Treize filles de Bouaké ont avoué avoir été manipulées par une Ong basée dans la ville, quartier général des ex-rebelles ivoiriens, « pour accuser les soldats marocains d’abus sexuels », indique un document de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Selon le texte, qui parle de « 13 filles de la ville de Bouaké auditionnées les 23 et 24 juillet dernier par la responsable du Bureau des droits de l’Homme du secteur Est de la mission onusienne », « les intéressées déclarent être victimes d’une manipulation de la part de la représentante d’une ONG locale moyennant aide et assistance « argent, draps, vêtement, savon », pour témoigner contre les soldats marocains.
Cette version a été confirmée à APA par certaines de ces filles, dont Marie Koffi, qui a indiqué : « une femme du nom de Viviane est venue pour nous faire des promesses pour qu’on mente sur les Marocains. Elle nous a dit que si on témoignait contre les soldats marocains son ONG nous donnerait de l’agent pour faire du commerce, des draps, du savon ».
« Quand elle (Viviane) te demande ton nom et que tu dis par exemple que tu as 24 ans, elle te demande d’annoncer 15 ans pour bénéficier de l’assistance et de l’aide. C’est comme ça qu’elle nous a eues » a précisé Marie Koffi, mère d’un garçon de 21 mois. Elle estime aujourd’hui que la manipulatrice « a atteint son objectif ».
En outre a ajouté Marie, dans l’entretien avec APA, « Viviane s’est acheté une voiture et deux portables de dernière génération, quand elle a eu fini sa bêtise ». On ne la voit plus dans ville de Bouaké, « mais nous l’a cherchons » prévient-elle.
Mariam Koné, 23 ans, renchérit : « je n’ai ni honte ni peur de parler avec les journalistes parce que je sais que, ce qui est dit est faux. Dieu aime la vérité, c’est vrai que les soldats marocains cherchent des femmes, mais nous que vous voyez, est ce que nous sommes des mineures ? ».
Selon elle, les Marocains ne sont pas les seuls soldats de l’ONU à Bouaké car il y a aussi les soldats français, les Ghanéens.
« C’est dans un bureau au quartier Air France que cette dame qui dit s’appeler Viviane nous a interrogé. Le nom de son ONG est bizarre donc je n’ai pas ça en tête. Quant tu as un enfant qui est noir, elle te demande de dire que c’est un soldat ghanéen qui en est le père. Quant l’enfant est bronzé, elle te dit de dire que c’est un marocain qui est son père » a encore affirmé Mariam Koné.
Au lendemain de la diffusion de l’information relative à des « harcèlements surs filles mineures » par le contingent marocain, l’ONUCI a annoncé dans un communiqué publié le samedi 21 juillet, la suspension des activités dudit contingent basé à Bouaké, pour « nécessité d’enquête interne sur des cas d’exploitation et d’abus sexuels ».
Le 6éme contingent marocain qui est déployé à Bouaké ( 379 km au Nord d’Abidjan) depuis décembre 2006, dans le cadre de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), est fort de 732 hommes, sur un total de 8.000 soldats onusiens.
Ce sixième contingent a été remplacé par le septième le 6 juin dernier. Après le Bangladesh, le Maroc est le deuxième pays qui fournit le plus grand nombre de soldats à l’ONUCI.
La liste des 13 filles auditionnées par la responsable des droits de l’homme au secteur Est à Bouaké. 1- Sandrine Affoué (19 ans) 2- Marie Koffi (20 ans) 3- Marie Kouakou (20) 4- Marie Ange (24 ans) 5- Konan Aya Viviane (22 ans) 6- Koné Ami (20 ans) 7- Diabaté Assétou (24ans) 8- Dimandé Massandjé (20 ans) 9- Touré Sarah (20 ans) 10- Touré Fatim (19 ans) 11- Zerbo Awa (18ans) 12- Cissé Fatim (29 ans) 13- Koné Mariam (23 ans).
agence de presse africaine
Selon le texte, qui parle de « 13 filles de la ville de Bouaké auditionnées les 23 et 24 juillet dernier par la responsable du Bureau des droits de l’Homme du secteur Est de la mission onusienne », « les intéressées déclarent être victimes d’une manipulation de la part de la représentante d’une ONG locale moyennant aide et assistance « argent, draps, vêtement, savon », pour témoigner contre les soldats marocains.
Cette version a été confirmée à APA par certaines de ces filles, dont Marie Koffi, qui a indiqué : « une femme du nom de Viviane est venue pour nous faire des promesses pour qu’on mente sur les Marocains. Elle nous a dit que si on témoignait contre les soldats marocains son ONG nous donnerait de l’agent pour faire du commerce, des draps, du savon ».
« Quand elle (Viviane) te demande ton nom et que tu dis par exemple que tu as 24 ans, elle te demande d’annoncer 15 ans pour bénéficier de l’assistance et de l’aide. C’est comme ça qu’elle nous a eues » a précisé Marie Koffi, mère d’un garçon de 21 mois. Elle estime aujourd’hui que la manipulatrice « a atteint son objectif ».
En outre a ajouté Marie, dans l’entretien avec APA, « Viviane s’est acheté une voiture et deux portables de dernière génération, quand elle a eu fini sa bêtise ». On ne la voit plus dans ville de Bouaké, « mais nous l’a cherchons » prévient-elle.
Mariam Koné, 23 ans, renchérit : « je n’ai ni honte ni peur de parler avec les journalistes parce que je sais que, ce qui est dit est faux. Dieu aime la vérité, c’est vrai que les soldats marocains cherchent des femmes, mais nous que vous voyez, est ce que nous sommes des mineures ? ».
Selon elle, les Marocains ne sont pas les seuls soldats de l’ONU à Bouaké car il y a aussi les soldats français, les Ghanéens.
« C’est dans un bureau au quartier Air France que cette dame qui dit s’appeler Viviane nous a interrogé. Le nom de son ONG est bizarre donc je n’ai pas ça en tête. Quant tu as un enfant qui est noir, elle te demande de dire que c’est un soldat ghanéen qui en est le père. Quant l’enfant est bronzé, elle te dit de dire que c’est un marocain qui est son père » a encore affirmé Mariam Koné.
Au lendemain de la diffusion de l’information relative à des « harcèlements surs filles mineures » par le contingent marocain, l’ONUCI a annoncé dans un communiqué publié le samedi 21 juillet, la suspension des activités dudit contingent basé à Bouaké, pour « nécessité d’enquête interne sur des cas d’exploitation et d’abus sexuels ».
Le 6éme contingent marocain qui est déployé à Bouaké ( 379 km au Nord d’Abidjan) depuis décembre 2006, dans le cadre de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), est fort de 732 hommes, sur un total de 8.000 soldats onusiens.
Ce sixième contingent a été remplacé par le septième le 6 juin dernier. Après le Bangladesh, le Maroc est le deuxième pays qui fournit le plus grand nombre de soldats à l’ONUCI.
La liste des 13 filles auditionnées par la responsable des droits de l’homme au secteur Est à Bouaké. 1- Sandrine Affoué (19 ans) 2- Marie Koffi (20 ans) 3- Marie Kouakou (20) 4- Marie Ange (24 ans) 5- Konan Aya Viviane (22 ans) 6- Koné Ami (20 ans) 7- Diabaté Assétou (24ans) 8- Dimandé Massandjé (20 ans) 9- Touré Sarah (20 ans) 10- Touré Fatim (19 ans) 11- Zerbo Awa (18ans) 12- Cissé Fatim (29 ans) 13- Koné Mariam (23 ans).
agence de presse africaine
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