L'élection du président libanais a été reportée vendredi au 21 janvier, pour la douzième fois depuis la fin septembre, malgré les efforts du secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, venu cette semaine à Beyrouth avec un plan de sortie de crise.
Le scrutin devait se tenir samedi mais le président du parlement, Nabih Berri, a annoncé vendredi après-midi le nouveau report.
Le Liban est privé de chef de l'Etat depuis l'expiration du mandat du pro-syrien Emile Lahoud, le 23 novembre.
Le plan adopté dimanche dernier par les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis au Caire préconise l'élection immédiate du général Michel Souleïmane, chef d'état-major de l'armée libanaise et candidat de consensus, la formation rapide d'un cabinet d'union nationale et l'adoption d'une nouvelle loi électorale en vue des législatives prévues l'année prochaine.
C'est un compromis entre les exigences de la majorité pro-occidentale au pouvoir à Beyrouth et celles de l'opposition, dont la Syrie est la principale alliée.
L'opposition emmenée par le Hezbollah n'obtient pas le droit de blocage qu'elle réclamait au sein du futur gouvernement mais Souleïmane, nommé à son poste actuel du temps où Damas faisait la pluie et le beau temps au Liban, "aura le dernier mot" en cas de conflit.
La Syrie s'est ralliée au plan du Caire comme l'Arabie saoudite, qui soutient la majorité à dominante sunnite conduite par Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné en février 2005.
La coalition du Premier ministre Fouad Siniora estime que le plan lui garantit la prédominance au sein du futur gouvernement de 30 membres, avec 14 portefeuilles contre 10 à l'opposition, les autres étant choisis par Souleïmane.
Mais l'opposition revendique la parité, chaque camp disposant de 10 portefeuilles, les 10 restants étant pourvus par le président. Le secrétaire général de la Ligue s'est refusé à fournir des indications sur ce point.
Par Reuters
Le scrutin devait se tenir samedi mais le président du parlement, Nabih Berri, a annoncé vendredi après-midi le nouveau report.
Le Liban est privé de chef de l'Etat depuis l'expiration du mandat du pro-syrien Emile Lahoud, le 23 novembre.
Le plan adopté dimanche dernier par les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe réunis au Caire préconise l'élection immédiate du général Michel Souleïmane, chef d'état-major de l'armée libanaise et candidat de consensus, la formation rapide d'un cabinet d'union nationale et l'adoption d'une nouvelle loi électorale en vue des législatives prévues l'année prochaine.
C'est un compromis entre les exigences de la majorité pro-occidentale au pouvoir à Beyrouth et celles de l'opposition, dont la Syrie est la principale alliée.
L'opposition emmenée par le Hezbollah n'obtient pas le droit de blocage qu'elle réclamait au sein du futur gouvernement mais Souleïmane, nommé à son poste actuel du temps où Damas faisait la pluie et le beau temps au Liban, "aura le dernier mot" en cas de conflit.
La Syrie s'est ralliée au plan du Caire comme l'Arabie saoudite, qui soutient la majorité à dominante sunnite conduite par Saad Hariri, fils de l'ancien Premier ministre assassiné en février 2005.
La coalition du Premier ministre Fouad Siniora estime que le plan lui garantit la prédominance au sein du futur gouvernement de 30 membres, avec 14 portefeuilles contre 10 à l'opposition, les autres étant choisis par Souleïmane.
Mais l'opposition revendique la parité, chaque camp disposant de 10 portefeuilles, les 10 restants étant pourvus par le président. Le secrétaire général de la Ligue s'est refusé à fournir des indications sur ce point.
Par Reuters
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