Les troupes israéliennes se sont retirées du nord de la Bande de Gaza lundi peu avant l'aube au terme d'une profonde incursion en territoire palestinien destinée à faire cesser les tirs de roquettes. Cette offensive d'envergure a fait plus d'une centaine de morts et conduit le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu.
Au total, 117 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début des violences mercredi dernier, selon des militants et des responsables médicaux palestiniens.
Après plusieurs accrochages avec les militants palestiniens et des arrestations dimanche, l'infanterie israélienne a commencé à se retirer peu après minuit, a annoncé Tsahal. Pendant ce temps, des bombardements aériens israéliens ont coûté la vie à cinq personnes, toutes membres du Hamas, après avoir pris pour cibles des ateliers de fabrication d'armes, des entrepôts, des locaux du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et des groupes de militants armés.
Aux premières heures du jour, les Palestiniens ont dénombré neuf raids israéliens séparés sur Gaza. L'une de ces frappes a atteint des bâtiments proches du bureau du Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment de l'attaque. L'armée israélienne a précisé que l'avion visait des caches d'armes.
Ces bombardements se poursuivaient lundi matin après les attaques de dimanche contre plusieurs cibles dans la Bande de Gaza, à proximité du camp de réfugiés de Chati et à Jebaliya, plus au nord, où deux militants ont été tués et trois autres blessés, selon des responsables des services de sécurité palestiniens. Ces décès portaient à 11 morts le bilan des violences de dimanche.
Des équipes médicales palestiniennes ont découvert trois autres corps à Jebaliya après le retrait des forces israéliennes. L'armée israélienne a confirmé avoir visé des hommes armés à Jebaliya mais n'a fait aucun commentaire sur les frappes qui ont atteint le camp de réfugiés de Chati, situé dans la ville de Gaza.
Toutefois, cette vaste offensive n'a pas fait plier les hommes du Hamas qui ont continué lundi leurs barrages de roquettes sur le sud d'Israël, y compris Ashkelon. Trois projectiles sont tombés lundi matin sur cette ville de 120.000 habitants, sans faire de blessés, selon les secours israéliens.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak a affirmé qu'une invasion de Gaza par les troupes israéliennes restait une option possible et qu'Israël essaierait de renverser le régime du Hamas. "Nous utiliserons la force pour changer la situation", a-t-il dit lors d'une réunion avec les responsables de la sécurité, selon un communiqué publié par son cabinet.
Face aux condamnations internationales, venues notamment du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Israël a fait valoir son droit à se défendre, et même laissé entendre que ses interventions pourraient s'intensifier.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décidé de suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu, quitte à réduire les chances de succès de la mission de paix que doit prochainement effectuer dans la région la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Sources:nouvelobs.com / AP.
Au total, 117 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début des violences mercredi dernier, selon des militants et des responsables médicaux palestiniens.
Après plusieurs accrochages avec les militants palestiniens et des arrestations dimanche, l'infanterie israélienne a commencé à se retirer peu après minuit, a annoncé Tsahal. Pendant ce temps, des bombardements aériens israéliens ont coûté la vie à cinq personnes, toutes membres du Hamas, après avoir pris pour cibles des ateliers de fabrication d'armes, des entrepôts, des locaux du Mouvement de la résistance islamique (Hamas) et des groupes de militants armés.
Aux premières heures du jour, les Palestiniens ont dénombré neuf raids israéliens séparés sur Gaza. L'une de ces frappes a atteint des bâtiments proches du bureau du Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui ne se trouvait pas sur les lieux au moment de l'attaque. L'armée israélienne a précisé que l'avion visait des caches d'armes.
Ces bombardements se poursuivaient lundi matin après les attaques de dimanche contre plusieurs cibles dans la Bande de Gaza, à proximité du camp de réfugiés de Chati et à Jebaliya, plus au nord, où deux militants ont été tués et trois autres blessés, selon des responsables des services de sécurité palestiniens. Ces décès portaient à 11 morts le bilan des violences de dimanche.
Des équipes médicales palestiniennes ont découvert trois autres corps à Jebaliya après le retrait des forces israéliennes. L'armée israélienne a confirmé avoir visé des hommes armés à Jebaliya mais n'a fait aucun commentaire sur les frappes qui ont atteint le camp de réfugiés de Chati, situé dans la ville de Gaza.
Toutefois, cette vaste offensive n'a pas fait plier les hommes du Hamas qui ont continué lundi leurs barrages de roquettes sur le sud d'Israël, y compris Ashkelon. Trois projectiles sont tombés lundi matin sur cette ville de 120.000 habitants, sans faire de blessés, selon les secours israéliens.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak a affirmé qu'une invasion de Gaza par les troupes israéliennes restait une option possible et qu'Israël essaierait de renverser le régime du Hamas. "Nous utiliserons la force pour changer la situation", a-t-il dit lors d'une réunion avec les responsables de la sécurité, selon un communiqué publié par son cabinet.
Face aux condamnations internationales, venues notamment du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, Israël a fait valoir son droit à se défendre, et même laissé entendre que ses interventions pourraient s'intensifier.
De son côté, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a décidé de suspendre les pourparlers de paix avec l'Etat hébreu, quitte à réduire les chances de succès de la mission de paix que doit prochainement effectuer dans la région la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
Sources:nouvelobs.com / AP.
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