Abdelkader Belliraj, l'homme soupçonné par les autorités marocaines d'être le chef d'un réseau terroriste islamiste, a été pendant des années un informateur de la Sûreté de l'Etat, annoncent plusieurs médias ce vendredi.
Abdelkader Belliraj est un Belge d'origine marocaine qui habitait jusqu'à la fin janvier à Evergem. Il a été arrêté avec des dizaines d'autres suspects le 18 février par la justice marocaine, et est soupçonné d'avoir préparé des attentats.
Selon les autorités marocaines, il aurait reconnu six assassinats en Belgique.
Nos services de renseignements et de sécurité sont-ils efficaces ?
Le ministre de la Justice Jo Vandeurzen a demandé au Comité R d'enquêter sur la manière dont les services de renseignement s'y sont pris dans leur collecte et leur traitement d'informations dans le dossier autour d'Abdelkader Belliraj.
Le ministre se dit également inquiet du fonctionnement efficace et correct de nos services de renseignements et de sécurité.
Le ministre chrétien-démocrate souligne que, à l'annonce des arrestations au Maroc de plusieurs terroristes islamistes présumés dont trois (dont Belliraj) auraient la nationalité belge, il s'est immédiatement informé de l'échange d'informations dans cette affaire entre les différents services en Belgique.
"La loi du 11 décembre 1998 sur la classification des informations ne me permet pas d'en dire plus sur le statut des intéressés. J'ai cependant immédiatement demandé au Comité R de lancer une enquête sur la manière dont les services de renseignements s'y sont pris pour collecter et traiter leurs informations dans ce dossier. Je veux à présent attendre le résultat de l'enquête", explique le ministre de la Justice dans un communiqué de presse.
Armand De Decker appelle à la prudence
Le président du Sénat, Armand De Decker, qui est également président de la Commission chargée du suivi du Comité R, a appelé à la prudence, ce vendredi sur la RTBF.
La plupart des informations proviennent du Maroc et n'ont pas été vérifiées par les autorités belges, a-t-il relevé, ajoutant que dans ce dossier, il n'y avait pas eu de coopération entre la Belgique et le Maroc avant le déclenchement de l'affaire.
"Dans ce genre de dossier, il y a des tentatives de manipulation, et embarrasser la Sûreté belge peut être un but en soi", a-t-il commenté sans citer d'éventuels auteurs d'une tentative de manipulation. Il en appelle toutefois "à la plus grande prudence" dans la manière de considérer cette information et souligne que les autorités belges ne confirmeront ni n'infirmeront jamais un éventuel lien entre Belliraj et les services secrets belges. "Un service de renseignement, par définition, ne révèle jamais qui sont ses informateurs", commente-t-il.
Abdelkader Belliraj est un Belge d'origine marocaine qui habitait jusqu'à la fin janvier à Evergem. Il a été arrêté avec des dizaines d'autres suspects le 18 février par la justice marocaine, et est soupçonné d'avoir préparé des attentats.
Selon les autorités marocaines, il aurait reconnu six assassinats en Belgique.
Nos services de renseignements et de sécurité sont-ils efficaces ?
Le ministre de la Justice Jo Vandeurzen a demandé au Comité R d'enquêter sur la manière dont les services de renseignement s'y sont pris dans leur collecte et leur traitement d'informations dans le dossier autour d'Abdelkader Belliraj.
Le ministre se dit également inquiet du fonctionnement efficace et correct de nos services de renseignements et de sécurité.
Le ministre chrétien-démocrate souligne que, à l'annonce des arrestations au Maroc de plusieurs terroristes islamistes présumés dont trois (dont Belliraj) auraient la nationalité belge, il s'est immédiatement informé de l'échange d'informations dans cette affaire entre les différents services en Belgique.
"La loi du 11 décembre 1998 sur la classification des informations ne me permet pas d'en dire plus sur le statut des intéressés. J'ai cependant immédiatement demandé au Comité R de lancer une enquête sur la manière dont les services de renseignements s'y sont pris pour collecter et traiter leurs informations dans ce dossier. Je veux à présent attendre le résultat de l'enquête", explique le ministre de la Justice dans un communiqué de presse.
Armand De Decker appelle à la prudence
Le président du Sénat, Armand De Decker, qui est également président de la Commission chargée du suivi du Comité R, a appelé à la prudence, ce vendredi sur la RTBF.
La plupart des informations proviennent du Maroc et n'ont pas été vérifiées par les autorités belges, a-t-il relevé, ajoutant que dans ce dossier, il n'y avait pas eu de coopération entre la Belgique et le Maroc avant le déclenchement de l'affaire.
"Dans ce genre de dossier, il y a des tentatives de manipulation, et embarrasser la Sûreté belge peut être un but en soi", a-t-il commenté sans citer d'éventuels auteurs d'une tentative de manipulation. Il en appelle toutefois "à la plus grande prudence" dans la manière de considérer cette information et souligne que les autorités belges ne confirmeront ni n'infirmeront jamais un éventuel lien entre Belliraj et les services secrets belges. "Un service de renseignement, par définition, ne révèle jamais qui sont ses informateurs", commente-t-il.
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