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La peine de la jeune femme chiite violée l’année dernière et condamnée pour adultère ne sera pas exécutée. Le roi Abdallah d'Arabie Saoudite a décidé de lui accorder sa grâce, a rapporté hier le quotidien saoudien al-Jezira , pro*che de l’establishment wahhabite qui contrôle le système judiciaire dans le royaume.
La «fille de Qatif», du nom de sa ville d’origine, avait été enlevée, puis violée en octobre 2006 par une bande de sept hommes. Ces derniers, condamnés en première instance à des peines allant de un à cinq ans, ont fini par écoper en novembre 2007 de deux à neuf ans de prison. La victime, elle, a été condamnée à 90 coups de fouet : au moment de son enlèvement, elle avait été seule dans sa voiture avec un homme n’appartenant pas à sa famille. Il y a un mois, alors qu’elle recevait des menaces de mort de son frère qui lui reprochait d’avoir «déshonoré la famille», sa peine a été élevée à six mois de prison et 200 coups de fouet.
Ce verdict avait choqué l’opinion internationale et a maintenant été invalidé par le roi Abdallah, qui a ainsi réagi aux pressions exercées notamment par George W. Bush, le premier à le féliciter hier de sa «bonne décision».
Une décision qui s’inscrit sans doute aussi dans le projet de réforme judiciaire que le monarque saoudien, réputé progressiste, avait annoncé au mois d’octobre.
source : le figaro
La «fille de Qatif», du nom de sa ville d’origine, avait été enlevée, puis violée en octobre 2006 par une bande de sept hommes. Ces derniers, condamnés en première instance à des peines allant de un à cinq ans, ont fini par écoper en novembre 2007 de deux à neuf ans de prison. La victime, elle, a été condamnée à 90 coups de fouet : au moment de son enlèvement, elle avait été seule dans sa voiture avec un homme n’appartenant pas à sa famille. Il y a un mois, alors qu’elle recevait des menaces de mort de son frère qui lui reprochait d’avoir «déshonoré la famille», sa peine a été élevée à six mois de prison et 200 coups de fouet.
Ce verdict avait choqué l’opinion internationale et a maintenant été invalidé par le roi Abdallah, qui a ainsi réagi aux pressions exercées notamment par George W. Bush, le premier à le féliciter hier de sa «bonne décision».
Une décision qui s’inscrit sans doute aussi dans le projet de réforme judiciaire que le monarque saoudien, réputé progressiste, avait annoncé au mois d’octobre.
source : le figaro
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