Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé lundi le Maroc et le Front Polisario à des négociations « substantielles » pour parvenir à une solution mutuellement acceptable à leur différend vieux de 32 ans sur l'avenir du Sahara occidental.
Dans une déclaration publiée par son service de presse, M. Ban a appelé les parties « à faire plein usage de cette semaine de pourparlers pour commencer à s'orienter vers une phase de discussions plus intensive et substantielle. » M. Ban s'exprimait quelques heures avant que les délégations du Maroc et du Front Polisario ne se retrouvent lors d'un dîner à Manhasset, dans la banlieue de New York, pour lancer un nouveau cycle de négociations à huis clos, sous la médiation de l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum. Ces discussions doivent durer jusqu'à mercredi. M. Ban "reconnaît que cela prendra à la fois du temps et de la patience de négocier une solution mutuellement acceptable pour cette dispute qui perdure", indique la déclaration.
En décembre, le Polisario a brandi la menace d'une reprise de la guerre contre le Maroc si les négociations échouaient. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé par le Maroc en 1975. Le Front Polisario a combattu pour l'indépendance du territoire jusqu'à la conclusion d'un cessez-le-feu en 1991.
Aujourd'hui, le Polisario réclame un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux électeurs sahraouis le choix entre trois options: rattachement au Maroc, indépendance ou autonomie sous souveraineté marocaine. Le Maroc s'en tient à sa proposition d'une autonomie sous souveraineté marocaine, seule voie possible selon lui vers une "paix des braves".
Deux premières sessions de négociations Maroc-Polisario s'étaient tenues en juin et en août, également à Manhasset, sans permettre d'avancer. "Nous espérons que cette fois, le Maroc va coopérer à la pleine mise en œuvre" des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental et "s'engagera dans des négociations substantielles", a déclaré vendredi à l'AFP le représentant du Polisario à l'ONU, Ahmed Bujari. Il a affirmé que le Maroc devait accepter de discuter non seulement de sa proposition de large autonomie pour le territoire, mais aussi de celle du Polisario d'un référendum dont les options proposées incluraient l'indépendance. "Nous croyons la paix possible (...) mais un nouvel échec du processus (de négociations) aurait des conséquences négatives pour toute la région", a dit M. Bujari. "Cela pourrait nous pousser sur la voie d'une reprise des hostilités et le Maroc en porterait la responsabilité", a-t-il averti.
En octobre, le Conseil de sécurité avait appelé les deux parties à reprendre leurs discussions "sans conditions". Il avait adopté à l'unanimité une résolution demandant aux parties d'"engager des négociations substantielles (...) sans conditions et de bonne foi (...) dans le but de trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable."
AFP
Dans une déclaration publiée par son service de presse, M. Ban a appelé les parties « à faire plein usage de cette semaine de pourparlers pour commencer à s'orienter vers une phase de discussions plus intensive et substantielle. » M. Ban s'exprimait quelques heures avant que les délégations du Maroc et du Front Polisario ne se retrouvent lors d'un dîner à Manhasset, dans la banlieue de New York, pour lancer un nouveau cycle de négociations à huis clos, sous la médiation de l'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Peter Van Walsum. Ces discussions doivent durer jusqu'à mercredi. M. Ban "reconnaît que cela prendra à la fois du temps et de la patience de négocier une solution mutuellement acceptable pour cette dispute qui perdure", indique la déclaration.
En décembre, le Polisario a brandi la menace d'une reprise de la guerre contre le Maroc si les négociations échouaient. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé par le Maroc en 1975. Le Front Polisario a combattu pour l'indépendance du territoire jusqu'à la conclusion d'un cessez-le-feu en 1991.
Aujourd'hui, le Polisario réclame un référendum d'autodétermination, sous l'égide de l'ONU, qui laisserait aux électeurs sahraouis le choix entre trois options: rattachement au Maroc, indépendance ou autonomie sous souveraineté marocaine. Le Maroc s'en tient à sa proposition d'une autonomie sous souveraineté marocaine, seule voie possible selon lui vers une "paix des braves".
Deux premières sessions de négociations Maroc-Polisario s'étaient tenues en juin et en août, également à Manhasset, sans permettre d'avancer. "Nous espérons que cette fois, le Maroc va coopérer à la pleine mise en œuvre" des résolutions du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental et "s'engagera dans des négociations substantielles", a déclaré vendredi à l'AFP le représentant du Polisario à l'ONU, Ahmed Bujari. Il a affirmé que le Maroc devait accepter de discuter non seulement de sa proposition de large autonomie pour le territoire, mais aussi de celle du Polisario d'un référendum dont les options proposées incluraient l'indépendance. "Nous croyons la paix possible (...) mais un nouvel échec du processus (de négociations) aurait des conséquences négatives pour toute la région", a dit M. Bujari. "Cela pourrait nous pousser sur la voie d'une reprise des hostilités et le Maroc en porterait la responsabilité", a-t-il averti.
En octobre, le Conseil de sécurité avait appelé les deux parties à reprendre leurs discussions "sans conditions". Il avait adopté à l'unanimité une résolution demandant aux parties d'"engager des négociations substantielles (...) sans conditions et de bonne foi (...) dans le but de trouver une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable."
AFP
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