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NOUAKCHOTT (Reuters) - Les forces mauritaniennes qui traquent les meurtriers de quatre touristes français à la veille de Noël ne sont pas convaincus qu'Al Qaïda soit responsable de l'attaque, même si le groupe islamiste l'a revendiquée.
Les attaques ont ébranlé le pays qui se prépare à accueillir le Dakar, un rallye qui donne chaque année un coup de pouce à son secteur touristique encore embryonnaire.
Les autorités ont promis de déployer 3.000 soldats et policiers supplémentaires pour assurer la sécurité de l'épreuve. Les organisateurs ont maintenu le calendrier des étapes en Mauritanie, qui débuteront le 11 janvier.
Mais alors que les voyagistes ont annulé leurs séjours dans le pays et que plusieurs centaines de touristes français lui préfèrent actuellement le Maroc, la Mauritanie estime avoir encore du temps pour changer d'avis au cas où une sérieuse menace d'Al Qaïda au Maghreb serait formellement établie.
L'an dernier, plusieurs étapes du Dakar au Mali avaient été annulées en raison de risques d'attaques d'insurgés algériens identifiés par les services secrets français.
"Tous les éléments concernant les incidents en Mauritanie convergent vers Al Qaïda, même si l'on ignore si le modus operandi, les revendications ou les déclarations émanent de dirigeants locaux ou centraux", déclare Taj Eddine Husseini, un commentateur politique marocain.
"La Mauritanie rechigne à reconnaître l'implication d'Al Qaïda, ce qui pourrait s'expliquer par sa volonté de protéger le passage du rallye sur son territoire", estime-t-il.
PISTES
Selon les autorités, trois agresseurs, soupçonnés de liens avec Al Qaïda, ont abattu les quatre touristes français dans le sud du pays, près de la frontière avec le Sénégal, lundi dernier. Un cinquième a été blessé.
Trois jours plus tard, trois soldats ont été tués dans le nord du pays à la frontière avec l'Algérie et le Sahara occidental.
Dans un message audio diffusé par la chaîne Al Arabiya, un porte-parole a revendiqué au nom d'Al Qaïda au Maghreb islamique le meurtre de quatre soldats mercredi dernier, sans faire allusion aux touristes français.
Les détails de ce communiqué diffèrent de ceux donnés par les autorités mauritaniennes et la chaîne de télévision du Golfe a indiqué qu'elle n'avait pu vérifier l'authenticité du message.
De sources proches de la sécurité à Nouakchott, on déclare qu'Al Qaïda n'est qu'une piste parmi d'autres. Les agresseurs pourraient être aussi des trafiquants de drogue, d'armes ou d'êtres humains le long de frontières particulièrement poreuses au bord du Sahara.
Les forces de sécurité ont interpellé sept personnes au moins en relation avec le meurtre des touristes français, mais les trois auteurs du meurtre sont toujours en fuite, peut-être au Sénégal ou au Mali voisins.
Les enquêteurs mauritaniens disent interroger l'exploitant d'un petit bateau qui aurait transporté les agresseurs le long du fleuve Sénégal, afin d'entrer au Sénégal.
Version française Jean-Stéphane Brosse
Source
Les attaques ont ébranlé le pays qui se prépare à accueillir le Dakar, un rallye qui donne chaque année un coup de pouce à son secteur touristique encore embryonnaire.
Les autorités ont promis de déployer 3.000 soldats et policiers supplémentaires pour assurer la sécurité de l'épreuve. Les organisateurs ont maintenu le calendrier des étapes en Mauritanie, qui débuteront le 11 janvier.
Mais alors que les voyagistes ont annulé leurs séjours dans le pays et que plusieurs centaines de touristes français lui préfèrent actuellement le Maroc, la Mauritanie estime avoir encore du temps pour changer d'avis au cas où une sérieuse menace d'Al Qaïda au Maghreb serait formellement établie.
L'an dernier, plusieurs étapes du Dakar au Mali avaient été annulées en raison de risques d'attaques d'insurgés algériens identifiés par les services secrets français.
"Tous les éléments concernant les incidents en Mauritanie convergent vers Al Qaïda, même si l'on ignore si le modus operandi, les revendications ou les déclarations émanent de dirigeants locaux ou centraux", déclare Taj Eddine Husseini, un commentateur politique marocain.
"La Mauritanie rechigne à reconnaître l'implication d'Al Qaïda, ce qui pourrait s'expliquer par sa volonté de protéger le passage du rallye sur son territoire", estime-t-il.
PISTES
Selon les autorités, trois agresseurs, soupçonnés de liens avec Al Qaïda, ont abattu les quatre touristes français dans le sud du pays, près de la frontière avec le Sénégal, lundi dernier. Un cinquième a été blessé.
Trois jours plus tard, trois soldats ont été tués dans le nord du pays à la frontière avec l'Algérie et le Sahara occidental.
Dans un message audio diffusé par la chaîne Al Arabiya, un porte-parole a revendiqué au nom d'Al Qaïda au Maghreb islamique le meurtre de quatre soldats mercredi dernier, sans faire allusion aux touristes français.
Les détails de ce communiqué diffèrent de ceux donnés par les autorités mauritaniennes et la chaîne de télévision du Golfe a indiqué qu'elle n'avait pu vérifier l'authenticité du message.
De sources proches de la sécurité à Nouakchott, on déclare qu'Al Qaïda n'est qu'une piste parmi d'autres. Les agresseurs pourraient être aussi des trafiquants de drogue, d'armes ou d'êtres humains le long de frontières particulièrement poreuses au bord du Sahara.
Les forces de sécurité ont interpellé sept personnes au moins en relation avec le meurtre des touristes français, mais les trois auteurs du meurtre sont toujours en fuite, peut-être au Sénégal ou au Mali voisins.
Les enquêteurs mauritaniens disent interroger l'exploitant d'un petit bateau qui aurait transporté les agresseurs le long du fleuve Sénégal, afin d'entrer au Sénégal.
Version française Jean-Stéphane Brosse
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...à ce train là.....
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