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L'Arménie sous tension après une nuit de violences.

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  • L'Arménie sous tension après une nuit de violences.

    Un calme relatif régnait, dimanche 2 mars, dans la capitale arménienne, Erevan, placée sous haute surveillance militaire après une nuit de violences entre manifestants de l'opposition et policiers, qui ont fait huit morts et plus de 100 blessés. "Les circonstances des décès font l'objet d'une enquête", ont précisé les autorités dans un communiqué. La police dit être intervenue après avoir été informée qu'un coup de force se préparait. Elle indique avoir saisi des pistolets et des grenades dans le campement qu'avait installé l'opposition. Celle-ci rejette ces accusations.


    Les manifestants protestaient contre le scrutin présidentiel du 19 février qui, selon eux, a été entaché de fraudes. Depuis cette date, ils se réunissaient chaque jour par milliers sur la place de la Liberté d'Erevan, pour dénoncer la victoire du premier ministre Serge Sarkissian, allié de Kotcharian, aux dépens de leur candidat Levon Ter-Petrossian.
    Pour tenter de rétablir le calme, le président Robert Kotcharian a signé, samedi soir, un décret proclamant l'état d'urgence jusqu'au 20 mars "afin d'empêcher que l'ordre constitutionnel ne soit menacé" . Ce texte interdit notamment tout rassemblement public et la publication par les médias de toute information n'émanant pas de sources gouvernementales."Toute tentative de participer à des rassemblements, même les plus restreints, recevra une réponse sévère. Cela vise à maintenir la stabilité du pays et la sécurité de la société", a mis en garde le chef d'état-major des armées, le général Seïran Oganian, dimanche à la télévision.
    MÉDIATION DE L'OSCE
    Dimanche matin, sur l'avenue Machtots et la rue Gregor Loussarovitch, où la plupart des troubles ont eu lieu, plusieurs chars et des militaires ont été postés, alors que les carcasses de voitures calcinées, débris, barres de fer et pavés jonchaient encore les rues, témoignant des violences de la veille. Une dizaine de transports de troupes blindés et une centaine de soldats ont été déployés également aux abords du siège du gouvernement.
    La présidence finlandaise de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a dépêché un médiateur sur place. "J'envoie mon émissaire pour essayer d'amener les deux parties à la table des négociations", a déclaré, dans un communiqué, le président en exercice de l'OSCE, le ministre des affaires étrangères finlandais, Ilkka Kanerva.
    M. Sarkissian s'est, lui, entretenu dimanche avec l'assistant au secrétaire d'Etat américain pour les affaires européennes et eurasiatiques, Daniel Fried, qui a appelé Erevan à résoudre pacifiquement la crise actuelle. Le premier ministre a assuré le responsable américain "que le gouvernement de l'Arménie faisait tous les efforts pour éviter les violences et rétablir l'ordre", a indiqué le gouvernement.
    Ces troubles risquent de déstabiliser l'Arménie, pays de 3,2 millions d'habitants, pauvre et enclavé dans les monts du Caucase mais placé sur une voie de transit importante pour les livraisons de gaz et de pétrole en provenance de la mer Caspienne. C'est le plus proche allié de Moscou dans la région.

    Sources:LeMonde.fr / avec Reuters et AFP.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    Ca sent les americains tout ca. Ils tentent de provoquer une révolution l'ukrainienne.

    Commentaire

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