Un ultraconservateur remporte haut la main la présidence en Iran
TÉHÉRAN - Le maire ultraconservateur de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, a remporté haut la main l'élection présidentielle iranienne. Sa victoire pourrait donner un coup d'arrêt aux réformes sociales et aux velléités de rapprochement avec l'Occident.
Agé de 48 ans, Ahmadinejad s'est présenté tout au long de la campagne comme un candidat pieux, d'origine modeste et à l'écoute des plus pauvres. Ce qui lui a valu l'appui de ces derniers face à l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.
Ce dernier, un conservateur jugé plus modéré, était soutenu par les partis réformistes et par les classes aisées. Elles craignent une emprise plus grande encore de la hiérarchie religieuse conservatrice sur tous les rouages du pouvoir. Porte fermée
Bien que la guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, ait le dernier mot, l'arrivée à la présidence d'un ultraconservateur supprimera l'influence modératrice qu'exerçait Khatami depuis 1997. «Cela ferme pratiquement la porte à une percée dans les relations irano-américaines», a estimé un analyste.
«Je pense qu'Ahmadinejad est moins disposé à un compromis sur la question nucléaire, mais il est difficile de dire dans quelle mesure il aura de l'influence sur ce dossier», dit Sadjadpour.
Washington a réaffirmé que le scrutin n'avait pas été équitable, plus de 1000 canidats potentiels ayant été exclus. «Avec la conclusion de l'élection en Iran, nous n'avons rien vu qui nous dissuade de penser que l'Iran est déphasé par rapport au reste de la région et aux tendances actuelles vers la liberté qui ont été si visibles en Irak, en Afghanistan et au Liban», a indiqué le Département d'Etat.© ATS
TÉHÉRAN - Le maire ultraconservateur de Téhéran, Mahmoud Ahmadinejad, a remporté haut la main l'élection présidentielle iranienne. Sa victoire pourrait donner un coup d'arrêt aux réformes sociales et aux velléités de rapprochement avec l'Occident.
Agé de 48 ans, Ahmadinejad s'est présenté tout au long de la campagne comme un candidat pieux, d'origine modeste et à l'écoute des plus pauvres. Ce qui lui a valu l'appui de ces derniers face à l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.
Ce dernier, un conservateur jugé plus modéré, était soutenu par les partis réformistes et par les classes aisées. Elles craignent une emprise plus grande encore de la hiérarchie religieuse conservatrice sur tous les rouages du pouvoir. Porte fermée
Bien que la guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, ait le dernier mot, l'arrivée à la présidence d'un ultraconservateur supprimera l'influence modératrice qu'exerçait Khatami depuis 1997. «Cela ferme pratiquement la porte à une percée dans les relations irano-américaines», a estimé un analyste.
«Je pense qu'Ahmadinejad est moins disposé à un compromis sur la question nucléaire, mais il est difficile de dire dans quelle mesure il aura de l'influence sur ce dossier», dit Sadjadpour.
Washington a réaffirmé que le scrutin n'avait pas été équitable, plus de 1000 canidats potentiels ayant été exclus. «Avec la conclusion de l'élection en Iran, nous n'avons rien vu qui nous dissuade de penser que l'Iran est déphasé par rapport au reste de la région et aux tendances actuelles vers la liberté qui ont été si visibles en Irak, en Afghanistan et au Liban», a indiqué le Département d'Etat.© ATS
Ca promet entre les faucons de la maisons Blanche et le ultraconservateurs iraniens ..... ca risque d'etre chaud....
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