Au cours d’une rencontre qui a réuni quelques responsables et représentants de journaux, l’ambassadeur de France, M. Bernard Bajolet, a exposé quelques orientations pour le développement des relations avec l’Algérie, décidées par le président de la République française, M. Nicolas Sarkozy. L’ambassadeur rappellera les messages de Bouteflika à Sarkozy et vis versa, pour démontrer qu’il y a un réel intérêt à promouvoir la coopération entre les deux pays.
Ce qui introduira la discussion sur la visite d’Etat qu’effectuera M. Nicolas Sarkozy début septembre en Algérie et sur les hypothèses de travail. L’ambassadeur, en se référant aux idées du Président sur cette question, préfère parler de feuille de route, du moment que la préparation est en cours entre les deux gouvernements.
Une convention plus vaste et plus étoffée que celle de 1986 est à l’étude. Le projet de l’université algéro-française pour master ou doctorat et un institut supérieur de technologie ainsi que le rapprochement entre les grandes Ecoles sont également au menu. Et ce, en plus du perfectionnement des enseignants du secondaire en langue française. La réorganisation du système des bourses avec la volonté affichée de privilégier les cycles courts, de manière à ce que les boursiers reviennent dans leur pays, est à l’étude.
Sur le plan économique, il s’agira de développer les investissements et de soutenir les PME. A ce propos, il dira qu’il y a 250 entreprises françaises en Algérie, ce qui place la France en très bonne position.
Cette coopération peut englober l’aspect militaire et le nucléaire civil. Ainsi l’armement sera désormais inclus dans les marchés entre les deux pays. Dans le domaine énergétique, M. Bernard Bajolet fera état de contrats d’un montant de 4 milliards d’euros récemment conclus entre des entreprises françaises et algériennes ; comme il relèvera que l’Algérie contribue à hauteur de 16% en gaz à l’approvisionnement de la France. Cette alimentation énergétique constitue une sorte de cordon ombilical.
L’ambassadeur de France reviendra aussi sur un sujet nouveau et cher à M. Sarkozy, en l’occurrence l’Union Méditerranéenne. Ce concept géopolitique dont les contours et le fondement sont considérés tantôt comme une avancée, à l’image de la construction européenne, et tantôt comme entité aux desseins mal définis.
L’ambassadeur de France a également procédé à une évaluation de la question sécuritaire en abordant le dernier attentat kamikaze à Lakhdaria qui a fait plusieurs blessés dont deux Français et un Italien. Cet acte terroriste est survenu au lendemain des menaces d’Al Qaïda visant les Français, les Espagnols et les Italiens dans les pays du Maghreb. L’ambassadeur dira en substance que la menace n’est pas nouvelle et que la France ne cédera pas à la menace et à la psychose. Ceci étant, il soulignera toutefois la nécessité de rester vigilant. A la question de savoir si le terrorisme d’Al Qaïda au Maghreb-GSPC est comparable à celui des années 1990, l’ambassadeur expliquera que les modes opératoires sont différents, mais que la finalité est la même, à savoir qu’ils font tous les deux des victimes.
Le problème de l’émigration clandestine et des sans-papiers qui occupe l’actualité en France et dans d’autres pays d’où sont originaires les clandestins a été également abordé par l’ambassadeur. Il expliquera que les émigrés légalement installés ne seront pas inquiétés mais que les sans-papiers seront reconduits dans leurs pays. En revanche, la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée ne sera pas entravée. Elle s’en trouve même aujourd’hui largement améliorée : il y a eu 34 000 visas de circulation en 2006 sur une totalité de 126 000. Il faut noter également que les délais de traitement de demandes de visa sont désormais plus courts.
Dans ce contexte, il dira que le consulat d’Oran qui sera inauguré le 1er octobre 2007 en présence des autorités locales commencera dès le lendemain à travailler, ce qui permettra la délivrance dans des temps et des conditions meilleurs et évidemment allègera le poids sur les autres consulats.
Il faut rappeler que pour l’Algérie, la libre circulation des personnes et des biens est une question extrêmement sensible et qu’elle constitue à ce titre un lien humain sans pareil entre les deux rives de la Méditerranée.
Liberté
Ce qui introduira la discussion sur la visite d’Etat qu’effectuera M. Nicolas Sarkozy début septembre en Algérie et sur les hypothèses de travail. L’ambassadeur, en se référant aux idées du Président sur cette question, préfère parler de feuille de route, du moment que la préparation est en cours entre les deux gouvernements.
Une convention plus vaste et plus étoffée que celle de 1986 est à l’étude. Le projet de l’université algéro-française pour master ou doctorat et un institut supérieur de technologie ainsi que le rapprochement entre les grandes Ecoles sont également au menu. Et ce, en plus du perfectionnement des enseignants du secondaire en langue française. La réorganisation du système des bourses avec la volonté affichée de privilégier les cycles courts, de manière à ce que les boursiers reviennent dans leur pays, est à l’étude.
Sur le plan économique, il s’agira de développer les investissements et de soutenir les PME. A ce propos, il dira qu’il y a 250 entreprises françaises en Algérie, ce qui place la France en très bonne position.
Cette coopération peut englober l’aspect militaire et le nucléaire civil. Ainsi l’armement sera désormais inclus dans les marchés entre les deux pays. Dans le domaine énergétique, M. Bernard Bajolet fera état de contrats d’un montant de 4 milliards d’euros récemment conclus entre des entreprises françaises et algériennes ; comme il relèvera que l’Algérie contribue à hauteur de 16% en gaz à l’approvisionnement de la France. Cette alimentation énergétique constitue une sorte de cordon ombilical.
L’ambassadeur de France reviendra aussi sur un sujet nouveau et cher à M. Sarkozy, en l’occurrence l’Union Méditerranéenne. Ce concept géopolitique dont les contours et le fondement sont considérés tantôt comme une avancée, à l’image de la construction européenne, et tantôt comme entité aux desseins mal définis.
L’ambassadeur de France a également procédé à une évaluation de la question sécuritaire en abordant le dernier attentat kamikaze à Lakhdaria qui a fait plusieurs blessés dont deux Français et un Italien. Cet acte terroriste est survenu au lendemain des menaces d’Al Qaïda visant les Français, les Espagnols et les Italiens dans les pays du Maghreb. L’ambassadeur dira en substance que la menace n’est pas nouvelle et que la France ne cédera pas à la menace et à la psychose. Ceci étant, il soulignera toutefois la nécessité de rester vigilant. A la question de savoir si le terrorisme d’Al Qaïda au Maghreb-GSPC est comparable à celui des années 1990, l’ambassadeur expliquera que les modes opératoires sont différents, mais que la finalité est la même, à savoir qu’ils font tous les deux des victimes.
Le problème de l’émigration clandestine et des sans-papiers qui occupe l’actualité en France et dans d’autres pays d’où sont originaires les clandestins a été également abordé par l’ambassadeur. Il expliquera que les émigrés légalement installés ne seront pas inquiétés mais que les sans-papiers seront reconduits dans leurs pays. En revanche, la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée ne sera pas entravée. Elle s’en trouve même aujourd’hui largement améliorée : il y a eu 34 000 visas de circulation en 2006 sur une totalité de 126 000. Il faut noter également que les délais de traitement de demandes de visa sont désormais plus courts.
Dans ce contexte, il dira que le consulat d’Oran qui sera inauguré le 1er octobre 2007 en présence des autorités locales commencera dès le lendemain à travailler, ce qui permettra la délivrance dans des temps et des conditions meilleurs et évidemment allègera le poids sur les autres consulats.
Il faut rappeler que pour l’Algérie, la libre circulation des personnes et des biens est une question extrêmement sensible et qu’elle constitue à ce titre un lien humain sans pareil entre les deux rives de la Méditerranée.
Liberté
Commentaire