Des rebelles tués cette semaine au cours d'accrochages avec les forces iraniennes étaient entrés depuis peu dans la République islamique avec des armes de fabrication américaine, a déclaré un commandant iranien cité jeudi dans la presse.
Dix rebelles et sept gardes-frontières iraniens ont péri lors d'affrontements dans un secteur du Nord-Ouest proche de la Turquie, ont rapporté des médias iraniens mercredi et jeudi.
"Les armes (...) comprenaient des M16 qui sont livrés par des canaux liés à des forces présentes dans la région", a déclaré à la radio nationale le général Rastegar-Panah, identifié sous son seul nom de famille.
La radio a précisé qu'il se référait à "du matériel de guerre et des armes de fabrication américaine".
Téhéran accuse régulièrement les Etats-Unis, qui ont envahi l'Irak en 2003, de menacer la sécurité iranienne en soutenant des insurgés actifs dans des zones frontalières sensibles.
Samedi, le ministère iranien du Renseignement avait dit avoir découvert des réseaux d'espionnage situés pour la plupart près de ses frontières occidentales et travaillant pour le compte des services secrets américains et britanniques.
Selon le quotidien Hamshahri, les gardes-frontières ont été tués lundi au cours de combats avec des "terroristes armés". Des médias officiels ont annoncé mercredi la mort des dix rebelles "antirévolutionnaires" dans la même région.
Les affrontements se sont déroulés près de la ville de Salmas, dans l'Azerbaïdjan Occidental, province du nord-ouest de l'Iran où vivent des Azéris et des Kurdes. Ils s'inscrivaient dans une opération de trois jours visant à sécuriser les zones frontalières.
D'après le général Rastegar-Panah, les rebelles étaient appuyés par "des forces affiliées au monde de l'arrogance", formule qu'emploient certains responsables iraniens pour dénoncer les puissances occidentales sans les citer nommément.
"Nous espérons pouvoir détruire les bases qu'ils ont implantées près de nos frontières afin d'envoyer une réplique cinglante aux étrangers qui fomentent ce genre de complots de l'autre côté de nos frontières", a-t-il dit.
Des rebelles kurdes iraniens proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) opèrent en général dans d'autres parties du Nord-Ouest iranien.
Par Reuters
Dix rebelles et sept gardes-frontières iraniens ont péri lors d'affrontements dans un secteur du Nord-Ouest proche de la Turquie, ont rapporté des médias iraniens mercredi et jeudi.
"Les armes (...) comprenaient des M16 qui sont livrés par des canaux liés à des forces présentes dans la région", a déclaré à la radio nationale le général Rastegar-Panah, identifié sous son seul nom de famille.
La radio a précisé qu'il se référait à "du matériel de guerre et des armes de fabrication américaine".
Téhéran accuse régulièrement les Etats-Unis, qui ont envahi l'Irak en 2003, de menacer la sécurité iranienne en soutenant des insurgés actifs dans des zones frontalières sensibles.
Samedi, le ministère iranien du Renseignement avait dit avoir découvert des réseaux d'espionnage situés pour la plupart près de ses frontières occidentales et travaillant pour le compte des services secrets américains et britanniques.
Selon le quotidien Hamshahri, les gardes-frontières ont été tués lundi au cours de combats avec des "terroristes armés". Des médias officiels ont annoncé mercredi la mort des dix rebelles "antirévolutionnaires" dans la même région.
Les affrontements se sont déroulés près de la ville de Salmas, dans l'Azerbaïdjan Occidental, province du nord-ouest de l'Iran où vivent des Azéris et des Kurdes. Ils s'inscrivaient dans une opération de trois jours visant à sécuriser les zones frontalières.
D'après le général Rastegar-Panah, les rebelles étaient appuyés par "des forces affiliées au monde de l'arrogance", formule qu'emploient certains responsables iraniens pour dénoncer les puissances occidentales sans les citer nommément.
"Nous espérons pouvoir détruire les bases qu'ils ont implantées près de nos frontières afin d'envoyer une réplique cinglante aux étrangers qui fomentent ce genre de complots de l'autre côté de nos frontières", a-t-il dit.
Des rebelles kurdes iraniens proches du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) opèrent en général dans d'autres parties du Nord-Ouest iranien.
Par Reuters