, de la première église catholique au Qatar (Notre-Dame-du-Rosaire, sans croix ni clocher), aurait ainsi ouvert une brèche que le Vatican s'efforce d'exploiter. D'autant plus, observe La Stampa, que les catholiques vivant en Arabie Saoudite sont près de 900 000, en grande partie en provenance des Philippines et d'Inde.
Courrier International
18/03/2008
Bientôt une église sur le sol le plus sacré de l'islam ? A en croire La Stampa, c'est possible. "Le Saint Siège est en train de négocier avec les autorités saoudiennes l'autorisation de construire des églises catholiques", annonce le quotidien turinois, qui cite monseigneur Mounged El-Hachem, nonce apostolique au Koweït, Qatar, Yémen, Emirats arabes unis et Bahreïn.
La Stampa rappelle qu'en Arabie Saoudite, "le Coran fait office de Constitution" et qu'"il n'est pas permis de pratiquer, même sous forme privée, aucun culte différent du culte musulman, sous peine d'être arrêté". La police saoudienne procède par ailleurs régulièrement à des perquisitions dans les maisons des chrétiens, à la recherche de bibles, et la liberté religieuse est lourdement réprimée.
Pourtant, "depuis quelques semaines, des pourparlers 'serrés' sont en cours. Un pas en avant impensable jusqu'à il y a encore quelques années, rendu possible par la visite au mois de novembre dernier du roi Abdallah d'Arabie auprès de Benoît XVI. Ce dernier aurait demandé davantage de réciprocité et rappelé à l'occasion que Rome abrite la plus grande mosquée d'Europe.
L'inauguration récente, après quatorze siècles d'interdiction, de la première église catholique au Qatar (Notre-Dame-du-Rosaire, sans croix ni clocher), aurait ainsi ouvert une brèche que le Vatican s'efforce d'exploiter. D'autant plus, observe La Stampa, que les catholiques vivant en Arabie Saoudite sont près de 900 000, en grande partie en provenance des Philippines et d'Inde.
Courrier International
18/03/2008
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