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Interpol a annoncé dimanche que le chef de la police sud-africaine, Jackie Selebi, suspendu samedi de ses fonctions nationales alors qu'il devrait être inculpé prochainement pour corruption et entrave à la justice, démissionnait de son poste de président de l'organisation.
"Le Secrétariat général d'Interpol a reçu aujourd'hui, dimanche 13 janvier, une lettre de M. Jackie Selebi, Directeur national de la Police sud-africaine, rendant officielle sa démission du poste de Président d'Interpol avec effet immédiat", écrit l'organisation internationale de police dans un communiqué.
"La décision prise par M. Selebi l'a été dans l'intérêt d'Interpol et par respect pour la communauté mondiale des services chargés de l'application de la loi au service de laquelle oeuvre l'organisation", poursuit le texte, qui précise également que "les accusations dont fait l'objet M. Selebi concernent ses fonctions de Directeur de police en Afrique du Sud et sont sans rapport avec son poste de Président d'Interpol ou avec le travail de l'organisation".
Samedi, le Président sud-africain Thabo Mbeki avait annoncé avoir "donné au commissaire de la police nationale un congé à durée indéterminée" avec effet à vendredi dernier minuit.
"Il était d'accord pour dire que c'était la chose à faire et qu'il ne devait pas rester au siège de la police", avait ajouté Mbeki.
La veille, le procureur général, Mokotedi Mpshe, avait annoncé être prêt à inculper Jackie Selebi de corruption et d'entrave à la justice, l'accusant d'avoir entretenu "une relation de corruption généralisée" avec un criminel.
Selon le dossier d'accusation, le chef de la police a reçu environ 1,2 million d'euros de Glen Agliotti, qui vient d'être condamné pour trafic de drogue et est accusé du meurtre d'un magnat minier. En contrepartie, Selebi a fourni des informations à Agliotti sur les enquêtes le visant.
AFP
"Le Secrétariat général d'Interpol a reçu aujourd'hui, dimanche 13 janvier, une lettre de M. Jackie Selebi, Directeur national de la Police sud-africaine, rendant officielle sa démission du poste de Président d'Interpol avec effet immédiat", écrit l'organisation internationale de police dans un communiqué.
"La décision prise par M. Selebi l'a été dans l'intérêt d'Interpol et par respect pour la communauté mondiale des services chargés de l'application de la loi au service de laquelle oeuvre l'organisation", poursuit le texte, qui précise également que "les accusations dont fait l'objet M. Selebi concernent ses fonctions de Directeur de police en Afrique du Sud et sont sans rapport avec son poste de Président d'Interpol ou avec le travail de l'organisation".
Samedi, le Président sud-africain Thabo Mbeki avait annoncé avoir "donné au commissaire de la police nationale un congé à durée indéterminée" avec effet à vendredi dernier minuit.
"Il était d'accord pour dire que c'était la chose à faire et qu'il ne devait pas rester au siège de la police", avait ajouté Mbeki.
La veille, le procureur général, Mokotedi Mpshe, avait annoncé être prêt à inculper Jackie Selebi de corruption et d'entrave à la justice, l'accusant d'avoir entretenu "une relation de corruption généralisée" avec un criminel.
Selon le dossier d'accusation, le chef de la police a reçu environ 1,2 million d'euros de Glen Agliotti, qui vient d'être condamné pour trafic de drogue et est accusé du meurtre d'un magnat minier. En contrepartie, Selebi a fourni des informations à Agliotti sur les enquêtes le visant.
AFP