Sahara: L'APS récidive, en déformant les propos d'un ministre Britanique
(7/3/2008)
Les médias algériens récidivent aujourd'hui, en déformant les propos d'un haut responsable britannique sur la question du Sahara, des propos qui relèvent du domaine public et qui sont consignés sur le site officiel du parlement britannique.
L'agence de presse algérienne (APS), qui n'est pas ainsi à sa première bourde, nous fournit aujourd'hui un exemple supplémentaire de cette pratique, contraire à l'éthique, à laquelle nous nous sommes quelque peu habitués.
Elle déforme les propos de M. Kim Howells, ministre au Foreign Office, chargé du Moyen Orient et de l' Afrique du Nord, qui répondait à une question d'un député sur la question du Sahara et sur ses entretiens avec M.Taieb Fassi Fihri, alors ministre délégué des affaires étrangères (juillet 2007).
Selon l'APS, le ministre britannique aurait estimé que "la situation des droits de l'homme au Sahara occidental est liée à l'occupation". Une telle assertion n'est mentionnée nulle part, dans le compte rendu du ministère britannique des affaires étrangères.
L'agence de presse algérienne passe également sous silence les déclarations du responsable britannique, qui plaide pour "une solution politique" au conflit du Sahara. Elle ne reprend que les passages qui cadrent avec la thèse étriquée d'Alger et du polisario sur ce dossier.
Plus fidèle aux résolutions des Nations Unies, la Grande Bretagne a exprimé son soutien total aux négociations dans le but de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination.
La Grande Bretagne avait, il n'y a pas plus de deux semaines, appelé à "approfondir, dans le cadre des Nations unies, le débat sur le projet d'autonomie, présenté par la Maroc, pour le règlement de la question du Sahara et que l'Algérie a déjà commenté ".
Cette déclaration est celle de ce même Kim Howells, qui s'exprimait le 26 février, lors d'un point de presse au siège du Foreign Office.
"J'espère que l'ONU fait montre de davantage de dynamisme pour arriver à une solution qui passera nécessairement par un compromis entre toutes les parties concernées", a dit le responsable britannique, appelant "à davantage de transparence en particulier concernant le nombre de personnes vivant dans la région et de leurs réelles attentes".
Pour lui, il est nécessaire pour ce faire, de prendre en compte, dans le cadre du processus de règlement, des données démographiques sur le terrain, précisant que celles-ci ont beaucoup changé durant les 30 dernières années.
Quelques mois plus tôt, le même ministre avait dû réitérer que la position de son pays restait inchangée, et que Londres continuait à plaider pour une solution politique, acceptable par toutes les parties, alors qu'Alger commençait à décrypter un changement dans la position de Londres.
MAP
(7/3/2008)
Les médias algériens récidivent aujourd'hui, en déformant les propos d'un haut responsable britannique sur la question du Sahara, des propos qui relèvent du domaine public et qui sont consignés sur le site officiel du parlement britannique.
L'agence de presse algérienne (APS), qui n'est pas ainsi à sa première bourde, nous fournit aujourd'hui un exemple supplémentaire de cette pratique, contraire à l'éthique, à laquelle nous nous sommes quelque peu habitués.
Elle déforme les propos de M. Kim Howells, ministre au Foreign Office, chargé du Moyen Orient et de l' Afrique du Nord, qui répondait à une question d'un député sur la question du Sahara et sur ses entretiens avec M.Taieb Fassi Fihri, alors ministre délégué des affaires étrangères (juillet 2007).
Selon l'APS, le ministre britannique aurait estimé que "la situation des droits de l'homme au Sahara occidental est liée à l'occupation". Une telle assertion n'est mentionnée nulle part, dans le compte rendu du ministère britannique des affaires étrangères.
L'agence de presse algérienne passe également sous silence les déclarations du responsable britannique, qui plaide pour "une solution politique" au conflit du Sahara. Elle ne reprend que les passages qui cadrent avec la thèse étriquée d'Alger et du polisario sur ce dossier.
Plus fidèle aux résolutions des Nations Unies, la Grande Bretagne a exprimé son soutien total aux négociations dans le but de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui permette l'autodétermination.
La Grande Bretagne avait, il n'y a pas plus de deux semaines, appelé à "approfondir, dans le cadre des Nations unies, le débat sur le projet d'autonomie, présenté par la Maroc, pour le règlement de la question du Sahara et que l'Algérie a déjà commenté ".
Cette déclaration est celle de ce même Kim Howells, qui s'exprimait le 26 février, lors d'un point de presse au siège du Foreign Office.
"J'espère que l'ONU fait montre de davantage de dynamisme pour arriver à une solution qui passera nécessairement par un compromis entre toutes les parties concernées", a dit le responsable britannique, appelant "à davantage de transparence en particulier concernant le nombre de personnes vivant dans la région et de leurs réelles attentes".
Pour lui, il est nécessaire pour ce faire, de prendre en compte, dans le cadre du processus de règlement, des données démographiques sur le terrain, précisant que celles-ci ont beaucoup changé durant les 30 dernières années.
Quelques mois plus tôt, le même ministre avait dû réitérer que la position de son pays restait inchangée, et que Londres continuait à plaider pour une solution politique, acceptable par toutes les parties, alors qu'Alger commençait à décrypter un changement dans la position de Londres.
MAP
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