Al-Banna n’est pas le véritable nom de famille de Hassan. Son père portait le nom de al-Saati, qui signifie en arabe « l’horloger ». Cette information est rapportée par un philosophe et grand journaliste égyptien, Abbas Mahmoud al-
Akkad (1889-1964), fondateur du journal Al-Balagh.
Sa renommée est telle qu’une statue à son effigie a été érigée dans sa ville natale (Assouan).
Dans un article du 2 février 1949, publié dans le journal Al-Asas, Abbas, Mahmoud al-Akkad écrit à propos de Hassan al-Banna : « Quand nous nous penchons sur l’homme (al-Banna) qui a fondé cette association (les Frères musulmans), nous demandons qui est son grand-père ?
Après enquête, personne en Égypte ne sait qui est son grand-père. Mais tout ce qu’on dit de lui est qu’il est marocain et que son père était horloger.
Nous savons qu’il y a beaucoup de juifs au Maroc et que l’horlogerie fait parti des métiers traditionnels des juifs…
Jamal al-Banna (le frère de Hassan) révèle ce fait, déclarant que son père travaillait à Mahmoudiyah dans la réparation et la vente de montres, et qu’il
était appelé par plusieurs noms, et que son nom déclaré était Ahmed Abd ar- Rahman Muhammad, mais lorsqu’il a demandé un enregistrement administratif, il s’est présenté sous le nom de Ahmed Abd ar-Rahman al-Saati. Pour ce qui est
des relations informelles avec autrui et pour signer ses écrits religieux, il se présentait sous le nom de al-Banna. »
« Al-Banna » en arabe signifie « construction », « bâtiment », qui renvoie au mythe fondateur de la Franc-maçonnerie, laquelle revendique l’héritage des grands bâtisseurs. L’on pourrait ignorer ce détail si Ahmed Abd ar-Rahman al-
Saati (le père de Hassan al-Banna) n’était pas le disciple d’un franc-maçon, Mohamed Abduh, et si Hassan al-Banna n’avait pas, comme nous le verrons, organisé les Frères musulmans sur le modèle des loges maçonniques ?
Akkad (1889-1964), fondateur du journal Al-Balagh.
Sa renommée est telle qu’une statue à son effigie a été érigée dans sa ville natale (Assouan).
Dans un article du 2 février 1949, publié dans le journal Al-Asas, Abbas, Mahmoud al-Akkad écrit à propos de Hassan al-Banna : « Quand nous nous penchons sur l’homme (al-Banna) qui a fondé cette association (les Frères musulmans), nous demandons qui est son grand-père ?
Après enquête, personne en Égypte ne sait qui est son grand-père. Mais tout ce qu’on dit de lui est qu’il est marocain et que son père était horloger.
Nous savons qu’il y a beaucoup de juifs au Maroc et que l’horlogerie fait parti des métiers traditionnels des juifs…
Jamal al-Banna (le frère de Hassan) révèle ce fait, déclarant que son père travaillait à Mahmoudiyah dans la réparation et la vente de montres, et qu’il
était appelé par plusieurs noms, et que son nom déclaré était Ahmed Abd ar- Rahman Muhammad, mais lorsqu’il a demandé un enregistrement administratif, il s’est présenté sous le nom de Ahmed Abd ar-Rahman al-Saati. Pour ce qui est
des relations informelles avec autrui et pour signer ses écrits religieux, il se présentait sous le nom de al-Banna. »
« Al-Banna » en arabe signifie « construction », « bâtiment », qui renvoie au mythe fondateur de la Franc-maçonnerie, laquelle revendique l’héritage des grands bâtisseurs. L’on pourrait ignorer ce détail si Ahmed Abd ar-Rahman al-
Saati (le père de Hassan al-Banna) n’était pas le disciple d’un franc-maçon, Mohamed Abduh, et si Hassan al-Banna n’avait pas, comme nous le verrons, organisé les Frères musulmans sur le modèle des loges maçonniques ?
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