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El-Djazira: une chaîne israélienne ?

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  • #31
    est directement proportionnel à l'échec patent des chaines nationales maghrebines qui sont "couvées" jalousement par leurs dirigeants.C'est une vérité indéniable !

    C juste!

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    • #32
      l'experience "khalifa tv" a donc deja été oubliée

      elle fut pourtant lourde de consequence,
      aux usa, les 3 majors ABC, NBC et CBS defendent les interets americains,
      idem en europe

      voila qui rafraichira les memoires :

      Les Américains pressent Alger de se doter de télévisions privées

      Le Quotidien d'Oran, 6 juillet 2005
      Est-ce que les Américains veulent leur télévision en Algérie ? En exerçant des pressions discrètes sur Alger pour ouvrir le champ audiovisuel, les Américains semblent vouloir utiliser les négociations dans le cadre de l’OMC, pour imposer une nouvelle doctrine audiovisuelle en Algérie.
      Les Américains qui possèdent en la nouvelle télévision Al Hurra, un outil de propagande dans les pays arabes, qui veut concurrencer Al Jazeera, demeurent très attentifs à l’ouverture du champ audiovisuel dans ces pays, notamment en Algérie. L’ouverture du champ audiovisuel algérien, refusée actuellement, à tort ou à raison, par les pouvoirs publics, devient une véritable interpellation des partenaires de l’Algérie dans le cadre du processus de négociations pour l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). «Cette question a été à l’ordre du jour des dernières discussions avec les négociateurs étrangers», indiquent des sources proches du dossier OMC.

      Sécurité intérieure et éthique de la presse Interpellé à maintes reprises au niveau de l’Assemblée populaire nationale et au Conseil de la nation, le chef du gouvernement avait justifié les craintes des pouvoirs publics à ce sujet par l’expérience algérienne en matière de presse écrite. Une manière de rappeler, pour Ahmed Ouyahia, les «dérapages» qu’il y a eu lors de la campagne électorale pour les présidentielles de 2004. La sécurité intérieure de l’Algérie ne peut être mise à mal, semble justifier le gouvernement, par l’apparition de médias lourds à large diffusion. Pour le responsable de l’exécutif, il s’agit en premier de renforcer qualitativement et éthiquement la presse écrite privée avant de permettre l’apparition de télévisions ou radios privées. «Le gouvernement ne veut pas de médias orientés qui risquent de servir des intérêts autres que ceux de l’Algérie ou des intérêts personnels sous couvert de liberté d’expression», précise un spécialiste du dossier. Dans son refus de voir apparaître des télévisions et des radios privées, l’exécutif laisse toutefois la porte ouverte à des chaînes basées à l’étranger et qui peuvent à un moment ou un autre jouer un rôle prépondérant en Algérie.

      D’autant que les exemples de Khalifa News, Khalifa TV qui avaient été autorisées à émettre par le gouvernement britannique ne sont pas aussi éloignés que cela. «L’apparition de ces deux chaînes et la ligne éditoriale qui leur a été donnée a justifié les craintes du gouvernement à ce sujet», explique un expert.
      Si les chaînes lancées par Abdelmoumène Khalifa à Londres ont depuis cessé d’émettre, d’autres canaux de pensées ou idéologiques peuvent toujours influer sur l’Algérie. Les paraboles, installées à chaque balcon ou terrasse, sont devenues un symbole de l’ouverture de l’Algérie. Pas forcément dans le sens que le veut l’exécutif. «Les Algériens ne regardent pas vraiment la chaîne publique. Ils sont plus branchés sur Al-Jazira, les chaînes arabes ou étrangères. S’il y avait une ouverture du champ médiatique avec des télévisions et des radios algériennes de qualité pourquoi ne les regarderaient-ils pas ?», relève un spécialiste.

      Des investisseurs privés se sont déclarés intéressés par la création de chaînes de télévision, dès un changement dans la législation, tels que Djillali Mehri. L’homme d’affaires avait le premier réfléchi au lancement d’une chaîne satellitaire à partir de la Belgique. Une idée qu’il avait abandonnée avec l’épisode Khalifa News. Il réfléchit actuellement à la création d’une chaîne de télévision à vocation maghrébine. Djillali Mehri en avait fait la présentation lors du symposium d’El-Oued au mois de mai dernier. Un symposium auquel a assisté l’ambassadeur américain. L’on raconte même à Alger que le diplomate a été enthousiasmé par le projet. Si la problématique de l’ouverture du champ audiovisuel était une question de politique intérieure et de stratégie nationale, le débat n’étant que proprement algéro-algérien, la donne a cependant changé. Sous couvert d’une adhésion à l’OMC, les pressions s’exercent à ce sujet par les partenaires de l’Algérie, aujourd’hui, le débat devient international.

      Samar Smati
      Dernière modification par JUBA75, 20 mai 2007, 10h35. Motif: concision

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      • #33

        Les Américains pressent Alger de se doter de télévisions privées
        Merci JUBA pour cet article, il date de quand stp ?
        Tant que la législation algérienne n’aura pas changé, les Algériens, eux, continueront de zapper sur les chaînes étrangères de quelques origines soient-elles, désabusés qu’ils le sont des chaînes nationales. L’expérience étrangère notamment européenne a démontré que dans un contexte d’ouverture, la concurrence apporte un véritable changement et une modernisation des chaînes publiques sans qu’elles ne perdent réellement leur pouvoir. Les initiatives algériennes n’ont pas manqué en ce sens. Des investisseurs privés se sont déclarés intéressés par la création de chaînes de télévision, dès un changement dans la législation, tels que Djillali Mehri. L’homme d’affaires avait le premier réfléchi au lancement d’une chaîne satellitaire à partir de la Belgique. Une idée qu’il avait abandonnée avec l’épisode Khalifa News. Il réfléchit actuellement à la création d’une chaîne de télévision à vocation maghrébine. Djillali Mehri en avait fait la présentation lors du symposium d’El-Oued au mois de mai dernier. Un symposium auquel a assisté l’ambassadeur américain. L’on raconte même à Alger que le diplomate a été enthousiasmé par le projet. Si la problématique de l’ouverture du champ audiovisuel était une question de politique intérieure et de stratégie nationale, le débat n’étant que proprement algéro-algérien, la donne a cependant changé. Sous couvert d’une adhésion à l’OMC, les pressions s’exercent à ce sujet par les partenaires de l’Algérie, aujourd’hui, le débat devient international.
        Très interessant en tout cas, j'espère que les choses bougerons plus vite

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        • #34
          Le Quotidien d'Oran, 6 juillet 2005

          moi j'espere que l'on prendra notre temps pour l'audiovisuel,
          d'abord des ecoles de journalisme serieuses,
          des cartes de presse pour les journalistes qualifiés uniquement,
          ensuite la remise à niveau de la presse ecrite,
          sacré chantier,

          puis les radios,
          et alors seulement la télé

          dans cet ordre sinon c'est l'aventure assurée, comme au venezuela :

          ================================================== ===

          Venezuela : médias au-dessus de tout soupçon...de RSF
          28 juin 2004 - Tribune


          Au Venezuela Reporters Sans Frontières appuie depuis deux ans des médias complices de nombreuses violations des droits de l’homme... et appuie sur l’accélérateur dans la campagne mondiale contre le gouvernement de Hugo Chavez. Quels sont ces médias dont RSF valide les informations ? Pourquoi cette stratégie politique d’une organisation supposée impartiale ?
          Caracas (Venezuela) - juin 2004

          La récente découverte d’une cache d’armes dans des locaux appartenant à la chaîne TV Venevision, rappelle ce dont les médias commerciaux, quasi monopolistiques au Venezuela, co-organisateur du putsch militaire d’avril 2002, sont capables en termes de déstabilisation politique. Le directeur de la chaîne affirme qu’il s’agit "d’armes rouillées".

          Venevision est la propriété d’un ami personnel de George Bush et Jimmy Carter, Gustavo Cisneros. Auteur du premier coup d’Etat médiatique de ce siècle, ayant fait croire au monde pendant 24 heures que Hugo Chavez avait fait tirer sur son peuple, le Murdoch latino coordonne le putsch en avril 2002, accompagné de l’élite patronale dans son bunker de Caracas et offre son jet aux militaires putschistes pour évacuer le président. Pendant ce temps, Venevision, Globovision, et l’ensemble des chaînes privées célèbrent sur un ton jubilatoire le décret des putschistes abolissant parlement, constitution, défenseur du peuple, et autres institutions démocratiques.

          En 48 heures de putsch, des médias qui ne cessaient de parler de sauver la liberté d’expression au Venezuela, montrent leur vrai visage. Leurs « journalistes » mènent la chasse aux opposants en direct, sur un ton haletant, en compagnie de la police politique, tout en imposant le black-out sur la résistance croissante de la population civile. Cible privilégiée, les médias associatifs sont persécutés, certains de leurs membres arrêtés : on ne lira aucune protestation de RSF à ce sujet.

          Liberté d’expression ou dictature médiatique ?

          Malgré l’échec de leur putsch, tous ces médias continuent quotidiennement à appeler les militaires à « agir vite » pour renverser le président, et accentuent leur pression sur le Conseil Electoral, a quelques semaines du referendum présidentiel. Au sein des programmes la contradiction politique est pratiquement nulle. « Que Chavez s’en aille » est le refrain quotidien répété sur toutes les ondes par les politiques, journalistes, experts, bien d’accord entre eux.

          Venevision, RCTV, Televen, CMT, Globovision, la radio privée, qui occupent 95% du spectre hertzien, et neuf journaux sur dix, appartiennent à l’opposition. Comme hier au Chili ou au Nicaragua, ils se servent de « la liberté d’expression » comme axe central de la guerre médiatique contre un gouvernement anti-néolibéral, qui a rétabli la souveraineté sur le pétrole, et qui gène beaucoup l’administration Bush. Des médias par ailleurs racistes (Chavez, certains de ses ministres, voire les ambassadeurs et présidentes africains qui le visitent, sont traités de « singes », ce qui a suscite des protestations diplomatiques auprès d’une des chaînes, RCTV, en mars 2004). Le gouvernement Chavez, pour sa part, n’a emprisonné aucun journaliste, fermé aucun média, censuré aucun article. Pourquoi, dès lors, les rapports de Reporters Sans Frontières font-il de Chavez une de ses cibles et valident-ils les allégations des médias privés selon lesquelles le gouvernement Chavez réprime la liberté d’expression ?

          La journaliste Naomi Klein s’est étonnée que RSF fasse du gouvernement Chavez une menace pour la liberté d’expression. Selon elle, la plus grave menace provient, dans la réalité, de médias capables d’organiser un coup d’Etat et de groupes transnationaux dont le propriétaire, Gustavo Cisneros, ne cache pas son désir de devenir le futur président du Venezuela.

          Récemment le cinéaste argentin Solanas et l’écrivain uruguayen Eduardo Galeano, qu’on ne peut suspecter de naïveté en matière de Droits de l’Homme, ont témoigné de « l’incroyable liberté d’expression en vigueur au Venezuela ». Curieusement les médias français, comme Le Monde ou Libération, mais aussi Charlie Hebdo récemment, emboîtent le pas aux médias prives vénézuéliens. Seul Le Figaro, paradoxalement, a échappé jusqu’ici à cette hystérie. Le patron de RSF Robert Ménard, lui, relaie et renforce les campagnes des empires médiatiques contre une démocratie transformée en « futur Cuba ».

          Thierry Deronne, journaliste belge résidant au Venezuela depuis environ huit ans
          et Benjamin Durand Journaliste français.

          ============================================

          l'exemple recent du venezuela doit nous ouvrir les yeux,
          pas question de se laisser entrainer dans de tels debordements !!
          Dernière modification par JUBA75, 20 mai 2007, 10h53. Motif: concision

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          • #35
            Bonsoir,

            J'ai toujours pensé qu' El Jazeera est une chaine pro-américaine et isralienne ! Je n'ai jamais douté de ça ! C'est vrai, elle critique toujours les pays qui n'ont pas de bonnes relations avec Israèl et les USA. Elle ne critique jamais la Jordanie par exemle ou le Qatar ?????

            Et comme certains disent : elle nous donne beaucoup de miel et un petit peu de poison (pour qu'elle soit crédible)
            Dernière modification par zaki17, 20 mai 2007, 00h59.

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            • #36
              Et comme certains disent : elle nous donne beaucoup de miel et un petit peu de poison (pour qu'elle soit crédible)




              c se ke ma dit une cousine tunisienne l'anée dernière!

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