Alors qu'un nouvel attentat venait de frapper l'armée afghane à Kaboul, le président afghan Hamid Karzaï s'est dit prêt, samedi 29 septembre, à rencontrer personnellement le mollah Omar, chef des talibans, pour engager des négociations de paix, et a proposé de confier un poste de vice-ministre aux talibans en vue de mettre fin à l'insurrection en Afghanistan. Il a également proposé de rencontrer le chef de guerre et ancien premier ministre, Gulbuddin Hekmatyar.
''Si un groupe de talibans ou un certain nombre de talibans viennent à moi et me disent : 'président, nous voulons un département dans tel ou tel ministère, ou nous voulons un poste de vice-ministre et nous ne voulons plus nous battre', si on me fait une telle demande ou requête, je l'accepterai parce que je veux que les conflits et combats prennent fin en Afghanistan'', a indiqué M. Karzaï. ''J'aimerais qu'il y ait une demande aussi simple que cela. J'aimerais qu'ils veuillent un poste dans le gouvernement. Je leur donnerai un poste'', a-t-il promis.
Ces dernières semaines, le président afghan a multiplié les appels à la négociation en direction des talibans. Samedi, il a dit avoir des contacts indirects avec des militants talibans via des chefs tribaux, mais il a assuré qu'il n'y avait pas de canaux de communication gouvernementaux directs et ouverts avec les combattants. "Ce qui nous importe, c'est de parvenir à une paix totale en Afghanistan. S'il faut en passer par là pour y parvenir, nous y sommes prêts", a-t-il souligné.
Les talibans se sont déjà dit prêts à la négociation, mais ont posé comme condition le retrait des 50.000 soldats des forces internationales du pays. Or, le chef de l'Etat afghan s'est montré intraitable sur ce point. "S'il faut que les étrangers s'en aillent, cela n'arrivera pas", a-t-il dit. Et d'insister : "Nous ne laisserons pas partir les étrangers avant que nos routes, nos écoles soient construites, l'électricité installée, tant que l'armée et la police ne seront pas plus fortes".
Le monde
''Si un groupe de talibans ou un certain nombre de talibans viennent à moi et me disent : 'président, nous voulons un département dans tel ou tel ministère, ou nous voulons un poste de vice-ministre et nous ne voulons plus nous battre', si on me fait une telle demande ou requête, je l'accepterai parce que je veux que les conflits et combats prennent fin en Afghanistan'', a indiqué M. Karzaï. ''J'aimerais qu'il y ait une demande aussi simple que cela. J'aimerais qu'ils veuillent un poste dans le gouvernement. Je leur donnerai un poste'', a-t-il promis.
Ces dernières semaines, le président afghan a multiplié les appels à la négociation en direction des talibans. Samedi, il a dit avoir des contacts indirects avec des militants talibans via des chefs tribaux, mais il a assuré qu'il n'y avait pas de canaux de communication gouvernementaux directs et ouverts avec les combattants. "Ce qui nous importe, c'est de parvenir à une paix totale en Afghanistan. S'il faut en passer par là pour y parvenir, nous y sommes prêts", a-t-il souligné.
Les talibans se sont déjà dit prêts à la négociation, mais ont posé comme condition le retrait des 50.000 soldats des forces internationales du pays. Or, le chef de l'Etat afghan s'est montré intraitable sur ce point. "S'il faut que les étrangers s'en aillent, cela n'arrivera pas", a-t-il dit. Et d'insister : "Nous ne laisserons pas partir les étrangers avant que nos routes, nos écoles soient construites, l'électricité installée, tant que l'armée et la police ne seront pas plus fortes".
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