Maroc. Quelle idée vous vient en tête après avoir lu le nom de ce pays ? Plusieurs réponses m'ont été proposé par plusieurs étudiants de différentes obédiances politiques ou culturelle. Pays arabe et musulmans pour certains, terre amazigh pour d'autres, régime opprésseur d'un côté, ou monarchie éclairée (peut-être un peu trop pour certains) de l'autre. Chaque citoyen marocain se fait une idée du Maroc, à partir de son Maroc. Le Maroc des riches villas côtières, ou celui de la vieille Médina de Fès. Un monde entier sépare ces deux millieux. Internationalement on parle du Maroc : le Maroc a annéxé le Sahara occidental, mais c'est le seul pays arabe avoir crée un embryon de réconciliation (IER), le Maroc est le champion des NTIC en afrique, mais c'est un pays pauvre...En gros ce pays peut donner le tourni à tous les étiquetteurs de la planète qui ont pour passe-temps de caser chaque pays sous une banière socio-politico-ethno-culturelle.
La monarchie marocaine, et c'est un fait, s'est accaparé l'histoire de ce pays avec l'idée que c'est le centre de tout. Avec des mythes fondateurs, comme le retour farouchement revendiqué par les marocains du sultan Mohamed Ben Youssef de son exil, ont voulu faire croire que le Maroc, son histoire (donc son avenir) et sa culture tournent autour du Roi et de son action. Le Maroc se résume donc, au vu de ce qu'on nous présente, à une dynastie de sultans dont les actes et les faits qui en découlent font cette fameuse histoire officielle. Mais il seraint néamoins hypocrite de nier l'importance de cette institution et de son aura sur ce qu'est le Maroc actuel, et ce qu'était le Maroc d'hier.
Simplement, le principe de la Nation marocaine consacre une partie de ses éléments, et en dénigrent d'autres. C'est la Schizophrénie marocaine. Le marocain est tenu d'être le sujet du Roi, titre ô combien liberticide, et ce Roi est supposé être le protecteur des libertés publiques, qui sont bafoués si ont touches aux valeurs sacrés du pays, même pays supposé être démocratique, et ratifiant les conventions internationales relatives au droits de l'Homme. Vous avez le vertige ? C'est normal. C'est toute l'hypocrisie du système marocain que j'ai étalé, c'est le noyau du problème marocain. Le Nationalisme marocain de par son histoire, est une idéologie recoquevillé sur elle-même qui n'a voulu écouter ni les rigoristes du panarabisme, ni les libertins turque ou iraniens (avant 79), il consacre les principes de l'arabité, de l'Islam, et de l'intégrité territoriale. Le premier est présent dans les pays du monde, mais les deux autres sont totalement faux et abjecte.
Les Nationalistes de l'Istiqlal chapautés par le Roi Hassan II ont décidé que le Maroc devrait être à leur image : Conservateurs, traditionalistes et réactionnaires. Ils n'ont pas voulu enrichir leur vision de leur pays, et les affrontement avec d'autres parties de la société en a été la conséquence logique, et cet affrontement est toujours présent. Si le problème est connu dans d'autres pays, et l'éxemple est notre voisin algérien, il n'est pas de la même intensité. Car il n'est pas bicéphal (Islamistes-pouvoir comme en Algérie). Il est pluriel. Le Maroc connait des gens de gauche prêt à dialoguer avec le pouvoir, mais aussi des gens qui se gauchisent de plus en plus, des Islamistes républicains, et des Islamistes qui se soumettent au processus démocratique. Des Islamistes, des gauches, des droites...De quoi créer toutes les amalgames, tous les préjugés...
A mon avis, et ça reste personnel, le Maroc est tout ce qui le caracatérise et tout ce qui fait qu'on parle de lui. Le Maroc, c'est Hassan II certes, mais c'est aussi BenBarka, Abdelkrim, Abraham Serfaty, Abdelaziz El Marrakchi, Moulay Abdelaziz, Abdesslam Yassine... L'Histoire du Maroc c'est les Alaouites certes, mais c'est aussi la république du Rif, la RASD... En gros, la Nation marocaine est faites de tout ce qui caractérise la société marocaine aussi diversifiée qu'elle puisse être. La monarchie, pour arrêter d'être une entité archaïque et sujette à critique virulente (souvent fondée), doit intérioriser tout ce qu'on lui a opposé et l'assumer pour que ça ne soit plus un point d'orgue ou un sujet tabou. La démocratie (pas seulement dans son sens réstreint), doit pouvoir assembler toutes la société marocaine, et c'est pour celà que ça sera le seul rempart contre le choc quasi-civilisationel qui est entrain de se déssiner.
La monarchie marocaine, et c'est un fait, s'est accaparé l'histoire de ce pays avec l'idée que c'est le centre de tout. Avec des mythes fondateurs, comme le retour farouchement revendiqué par les marocains du sultan Mohamed Ben Youssef de son exil, ont voulu faire croire que le Maroc, son histoire (donc son avenir) et sa culture tournent autour du Roi et de son action. Le Maroc se résume donc, au vu de ce qu'on nous présente, à une dynastie de sultans dont les actes et les faits qui en découlent font cette fameuse histoire officielle. Mais il seraint néamoins hypocrite de nier l'importance de cette institution et de son aura sur ce qu'est le Maroc actuel, et ce qu'était le Maroc d'hier.
Simplement, le principe de la Nation marocaine consacre une partie de ses éléments, et en dénigrent d'autres. C'est la Schizophrénie marocaine. Le marocain est tenu d'être le sujet du Roi, titre ô combien liberticide, et ce Roi est supposé être le protecteur des libertés publiques, qui sont bafoués si ont touches aux valeurs sacrés du pays, même pays supposé être démocratique, et ratifiant les conventions internationales relatives au droits de l'Homme. Vous avez le vertige ? C'est normal. C'est toute l'hypocrisie du système marocain que j'ai étalé, c'est le noyau du problème marocain. Le Nationalisme marocain de par son histoire, est une idéologie recoquevillé sur elle-même qui n'a voulu écouter ni les rigoristes du panarabisme, ni les libertins turque ou iraniens (avant 79), il consacre les principes de l'arabité, de l'Islam, et de l'intégrité territoriale. Le premier est présent dans les pays du monde, mais les deux autres sont totalement faux et abjecte.
Les Nationalistes de l'Istiqlal chapautés par le Roi Hassan II ont décidé que le Maroc devrait être à leur image : Conservateurs, traditionalistes et réactionnaires. Ils n'ont pas voulu enrichir leur vision de leur pays, et les affrontement avec d'autres parties de la société en a été la conséquence logique, et cet affrontement est toujours présent. Si le problème est connu dans d'autres pays, et l'éxemple est notre voisin algérien, il n'est pas de la même intensité. Car il n'est pas bicéphal (Islamistes-pouvoir comme en Algérie). Il est pluriel. Le Maroc connait des gens de gauche prêt à dialoguer avec le pouvoir, mais aussi des gens qui se gauchisent de plus en plus, des Islamistes républicains, et des Islamistes qui se soumettent au processus démocratique. Des Islamistes, des gauches, des droites...De quoi créer toutes les amalgames, tous les préjugés...
A mon avis, et ça reste personnel, le Maroc est tout ce qui le caracatérise et tout ce qui fait qu'on parle de lui. Le Maroc, c'est Hassan II certes, mais c'est aussi BenBarka, Abdelkrim, Abraham Serfaty, Abdelaziz El Marrakchi, Moulay Abdelaziz, Abdesslam Yassine... L'Histoire du Maroc c'est les Alaouites certes, mais c'est aussi la république du Rif, la RASD... En gros, la Nation marocaine est faites de tout ce qui caractérise la société marocaine aussi diversifiée qu'elle puisse être. La monarchie, pour arrêter d'être une entité archaïque et sujette à critique virulente (souvent fondée), doit intérioriser tout ce qu'on lui a opposé et l'assumer pour que ça ne soit plus un point d'orgue ou un sujet tabou. La démocratie (pas seulement dans son sens réstreint), doit pouvoir assembler toutes la société marocaine, et c'est pour celà que ça sera le seul rempart contre le choc quasi-civilisationel qui est entrain de se déssiner.
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