L’aviation israélienne a poursuivi ses raids dans la bande de Ghaza, notamment contre des cibles du mouvement islamiste Hamas alors que les Palestiniens se sont tournés vers l’ONU pour tenter d’obtenir une trêve mettant fin au dernier cycle de violence.
Des appareils israéliens ont frappé vendredi avant l’aube des locaux de la Force exécutive du Hamas, un atelier soupçonné de fabriquer des roquettes artisanales et un bureau de change, selon des sources palestiniennes.
L’aviation israélienne a également visé le local de gardes assurant la protection de la maison du Premier ministre Ismaïl Haniyeh, un chef du Hamas. Ces attaques ont fait cinq blessés civils, ont affirmé des sources médicales palestiniennes.
La Force exécutive du Hamas a évacué ses locaux et positions dans la bande de Ghaza ces derniers jours à la suite des menaces israéliennes d’intensifier les raids contre les cibles liées au mouvement islamiste.
Trente-huit Palestiniens --13 civils et 25 combattants-- ont été tués depuis le 16 mai dans des attaques aériennes israéliennes dans la bande de Ghaza en riposte aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d’Israël, qui ont fait un mort et plusieurs blessés.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé jeudi à la fin des tirs de roquettes palestiniennes et à une trêve avec Israël dans la bande de Gaza mais aussi en Cisjordanie.
L’observateur permanent de la Palestine à l’ONU, Ryad Mansour, s’est pour sa part efforcé jeudi d’obtenir du Conseil de sécurité un appel au cessez-le-feu à Ghaza et en Cisjordanie et l’envoi d’observateurs de l’ONU sur place.
M. Mansour a indiqué que cette proposition avait le soutien des Non-alignés et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Parlant à la presse en marge d’un débat au Conseil de sécurité sur le Proche-Orient, il a précisé qu’il tentait d’obtenir un appel à «une cessation immédiate des combats entre Israéliens et Palestiniens à Ghaza et si possible en Cisjordanie».
L’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, qui préside le Conseil en mai, s’est dit disposé à rencontrer les diplomates arabes et non-alignés sur cette question.
«S’il y a une volonté politique (au Conseil de sécurité), le mécanisme consistant à envoyer des observateurs (de l’ONU) devrait être approprié», a dit M. Mansour.
Vendredi, la Malaisie, qui préside l’OCI, avait demandé une intervention immédiate de l’ONU pour arrêter les violences à Ghaza.
Toujours sur le plan diplomatique, Israël a essuyé de nouvelles critiques de la communauté internationale pour avoir arrêté jeudi en Cisjordanie plus de trente responsables politiques du Hamas, dont un ministre et des députés, dans le cadre de sa riposte aux tirs de roquettes depuis la bande de Ghaza.
Les Etats-Unis ont ainsi exprimé jeudi leur «préoccupation» à Israël à la suite des ces arrestations.
«Le Hamas est bien sûr une organisation terroriste engagée dans des actes terroristes contre Israël mais nous avons déjà noté par le passé, lorsque ce genre de chose s’est produit, que la détention de membres élus du gouvernement ou du Parlement palestiniens représentait une source de préoccupation particulière», a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Tom Casey.
Les Etats-Unis ont exprimé leur inquiétude au gouvernement israélien par le biais de leur ambassade à Tel-Aviv et leur consulat à Jérusalem, a précisé le porte-parole, qui s’est abstenu d’appeler à la libération des prisonniers du Hamas, comme l’a fait la France.
«C’est une question qui nous préoccupe mais je ne vais pas essayer de leur ordonner quoi que ce soit», a-t-il dit.
La nouvelle république
Des appareils israéliens ont frappé vendredi avant l’aube des locaux de la Force exécutive du Hamas, un atelier soupçonné de fabriquer des roquettes artisanales et un bureau de change, selon des sources palestiniennes.
L’aviation israélienne a également visé le local de gardes assurant la protection de la maison du Premier ministre Ismaïl Haniyeh, un chef du Hamas. Ces attaques ont fait cinq blessés civils, ont affirmé des sources médicales palestiniennes.
La Force exécutive du Hamas a évacué ses locaux et positions dans la bande de Ghaza ces derniers jours à la suite des menaces israéliennes d’intensifier les raids contre les cibles liées au mouvement islamiste.
Trente-huit Palestiniens --13 civils et 25 combattants-- ont été tués depuis le 16 mai dans des attaques aériennes israéliennes dans la bande de Ghaza en riposte aux tirs de roquettes palestiniennes sur le sud d’Israël, qui ont fait un mort et plusieurs blessés.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a appelé jeudi à la fin des tirs de roquettes palestiniennes et à une trêve avec Israël dans la bande de Gaza mais aussi en Cisjordanie.
L’observateur permanent de la Palestine à l’ONU, Ryad Mansour, s’est pour sa part efforcé jeudi d’obtenir du Conseil de sécurité un appel au cessez-le-feu à Ghaza et en Cisjordanie et l’envoi d’observateurs de l’ONU sur place.
M. Mansour a indiqué que cette proposition avait le soutien des Non-alignés et de l’Organisation de la conférence islamique (OCI).
Parlant à la presse en marge d’un débat au Conseil de sécurité sur le Proche-Orient, il a précisé qu’il tentait d’obtenir un appel à «une cessation immédiate des combats entre Israéliens et Palestiniens à Ghaza et si possible en Cisjordanie».
L’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, Zalmay Khalilzad, qui préside le Conseil en mai, s’est dit disposé à rencontrer les diplomates arabes et non-alignés sur cette question.
«S’il y a une volonté politique (au Conseil de sécurité), le mécanisme consistant à envoyer des observateurs (de l’ONU) devrait être approprié», a dit M. Mansour.
Vendredi, la Malaisie, qui préside l’OCI, avait demandé une intervention immédiate de l’ONU pour arrêter les violences à Ghaza.
Toujours sur le plan diplomatique, Israël a essuyé de nouvelles critiques de la communauté internationale pour avoir arrêté jeudi en Cisjordanie plus de trente responsables politiques du Hamas, dont un ministre et des députés, dans le cadre de sa riposte aux tirs de roquettes depuis la bande de Ghaza.
Les Etats-Unis ont ainsi exprimé jeudi leur «préoccupation» à Israël à la suite des ces arrestations.
«Le Hamas est bien sûr une organisation terroriste engagée dans des actes terroristes contre Israël mais nous avons déjà noté par le passé, lorsque ce genre de chose s’est produit, que la détention de membres élus du gouvernement ou du Parlement palestiniens représentait une source de préoccupation particulière», a déclaré un porte-parole du département d’Etat, Tom Casey.
Les Etats-Unis ont exprimé leur inquiétude au gouvernement israélien par le biais de leur ambassade à Tel-Aviv et leur consulat à Jérusalem, a précisé le porte-parole, qui s’est abstenu d’appeler à la libération des prisonniers du Hamas, comme l’a fait la France.
«C’est une question qui nous préoccupe mais je ne vais pas essayer de leur ordonner quoi que ce soit», a-t-il dit.
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